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433 idées citoyennes
6 février 2007

433 idées citoyennes

En 1996, dans la première version du présent ouvrage, j'écrivais "En se préoccupant uniquement du pouvoir, des pots‑de‑vin et de leurs maîtresses, nos grands élus ont offert plusieurs villes au Front National. S’ils ne s’attaquent pas aux vrais problèmes des Français (les connaissent‑ils?), ils offriront les clés de la France à Le Pen avant 5 ans." Six ans plus tard, Le Pen était au second tour des élections présidentielles. 

En 1996 je disais que la réduction du temps de travail prévue dans le programme socialiste allait plonger la France dans le marasme économique.

En 1996, je réclamais dans cet ouvrage la déclaration en mairie des chiens d'attaque et de défense.

En 1996, j'écrivais que la privatisation des entreprises publiques était nécessaire à la relance de l'économie puisque la fin des monopoles entraînerait une baisse des prix.

En 1996, je disais qu'il fallait moduler le montant des amendes en fonction de la gravité des fautes commises en voiture.

En 1996, je prévoyais une montée en puissance des pays d'Europe du Sud  et une chute de la productivité de la France.

En 1996, certains éditeurs qui m'ont lu et répondu m'ont déclaré trop à gauche, d'autres trop à droite. Tous étaient d'accord sur un point: pour eux j'étais dans le faux. Dont acte. 


Abstention. C'est l'unique et dérisoire moyen que nous avons d'exprimer notre ras-le-bol du système politique actuel. A l'approche des élections, on nous rebat les oreilles d'incitations au vote. On nous culpabilise en nous faisant croire que l'abstention est une atteinte à la démocratie. C'est faux. L'atteinte à la démocratie, c'est de ne pas vouloir tenir compte des centaines de milliers d'individus qui ne se retrouvent dans aucun candidat, aucun parti, aucune proposition. Avant même d'être élus, les politiciens nous montrent leur incapacité à être à l’écoute de leurs concitoyens. Ces gars-là sont plus préoccupés par les 15% du Front National ou les 5% du Parti Communiste que par 40% d’abstention. Soit ils ne savent pas compter, ce dont nous pouvons douter au vu de leur train de vie. Soit ils ont la mémoire courte. Il ne leur faut que quelques heures pour "oublier" l'abstention et mettre en avant leur propre score. "J'ai été élu avec 56% des voix. Rendez-vous compte, cela signifie que les Français, dans leur grande majorité, adhèrent à mon programme et me soutienne." Ben voyons. Le problème est qu'en tenant compte de l'abstention, notre grand vainqueur se retrouve avec seulement un petit tiers des Français derrière lui. Si l'on ajoute à cela les votes blancs et les votes nuls, lesquels ne sont pas comptabilisés dans les résultats, notre leader se retrouve avec plus des deux tiers des Français qui l'attendent au tournant. C'est le genre de calcul qui vous ternit un blason en moins de deux. En fait, avec un score de 40% les vrais grands vainqueurs des élections sont les abstentionnistes. Malheureusement, force est de constater que cette majorité de Français n'est jamais écoutée par les grands partis politiques et leurs dirigeants. De guerre lasse, tous ces gens finissent par opter pour un vote sanction. Vote qui, en 2002, a failli faire basculer la France dans un extrémisme hasardeux. Nous nous sommes faits peur, nous avons fait peur à tous les politiciens qui ont juré, à droite comme à gauche, avoir compris le message et nous ont garanti une politique plus proche de nos préoccupations. Cinq ans plus tard, rien n'a changé. Nicolas Sarkozy clame "Etre contre moi c'est être contre l'opinion française". Ségolène Royal répond "Mon opinion est celle du peuple français". Au milieu de ce combat des chefs de la mégalomanie, nous, simples Français, nous n'avons pas vraiment l'impression qu'ils tiennent compte de notre opinion. Mais nous ne sommes que quelques millions. Alors…

Alors faut-il s'abstenir? Non, mille fois non. Nos aïeux ont chèrement acquis le droit de vote. Les femmes ont souffert plus longtemps encore de l'absence de droit de vote. Nous avons donc le devoir de nous rendre aux urnes. Tous, sans exception. Ne serait-ce que pour exprimer notre attachement au droit de vote et à la démocratie.

Ø     Instituons le devoir de vote, comme c’est le cas en Belgique et au Luxembourg. Et faisons de l'abstention un non acte illégal. Mais en contrepartie les bulletins blancs et nuls doivent être considérés comme des votes à part entière. Ainsi nous obligerons les politiques à tenir compte des millions de Français qui ne se reconnaissent dans aucun de leurs programmes. Et nous n’entendrons plus les élus clamer qu'ils sont arrivés là par la volonté de la grande, de la très grande majorité des Français. Alors seulement, à chaque élection nous serons tous les véritables vainqueurs. La France pourra se targuer avec raison d'être une démocratie et chaque élection en sera le fondement, la représentation réelle de l'opinion publique.

Action humanitaire. Mouvement de bonne humeur. Autrefois cela consistait à venir en aide à toute personne ou toute population en situation de détresse physique. Autrefois l’action humanitaire se portait dans tous les recoins du monde, partout où la misère, la faim, la guerre et la mort faisaient rage. Les volontaires se recrutaient dans tous les milieux sociaux. Qu’importaient alors les capacités, du moment que l’on faisait preuve d’une forte volonté de venir en aide aux autres. Chacun trouvait sa place et volait au secours d’une population malgré le manque de confort, les moyens limités et parfois la mort qui attendaient les volontaires à la croisée des chemins de misère.

Aujourd’hui l’action humanitaire a fait place au business humanitaire. Les associations humanitaires recrutent les volontaires à la manière des chasseurs de têtes des grandes entreprises. La volonté d’aider son prochain n’est plus un critère de sélection. Seuls comptent les diplômes et l’expérience. Bref, pour aider son prochain, mieux vaut avoir un CV en béton qu’une volonté d’acier. Même les bénévoles sont acceptés ou rejetés en fonction de leurs compétences et non de leur volonté d’engagement.

La misère est si répandue à travers le monde que les bonnes volontés ne seront jamais assez nombreuses. Jamais. Les grands pontes de l’action humanitaire ont chopé la grosse tête et se prennent pour des capitaines d’industrie. C’est quoi ces conneries ? S'ils se présentaient aujourd'hui aux portes des grandes associations humanitaires, l'Abbé Pierre, Sœur Emmanuelle et Sœur Marguerite seraient immédiatement refoulés. Parce que l'humanitaire du 21ème siècle se définit en terme de compétence et de finances. Il n'est plus question d'humanisme. Pourtant chacun peut apporter sa pierre à l’édifice humanitaire et lui rendre ses lettres de noblesse.

Adoption. L'adoption est un acte d’amour sacrifié sur l’autel de la procédure. Des milliers de mômes vivent dans les orphelinats français, l’esprit hanté par le rêve d’appartenir un jour à une famille. De l’autre côté de la vie, des milliers de familles, de femmes ou d’hommes rêvent de donner amour et protection à un ou plusieurs enfants. Un simple claquement de doigts suffirait à réunir ces êtres dans un même bonheur quotidien. Mais voilà, entre ces enfants perdus et ces parents éperdus se trouve un mur légal absurde mis en place et maintenu par des parlementaires qui n'ont pas la moindre idée de ce qu'est l'amour et le bon sens.

Car c’est faire preuve d’une totale absence de bon sens que d’oser affirmer qu’un enfant n’est pas adoptable au‑delà de 15 ans. Est‑ce à dire qu’un môme de 16 ans est incapable de recevoir l’amour d’une famille? Et de donner son amour à cette famille?

Dans le même registre, pourquoi il est plus aisé d’adopter un enfant étranger plutôt qu’un enfant français. Il apparaît que pour l’administration française un petit Colombien ou un petit Laotien possède des capacités d’adaptation supérieures à celles d’un petit Français. Ou bien que sa vie a si peu de valeur aux yeux de l’administration que cette dernière est moins regardante quant à la qualité de la famille ou de l’individu qui souhaite adopter cet enfant. Il est clair que tous les orphelins du monde ont le même droit à trouver une famille, où que ce soit dans le monde. Mais il nous semble aberrant, voire dire débile, de forcer des familles à adopter des enfants du bout du monde alors qu’en France des milliers d’enfants de tous âges espèrent une famille.

La loi sur l’adoption a été assouplie en 1996 mais nous devons la rendre plus humaine. Il ne s'agit pas de permettre aux Thénardier des temps modernes de se servir de l'adoption pour arrondir les fins de mois à coups d'allocations familiales. Mais tout de même, nous ne sommes plus au 19ème siècle! Le parcours interminable que subissent les candidats à l'adoption relève de l'Inquisition. Franchement, qui peut affirmer qu'un foyer de la DDASS est plus propice au développement intellectuel et psychologique d'un enfant que l'amour d'une famille, d'un homme ou d'une femme? Est-ce que les couples qui décident de concevoir un enfants doivent justifier de leurs revenus, états de santé et moralité avant de copuler? Non, car concevoir un enfant est un acte d'amour, la concrétisation d'un parcours sentimental qui ne doit rien à l'administration. Et bien une adoption, c'est exactement la même chose: une belle histoire d'amour qui culmine avec l'arrivée d'un enfant au foyer. C'est bien d'amour dont il est question, seule la façon dont l'enfant arrive dans le foyer diffère. Si la procréation relevait de l'administration de la même façon que l'adoption, le taux de natalité de la France sombrerait dans le désespoir! Pour le bien‑être de milliers d’enfants et de familles, nous devons reprendre la loi relative à l’adoption et y apporter des modifications:

Ø     Facilitons l'adoption d'orphelins français.

Ø       Tous les enfants doivent être adoptables, qu’ils soient "normaux", handicapés physiques ou mentaux, orphelins, nés sous X, abandonnés ou enfants d'énarques (quoique).

Ou bien que sa vie a si peu de valeur aux yeux de l’administration que cette dernière est moins regardante quant à la qualité de la famille ou de l’individu qui souhaite adopter cet enfant. Il est clair que tous les orphelins du monde ont le même droit à trouver une famille, où que ce soit dans le monde. Mais il nous semble aberrant, voire dire débile, de forcer des familles à adopter des enfants du bout du monde alors qu’en France des milliers d’enfants de tous âges espèrent une famille.

Ø       Prenons des mesures destinées à inciter et à faciliter l’adoption d’adolescents. Car les ados ont aussi droit à l'amour et aux bienfaits de la vie de famille.

Ø       Assouplissons les critères nécessaires à l'obtention d'une autorisation d’adoption.

Ø       Limitons à six mois le délai séparant le dépôt d’une demande d’adoption et la délivrance (ou le refus) de l’autorisation d’adoption.

Ø       Ouvrons l'adoption aux célibataires des deux sexes. Un célibataire, homme ou femme, est tout aussi capable d'amour, d'attention, de prévenance et de bonne cuisine qu'un couple. Dans ce cas‑là aussi il faut respecter l’égalité des sexes...

Ø       Mettons en place une adoption plénière qui s'obtienne de fait à la première date anniversaire de l'acte d'adoption.

Ø       Enfin et par‑dessous tout, tenons compte des désirs de l’enfant quant à la famille qui va l’accueillir.

Afrique. C'est étrange de constater l'ambiguïté du regard que l'on porte sur ce continent. Nous l'avons pillé, puis abandonné à sa misère. Nous sommes fascinés par sa culture et sa richesse naturelle mais nous considérons les peuples qui l'habitent comme des sous-hommes. Nous utilisons les matières premières dont elle regorge mais nous ne la considérons jamais comme un marché potentiel. Nous avons apprécié la main d'œuvre que ses habitants nous ont offerts mais nous ne voulons pas voir leurs enfants dans nos écoles. Nous envahissons les plages africaines chaque hiver mais nous fustigeons le bruit et les odeurs dans nos HLM. Nous pleurons devant les photos d'enfants mourants mais nous continuons à les forcer à produire des cultures qui nous conviennent au détriment de leurs cultures vivrières. Nous plaignons le soleil qui les assèche mais nous gaspillons notre eau.

Les économistes pensent qu'il faut attendre que le continent africain trouve une stabilité politique pour que les grandes puissances s'intéressent à lui. Je pense que la stabilité politique ne s'obtiendra que lorsque nous considérerons l'Afrique comme un marché potentiel et non plus comme un réservoir de matières premières à faible coût, celui de la corruption. La dignité s'obtient par le travail, le commerce, l'échange. Tant que nous nous satisferons d'un système unilatéral, l'Afrique demeurera un continent chaotique. C'est nous qui l'avons amenée à cet état de fait. C'est à nous qu'il revient de l'aider à retrouver sa dignité d'antan.

La France a un rôle important à jouer en Afrique. C'est indéniable. Mais nous faisons fausse route en voulant croire à tout prix que l'Afrique est unie à la France par les liens séculaires d'un passé colonial et que cela seul suffit à nous positionner en une sorte de grande sœur à qui l'Afrique ne peut rien refuser. Un enfant battu peut-il oublier les douleurs infligées par son père juste parce que l'Histoire du monde voulait cela? Peut-il travailler avec lui en souvenir du bon vieux temps? Faut-il pour autant que nous portions sur nos épaules les actes de nos grands-parents? Je pense que ni les Africains ni les Français n'affichent de prédispositions à une vie de martyrs. Nous avons autre chose à partager avec l'Afrique que des souvenirs douloureux. Faisons table rase des faits et méfaits de nos aïeux respectifs et rejoignons nous sur ce qui nous unis: le goût de la liberté, l'envie d'entreprendre et de partager. L'Afrique vient à peine de trouver son indépendance pour renouer avec ces racines ancestrales. Elle a tant à partager avec le reste du monde qu'il serait dommage de la voir succomber à l'emprise de l'esprit américain.

Je me souviens de ce membre d’une Chambre Régionale de Commerce qui, intervenant dans un cours de commerce international, nous a déclaré sans sourciller que la carte du monde économique se dessinait sans l’Afrique. Non seulement ce genre de raisonnement dénué de toute notion humaine montrait que ce personnage était une enflure de premier ordre, mais encore prouvait‑il sa nullité en matière de stratégie économique et commerciale. Hélas il semble que cette vision du monde soit caractéristique à toute la classe politique et économique française.

Agriculture. Labourage et pâturages… Cette belle nourrice qu'est l'agriculture voit ses mamelles bien asséchées par la volonté d'hommes qui n'y connaissent rien. User et abuser, tel a été le mot d'ordre de nos dirigeants durant des décennies. Aujourd'hui la nourrice se tarit et on fustige les agriculteurs, il est vrai grand pollueur et destructeur de leurs propres outils de travail. Mais il serait bon de se demander qui a entraîné les agriculteurs français sur cette pente vertigineuse. L'Europe? Certes non. Tant décriée par les agriculteurs eux-mêmes, l'Europe a pourtant permis à la France de maintenir son tissu rural et a évité une tiers-mondisation du milieu agricole. La preuve, ceux qui hier fustigeaient et combattaient la mise en place de la PAC manifestent aujourd'hui avec la même vigueur contre sa suppression. L'Europe, dans ce cas précis, a réalisé ce que la France était incapable de faire. Maintenir un tissu rural vital pour notre pays. Dans le même temps, c'est un gouvernement socialiste qui décida, par la voix du gouvernement Bérégovoy, que la France devait réduire de moitié le nombre des exploitants agricoles. Dont acte. Aujourd'hui, les moyens ont mangé les petits et, grâce aux subventions en tous genres allouées par l'Europe, les agriculteurs français vivent beaucoup mieux qu'ils ne veulent le faire croire. Mais le tissu rural s'est étiolé. Les maisons se sont vidées, les écoles et les commerces ont fermé, les médecins sont partis, les services publics ont été restreints comme peau de chagrin. A l'inverse, le nombre d'intervenants administratifs a triplé, passant de 1 administratif pour 10 agriculteurs à 1 administratif pour trois agriculteurs. Nous assistons à une véritable soviétisation de l'agriculture française, un phénomène qui avale une bonne partie des subventions à l'agriculture et qui contribue à augmenter les charges de production et à gêner l'adaptabilité des agriculteurs. Ce ne sont pas les généreuses subventions versées à l'agriculture qui ont sauvé nos campagnes de la désertification, mais les étrangers qui ont profité de la débâcle programmée de l'agriculture française pour récupérer à bon prix de vieilles bâtisses. Mais ces gens qui viennent chez nous pour passer une retraite paisible n'y apportent pas d'avenir. Si l'on n'y prend garde, la campagne française va devenir la Floride de l'Europe. Une niche à retraités qui s'animera un peu au moment des vacances mais abritera plus d'aides-soignantes que d'enfants et de planteurs de choux.

D'un autre côté il est absurde de pointer du doigt les agriculteurs pour des pratiques culturales qui laissent une large place à l'intensivité et à la productivité au détriment de notre santé. Car il ne faut pas oublier que ce ne sont pas les agriculteurs qui décident de la politique culturale, mais des technocrates et des politiciens qui n'ont jamais mis les pieds sur un tracteur en dehors du Salon de l'Agriculture. Si les agriculteurs cultivent des espèces grandes consommatrices d'eau et de produits phytosanitaires, c'est parce que ces cultures sont plus subventionnées que les cultures d'hiver comme le blé ou le colza. Quand on touche 540 euros par hectare de pois irrigué et seulement 300 euros par hectare de blé non irrigué, le choix est simple. N'importe qui ferait la même chose. Et quand une récolte de pommes ou de carottes est refusée par les grossistes et les distributeurs parce qu'au final c'est nous, consommateurs, qui exigeons des fruits et légumes immaculés, on n'a pas le choix, on surtraite la récolte suivante. Tant que l'agriculture française sera dirigée par des technocrates et par des consommateurs qui exigent toujours plus de prix bas et toujours moins de défauts, tant que les anciennes coopératives transformées en groupes agro-alimentaires oublieront leur objectif premier (la défense des intérêts des agriculteurs), nous continuerons à blâmer les agriculteurs. Et nous aurons raison, car ils font partie de la horde des assassins de la terre. Mais n'oublions que nos sommes tous les commanditaire de ce meurtre. C'est donc à nous tous qu'il revient de mettre en place les conditions nécessaires à une agriculture raisonnée et respectueuse de la vie qu'elle est censée alimenter.

Ø     Abaissons les coûts de production.

Ø     Abaissons les charges qui étranglent les agriculteurs comme tous les travailleurs indépendants.

Ø     Supprimons les plafonds minima et maxima de cotisations sociales agricoles qui privilégient les grandes exploitations industrielles au détriment d'une agriculture de qualité.

Ø     Continuons à miser sur la qualité au sein de l’agriculture française, arrêtons la course à la surproduction. Réfléchissons un peu avant de promouvoir telle ou telle production pour s'apercevoir quelques années plus tard qu'il y a surproduction.

Ø     Rétablissons l’équilibre des marges entre producteurs et distributeurs.

Ø     Permettons aux agriculteurs de s’adapter plus rapidement à la demande des consommateurs en limitant les contraintes administratives à la production.

Ø     Favorisons la création de vraies coopératives dont les statuts non modifiables bénéficieront aux agriculteurs adhérents.

Alors seulement les mamelles de la France retrouveront rondeur, fermeté et prodigalité. Pour le plus grand bonheur de tous, pour l'avenir de nos enfants. Et gardons en mémoire qu’après la crise de 1929, Roosevelt a sauvé l’économie américaine grâce à son programme de relance de l’agriculture.

Air. Denrée périssable. Nul ne peut se passer de l'air mais dont tout le monde s'en fout royalement. Etre partout mais passer totalement inaperçu: tel est le problème de l’air, et par-là même, de l’homme. De la naissance à la mort, nous baignons dans l’air, nous vivons en lui et par lui. Et pourtant nous n’avons de cesse de le polluer, de le salir. Un degré de plus à cet immense baromètre du paradoxe humain qui consiste, pour une espèce soi-disant supérieure, à détruire tout ce qui lui est vital. On multiplie les conférences sur l’écologie mais on se jette sur le mobilier en bois exotique. On râle contre les usines qui polluent l’air mais on prend sa voiture pour aller au bout de la rue. On s’indigne de la pollution qui hante les grandes villes mais on se trouve toujours une bonne excuse pour ne pas prendre les transports en commun. On râle contre le prix du carburant mais on ignore le covoiturage.

Bien sûr, différents gouvernements ont pris des mesures destinées à réduire la pollution atmosphérique en ville. Chaque année, quand viennent les grandes chaleurs, les services de l’environnement, ministre en tête, se masturbent le cerveau (vert, pour l’occasion). Ils nous pondent une solution aussi médiatique qu’inefficace face à la pollution de l'air. C'est la pastille verte, le pic de pollution, la limitation de vitesse, la taxation de la circulation en centre ville. Une fois de plus, seuls les riches et les centaines d'exceptions à la règle ont le droit de polluer. Il faut en finir avec cette hypocrisie qui consiste à faire croire aux Français qu'on œuvre pour leur bien-être à grands renforts d'annonces médiatiques et de mesures lilliputiennes. Entre les pics de pollution dont 99% des automobilistes se foutent royalement en se disant que c'est aux autres de faire l'effort, et la chasse aux sorcières visant les véhicules fonctionnant aux huiles végétales, à qui veut-on faire croire que l'environnement est un problème crucial pour nos gouvernements?

On veut nous faire croire que l'écologie est une préoccupation majeure du gouvernement et dans le même temps, une communauté de commune est poursuivie en justice parce que tous ces véhicules roulent à l'huile végétale, et que les gendarmes ont ordre de faire la chasse aux quelques automobilistes qui roulent végétal. Pendant qu'on s'occupe des automobilistes écologiques, des mômes et des petits vieux se font quotidiennement racketter par des voyous.

Ø     Interdisons la circulation intra muros de tout véhicule à usage privatif, exception faite des voitures électriques et véhicules roulant aux carburants verts.

Ø     Favorisons l'établissement des parkings publics ou privés à la périphérie des villes. Parkings dont la surveillance, l'entretien et la gestion seront créateurs d'emplois.

Ø     Obligeons toutes les communes à développer enfin un vrai réseau de pistes cyclables.

Ø     Obligeons toutes les communes à renforcer les dispositifs de transports en commun.

Ø     Obligeons les compagnies publiques et privées de services et de transport en commun à utiliser des véhicules fonctionnant aux carburants verts.

Ø     Abaissons le prix des transports en commun (train, bus, tramway) afin qu'ils soient plus attractifs que l'utilisation d'un véhicule personnel.

Ø     Augmentons la sécurité dans les transports en commun pour y attirer plus de gens.

Ø     Favorisons le développement de points de locations de vélos dans les villes.

Alcool. N’en déplaise aux esprits grincheux, la France possède une indéniable culture de l’alcool. Il n’y a qu'à compter et goûter (avec modération) les délices multiples et variés que nous offrent les vins, apéritifs, liqueurs et autres digestifs issus de chaque région de notre beau pays. Un inventaire à la Prévert aussi long que la liste des plaisirs qui l’accompagnent.

Partant de ce constat, je ne porterai pas de toast en l’honneur de ceux qui veulent noyer dans la lie de la société les adeptes de la plus ancienne tradition française, la gaudriole. Gourmets ou gourmands d’alcool, relevez la tête si vous en êtes capables! Aimer l’espiègle rosé, la blonde alsacienne ou le feu gascon est une preuve d’attachement à la convivialité et à l’art de vivre français. C’est aussi contribuer à la prospérité de l’une des plus importantes et plus nobles activités agro‑alimentaires de ce pays.

Culpabiliser donc, non. Réprimer, non plus. Mais responsabiliser, oui. Halte aux campagnes anti‑alcool du style "tu t’es vu quand t’as bu". C’est débile et sans effet, si ce n’est celui de claquer pour rien l’argent du contribuable. Heureusement les campagnes actuelles sont plus intelligentes.

Comment? J'entends un député, verre de Cognac à la main et chauffeur au pied, qui maugrée que les jeunes ne sont pas assez responsables pour suivre ce genre de conseil. Ben, à mon humble avis, si c'est le cas on le doit à l'exemple que leur donnent leurs aînés. Vu le nombre de bons pères de familles qui prennent le volant après un repas copieusement arrosé, les jeunes n'ont pas beaucoup de leçons à recevoir de nous en matière de responsabilité et d'autodiscipline. Surtout de la part de députés qui bénéficient de l'impunité…

Ø     Renforçons la prévention auprès des jeunes en plaçant gendarmes et policiers sur les parkings des boîtes de nuit. T'es négatif, tu prends ta voiture. T’es positif, tu laisses conduire celui ou celle qui ne l’est pas, ou tu laisses ta caisse sur le parking. Je vous garantis que les jeunes ne mettront pas longtemps à adopter de bonnes habitudes. En plus de ça ils arrêteront de jouer au chat et à la souris avec des flics qu’ils savent postés, alcootest et carnet de contraventions en mains, à trois ou quatre kilomètres de la boîte. Je suis certain que nombreux sont les représentants de l’ordre qui préféreraient faire ce genre de prévention auprès des jeunes plutôt que de leur coller des PV ou de les décoller d'un platane. On est mieux écouté et respecté, en expliquant plutôt qu’en punissant. Hélas, la répression rapporte de la tune à l’Etat tandis que la prévention lui en coûte.

Ø     Autorisons la publicité pour les vins et spiritueux qui représentent une part non négligeable de revenus pour bon nombre d'agriculteurs, de transformateurs et de commerçants.

Ø     Baissons à 0 gramme par litre de sang le taux d’alcoolémie autorisé au volant.

Ø     Trinquons à la santé de ces grands personnages à qui nos impôts offrent un chauffeur en toutes circonstances, même lorsqu’ils sont à jeun.

Alcool (loi sur la protection des mineurs). Sans nul doute la plus bafouée de toutes les lois instituées en France depuis la naissance de la République. Il ne doit pas se passer une minute en France sans qu’un mineur achète ou consomme de l’alcool sans la moindre inquiétude. Car ils ne sont pas nombreux les patrons de bar qui refusent de servir une bière à un mineur ni les supermarchés qui ferment les yeux sur les packs de soft drinks passés en caisse par un môme de 16 ans. Quant aux patrons de boîtes de nuit, n’en parlons pas. Leur chiffre d’affaire aurait trop à souffrir s’ils empêchaient les mineurs qui fréquentent leurs établissements de se chauffer les neurones à grands coups de TGV ou de tequila paf. Que fait la police? Rien, parce qu’elle obéit aux politiques qui ne font rien pour faire respecter une loi qu’ils ont pondu pour se donner bonne conscience. C’est à croire qu’ils n’ont pas de progéniture ou qu’ils préfèrent leur carrière politique à la vie de leurs enfants.

Ø     Nous devons donc promouvoir une loi interdisant la vente d’alcool et de tabac aux mineurs, sauf s’ils sont âgés de plus de 18 ans (c'est de l'humour).

Ø     Nous devons surtout veiller à la stricte application de la loi, en condamnant à de lourdes amendes tout établissement qui viendrait à enfreindre cette loi: amende de 8 000 euros et une semaine de fermeture de l’établissement lors de la première infraction constatée, amende de 80 000 euros et six mois de fermeture en cas de récidive.

Algue. Salade de mer. Un produit dérivé de certaines algues, la gélatine, peut remplacer la gélatine d’origine animale au sein des préparations culinaires. Alors qu’on s’aperçoit que le problème de la vache folle est loin d’être résolu, nous serions ravis et rassurés d'apprendre que les industries agro‑alimentaires, et notamment les fabricants de bonbons, se mettaient à utiliser de la gélatine d’origine végétale.

Allocation chômage. Pognon destiné à soulager le quotidien d’un individu privé d’emploi. Comme le RMI, l’allocation chômage a de plus en plus tendance à pousser ceux qui en bénéficient sur la voie de la passivité, sinon de l’oisiveté. Une dérive due au manque de suivi des demandeurs d’emploi par l’ANPE et les Assedic. Qu'on ne nous dise pas que le chômage est une fatalité et que la gestion des chômeurs est une mission impossible à assurer par l'ANPE et les Assedic. Si tel était le cas, la gestion des chômeurs ne serait pas achetée aux Assedic par des sociétés privées qui y gagnent de l'argent avec des moyens humains et financiers bien inférieurs à ces administrations. Combien de patrons préfèrent se passer de l'ANPE pour trouver l'employé idéal. Combien d'agriculteurs font appel à de la main d'œuvre saisonnière étrangère alors que les chômeurs bénéficient de congés payés ou se plaignent de ne pas trouver de travail? Combien d'emplois stables ont été proposés à des chômeurs par les entreprises de travail temporaires? Tant de paradoxes qui illustrent bien la mauvaise gestion des demandeurs d'emploi par l'administration.

- Fusionnons et réorganisons ANPE et Assedic pour leur donner les moyens d'une plus grande efficacité auprès des chômeurs. Il faut limiter les démarches, dossiers et entretiens qui émaillent la recherche d'emploi et l'accès aux droits des chômeurs. Combien de chômeurs ne cessent de faire des allers et retour entre les deux organismes qui se renvoient la balle pour cause de dossiers interminables et trop complexes. Le regroupement des administrations au sein de Maisons de l'emploi est une belle idée, mais tellement lente et incomplète. Allons donc plus loin, en fusionnant ces organismes afin qu'un conseiller puisse suivre chaque chômeur depuis son inscription au chômage jusqu'à l'obtention d'un emploi, en passant par le versement des allocations, les propositions d'emploi ou de formation et le contrôle d'une recherche effective d'emploi. Ce n'est pas une tâche insurmontable que de gérer des chômeurs de A à Z. Pour preuve, les conseillers en Mission Locale font ça pour les jeunes tous les jours. Mieux, ils s'occupent également des problèmes de logement, de santé, de relations familiales. Le personnel des Assedic et de l'ANPE n'en serait pas capable?

Ø     Contrôlons, grâce notamment à cette fusion, la recherche effective d’emploi réalisée par les chômeurs et les bénéficiaires du RMI. Débusquer les profiteurs cela permet d’aider plus efficacement ceux qui éprouvent de réelles difficultés à aller à la rencontre d’un employeur au travers des CV, des lettres de motivation ou des entretiens d’embauche. Il faut se donner les moyens d’aider les uns, mais aussi de pénaliser ceux qui refusent délibérément de travailler.

Ø     Supprimons le versement de l’allocation chômage en cas de refus d’un emploi décent.

Allocations. Manne financière destinée à soulager le quotidien d’un individu ou d’une famille. Citons en vrac l’allocation chômage, l’allocation parent isolé, les allocations familiales, l’allocation de garde d’enfants à domicile, l’allocation logement, etc... En révisant le système des allocations familiales le gouvernement Jospin avait mis un coup de frein au cycle infernal créé par la multiplication des allocations en tous genres. Dommage qu'on ne soit pas allé plus loin.

Comment ça fonctionne, un cycle infernal? Très simplement. On crée une allocation pour venir en aide à une certaine catégorie de personnes. Pour financer cette allocation, on est obligé d’augmenter les impôts existants, qu’ils soient directs (impôt sur les revenus..) ou indirects (TVA, taxes sur les carburants, taxes sur le tabac, etc...). On peut aussi créer de nouveaux impôts. Mais cette augmentation d’impôts pénalise une autre catégorie de personnes pour lesquelles on va créer une nouvelle allocation, laquelle sera financée par une nouvelle augmentation d’impôts. Et ainsi de suite jusqu’au moment où l’Etat paie à chaque citoyen (sous forme d’allocations) le logement, la bouffe, les fournitures diverses, les transports, les assurances, la crèche, les études, les loisirs, le cercueil et le paradis. Tandis que les revenus de chaque citoyen ne lui servent qu’à payer ses impôts. En clair, ça s’appelle le communisme. Et on sent comme un frisson sibérien nous parcourir le dos quand on voit l'état de délabrement dans lequel se trouvent les anciens pays du bloc soviétique.

On l’a vu en 97, tous les Français sont d’accord pour revoir le système des allocations familiales, en passant par la suppression du versement de ces prestations aux familles les plus aisées. Une preuve que le civisme n’est pas tout à fait éteint dans notre beau pays. Une preuve aussi que le mot fraternité n’est pas totalement effacé de nos consciences. Par contre nous avons assisté à une levée de boucliers dès que l’AGED a été prise dans le collimateur du gouvernement. Pourquoi? Parce qu’on demande aux familles qui emploient une nounou de payer la moitié des charges salariales et patronales. Mais après tout, pourquoi un employeur, en l’occurrence une famille, devrait‑il être exonéré des charges salariales et patronales alors que les autres employeurs sont obligés de payer la totalité de ces même charges? Est‑ce cela, l’égalité des citoyens? Sans compter que ces familles aisées, dont les revenus sont très éloignés du SMIC, perçoivent l’AGED grâce aux impôts versés par toutes les familles françaises, y compris les plus modestes. Pas très équitable tout ça.

Ø     Soumettons toutes les allocations à conditions de ressources et instituons des tranches d’allocations comme il existe des tranches d’imposition. Ainsi l’Etat serait un peu plus équitable dans ce qu’il distribue, de même qu’il essaie de l’être dans ce qu’il nous prend.

Ø     Limitons certaines allocations telles que les aides au logement afin que l'on ne retrouve plus ces situations stupides où, par exemple, le montant de l'allocation de logement est supérieur au loyer concerné.

Ø     Enfin, envisageons de minorer ou supprimer toutes les allocations. Pour cela il faut impérativement diminuer la pression fiscale (directe et indirecte) exercée sur les familles. Car c’est cela, et non la multiplication des allocations, qui soulagera le budget des familles, relancera la consommation et l’emploi.

Amérique latine. Continent pillé puis abandonné à sa misère par les grandes puissances industrielles. Si plusieurs pays sud‑américains croulent sous les problèmes liés à la drogue (guérilla, corruption, criminalité, etc..), ils le doivent à la volonté des puissances industrielles de maintenir cette situation.

Chacun sait que la drogue est une source de financement des partis politiques dans tous les pays du monde. Et ceci ne laisse malheureusement pas augurer d’un règlement du problème de la drogue en Amérique Latine au cours des années à venir! La misère et les guérillas continueront donc d’être le lot quotidien des peuples d’Amérique Latine. Pourtant ces pays possèdent une richesse humaine et un potentiel économique extraordinaires. Ne reste que la volonté politique des grandes puissances industrielles d’aider ces pays plutôt que de piller leurs richesses. Seule une aide réelle au développement économique et social de l’Amérique Latine assurera à cette partie du monde une stabilité politique et un essor économique, lesquels permettront en retour aux grandes puissances industrielles de s’ouvrir de nouveaux marchés et donc d’assurer leur propre croissance économique. Il est grand temps de remplacer les intérêts économiques par l'intérêt des peuples. En mettant peu à peu en place des dirigeants anti-USA, l'Amérique du Sud nous adresse un message de ras-le-bol et nous prévient de sa volonté d'émancipation. Considérons donc les pays d'Amérique latine comme des partenaires et non comme des enfants ou pis, des esclaves. Tout le monde y trouvera son compte. Tout le monde sauf les marchands de drogue et les hommes politiques qu’ils financent généreusement.

Amour. Ce que nous espérons tous, et que nous sommes de moins en moins capable de donner. Il n’est qu’à écouter le quidam parler de l’âme-sœur idéale: "Il faut qu’elle soit comme ci, comme ça, qu’elle ait ceci et cela, qu’elle m’aime, qu’elle m’apporte ceci, me donne cela, me fasse sentir comme ceci, et cetera".

Ø     Pensons un peu plus à ce que nous pouvons apporter à l’autre et moins à ce que l’autre doit nous apporter.

Anglais. Langue trompeuse. Dire que l'anglais est une langue universelle revient à oublier un peu vite qu’à travers le monde les personnes parlant le mandarin, l’arabe, l’espagnol ou le portugais sont aussi  nombreuses que celles qui parlent l’anglais (mandarin: 975 millions, espagnol: 392 millions, arabe: 225 millions, portugais: 184 millions, anglais: 478 millions).

Ø     Cessons de croire que l’anglais est une langue universelle.

Angleterre. Patrie du paradoxe.

Les Anglais envoient des troupes en Irak pour mettre fin au règne du méchant dictateur et restaurer la liberté et l'espoir. Mais ils jettent dans leurs propres geôles les Irlandais qui ont l’outrecuidance de réclamer la totale indépendance de la verte Erin, après 800 ans de colonisation et de brimades.

Les Anglais interdisent l'utilisation de la cravache en équitation mais continuent d'admirer et pratiquer la chasse à courre.

Les Anglais mettent votre chihuahua en quarantaine pour six mois, de peur que cette malheureuse bête d’à peine une livre ne contamine tous les chiens de l’île. Ces mêmes personnes ne se gênent pas pour inonder l’Europe entière de viandes gonflées à bloc du virus de l’encéphalopathie spongiforme bovine.

Les Anglais adorent la France, ses vins, sa gastronomie. Ils colonisent le Sud-ouest à coups de centaines de milliers d'euros mais ne se mêlent pas à la population locale, ne font guère d'efforts pour parler français, affublent leurs véhicules avec conduite à droite de plaques françaises et par dessous tout, persistent à bénéficier de la CMU alors que leurs revenus sont très supérieurs au SMIC.

Le gouvernement anglais veut le beurrier du Commonwealth, le beurre américain et l’argent du beurre européen. En clair, les Anglais veulent bénéficier de tous les avantages de l’Europe tout en refusant de se plier aux exigences qui les accompagnent. D’un point de vue économique et moral, nous avons tout intérêt à ce que l’Europe se construise le plus rapidement possible. Ne serait ce que pour contrer le totalitarisme des Etats‑Unis et la puissance économique grandissante des pays du sud‑est asiatique. Mais une fois encore l’Angleterre nous la joue perso. Au lieu de jouer à fond la carte de l’Europe et de la préférence communautaire, l’Angleterre bouffe à tous les râteliers. L’Angleterre fait partie de la Communauté Economique Européenne, mais nous impose maintes et maintes conditions exceptionnelles. Comme par exemple de conserver ses liens économiques avec les pays du Commonwealth. Ce qui lui permet entre autre d’inonder l’Europe d’agneaux importés d’Australie et de Nouvelle‑Zélande, et de mettre sur la paille les éleveurs européens. Et que dire des liens "privilégiés" que l’Angleterre entretient avec les Etats-Unis? Ces liens qui "obligent" l’Angleterre à se taire chaque fois que les Yankees balancent des bâtons dans les roues de la construction européenne. En son temps De Gaulle était contre l’idée d’inclure l’Angleterre à la Communauté Economique Européenne. On s’aperçoit aujourd’hui qu’il n’avait pas tout à fait tort. Je n’éprouve aucune aversion envers les Anglais dont j'admire l'humour, le flegme, la mode, la musique, la littérature et le whisky.

Ø     Demandons aux Anglais de choisir leur camp. Soit ils optent à 100% pour l’Europe, soit ils se retirent du jeu européen.

Animaux. Etres humanitaires. En détenant le record du nombre d’animaux domestiques par habitant, la France prouve l’importance de ces derniers dans la vie quotidienne de l’homme. A ceux qui crient à la folie ou qui se rient des propriétaires d’animaux domestiques, je répondrais simplement que, Brigitte Bardot mise à part, les personnes qui aiment les animaux sont aussi celles qui font preuve d’amour et de compassion envers les hommes. Je ne crois pas me tromper en affirmant que la majorité des personnes qui œuvrent au sein des associations humanitaires et de celles qui les soutiennent sont aussi celles qui militent pour le respect et le bien‑être de nos compagnons à poils et à plumes. Ajoutons enfin que les animaux font souvent preuve de plus de qualités humaines que les êtres dits supérieurs.

D’un point de vue plus matérialiste, soulignons que la "folie" des Français pour les animaux domestiques génère une activité économique considérable, ce qui n’est pas anodin à une époque où le chômage atteint le rang de catastrophe nationale.

Annualisation du temps de travail. Optimisation incontournable du travail. Avec le développement et le renforcement du travail à temps partiel (à ne pas confondre avec la réduction du temps de travail), l’annualisation du temps de travail est l’une des clés de la lutte pour l'emploi. Les syndicats doivent ouvrir un peu les yeux: les entreprises du secteur privé ne sont pas l'Etat: leur pérennité dépend du marché et  de leur compétitivité, non des impôts. Elles entreprises n'ont pas les moyens de payer du personnel intérimaire ou des milliers d’heures supplémentaires lorsqu’il y a des coups de bourre, puis de payer des gens à ne rien faire lorsque leur activité diminue. Par la souplesse de travail qu'elle apporte, l’annualisation du temps de travail est un élément primordial pour la sauvegarde de notre économie.

Ø     Instituons l'annualisation du temps de travail Fixons en les limites telles qu'un nombre maximum annuel d'heures de travail compagne et un plafond hebdomadaire d’heures de travail (70 heures maxi).

Ø     Encourageons les négociations menées au sein de chaque entreprise afin de permettre à l’annualisation du temps de travail d’atteindre son double but: la compétitivité des entreprises françaises face aux dragons asiatiques et la sauvegarde des emplois en France.

Antarctique. Ex‑terre vierge qu’il serait bon de nettoyer et de rendre entièrement à la nature en y interdisant toute présence humaine, commerciale et touristique.

Anti. Il y a les anti-avortements, les anti-LePen, les anti-droite libérale, les anti-bobos, les anti-communistes… C'est bien joli d'être anti-ceci ou anti-cela, de critiquer, de pester contre les uns ou les autres. Mais à force d'être anti-tout, on attend, on n'avance plus, on bloque tout et on fait de son monde une antiquité. Comment peut-on se présenter à une élection en ayant pour seul programme le fait d'être anti-quelque chose? Il n'y a rien de plus stupide que de prétendre vouloir faire avancer la société en n'ayant d'autre idée que de s'opposer à quelque chose plutôt que de proposer une alternative constructrice.

Ø     Arrêtons de râler sans arrêt du fond de nos fauteuils d'assistés et proposons, bougeons, avançons. Et si nous échouons à construire le paradis, nous aurons au moins gravit une marche.

Ø     Ignorons ceux qui s'opposent à nous pour nous concentrer sur ce que nous pouvons proposer de positif.

AOC et autres labels. Appellations d’origines incontrôlées. Savez-vous que pour obtenir un label, un produit alimentaire doit seulement être transformé dans la région de transformation dudit label ? C’est ainsi que des foies gras produits en Hongrie et transformés en France prennent l’appellation " Foie gras du Sud-Ouest ". C’est ainsi que du lait de chèvres italiennes et transformé en France prend l’appellation de fromage français. Ce ne sont là que des exemples parmi tant d’autres. A quoi bon défendre le particularisme régional si la notion de terroir est ainsi bafouée?

Ø     Donnons un sens réel aux labels et autres appellations d’origine contrôlée, et protégeons l’agriculture de qualité en soumettant l’obtention d’un label ou d’une appellation à la production et à la transformation des produits sur le terroir de labellisation. Simple question de respect du consommateur et des traditions régionales.

Armée. Organisation destinée à assurer la sécurité d’une nation et donc de ses ressortissants, où qu’ils se trouvent dans le monde. "Si vis pacem, para bellum". Si tu veux la paix, prépare la guerre: cet adage, que nous livra ce bon vieux Flavius Vegetius Renatus, possède toujours sa part de vérité. Même si la tolérance, la sagesse, la compassion, la compréhension et le dialogue garantissent mieux la paix qu’un million d’hommes armés jusqu’aux dents. En ces temps de paix, et tandis que nous avançons lentement vers un état européen garant d’une certaine stabilité politique, il est indéniable qu'une armée de métier est à même d'assurer son rôle de défense de la nation. Mais, toute paix étant relative, cela ne peut se faire qu’à trois conditions:

Ø       Maintenons le matériel et les hommes à un haut degré de technicité. Alors que les industries françaises de l’armement produisent des matériels ultra performants et de grande qualité, il est effrayant de constater que beaucoup de régiments français doivent se contenter de matériels vétustes, pour ne pas dire antiques.

Ø       Agissons avec plus de conviction à la création d'une armée européenne. Cela assurera à l'Europe la stabilité politique et l'inviolabilité de la démocratie indispensables pour éviter les querelles qui ont jeté les Balkans dans une guerre fratricide. Cela permettra également à l'Europe d'asseoir son influence dans le monde, de calmer les ambitions belliqueuses américaine et russe. Bien entendu cela ne pourra se faire que le jour où tous les états de l’Union Européenne auront réussi à instaurer entre eux une parfaite entente politique. A nous, citoyens européens, de pousser nos gouvernements à œuvrer dans ce sens.

Ø       Donnons à l’armée les moyens de se faire respecter. Nous ne devons plus accepter que nos soldats puissent servir d’otages à des assassins ou soient obligés d’assister sans broncher à des génocides perpétrés par des débiles sanguinaires. Qui plus est lorsque ces soldats servent sous la bannière de l’ONU. Nous devons permettre à nos soldats de défendre leur vie et celle des civils (français ou étrangers), où qu’ils se trouvent dans le monde. Mais une fois encore cela dépend de la volonté politique. Malheureusement il semble que la volonté politique soit de suivre l’ONU lorsque celle‑ci baisse sa culotte devant les apprentis dictateurs. Fut-ce au prix de milliers de vies d’hommes, de femmes, d’enfants. Et de soldats français. Des morts que les politiciens déplorent en public mais dont ils se foutent royalement en privé. Nous en avons eu la preuve lors des conflits qui ont ébranlé les Balkans, le Rwanda, le Zaïre et le Congo, l'Afghanistan, le Liban...

Armes. Un gouvernement a eu l'excellente idée de recenser les armes de poing, les armes de guerres et autres armes automatiques. Le problème est que les carabines et fusils de chasse ont été oubliés dans l'action. Or une arme de chasse fait autant de dégâts, si ce n'est plus, qu'un colt 45. J'en veux pour preuve les dizaines de morts dus, chaque année, aux accidents de chasse. Sans compter les déséquilibrés qui flinguent parents, voisins, amis ou simples passants à coups de chevrotines.

Ø     Soumettons à un test psychologique tout candidat au permis de chasse ainsi que tout nouveau membre d'un club de tir.

Ø     Interdisons toute détention d'arme de chasse en dehors des périodes d'ouverture. On peut aisément imaginer la création de dépôts militaires où toutes les armes de chasse seraient conservées en dehors des périodes d'ouverture.

Ø     Interdisons toute détention d'armes, quelle qu'elle soit, à toute personne qui a fait preuve d'acte de démence, de violence ou de menaces de violence envers autrui.

Artisanat. 3 millions d’actifs, 1 million d’emplois créés contre 1 million d’emplois perdus dans les grandes entreprises. Et tout ça sans passer par la mirifique case des subventions publiques à l'implantation d'usines.

Ø     Diminuons significativement la pression fiscale et sociales sur les artisans, les commerçants, les PME et les agriculteurs. Car à l'heure où les grandes entreprises délocalisent en masse et enrichissent de dividendes des actionnaires grassouillets plutôt que de réinvestir dans l'outil de production, les travailleurs indépendants et PME sont les seuls qui créent des vrais emplois durables et maintiennent le tissu économique et social de la France.

Artistes. Hybride de génie et de folie. De Dali à Michael Jackson, de Picasso à Madonna, ces gens‑là nous prouvent que, même touché par la grâce du génie, l’homo sapiens est loin d’être la créature parfaite. C’est à croire que les neurones humains ne supportent pas les éclairs de génie. Problème de surtension? Malgré tout, les grands artistes ont cet avantage de nous faire rire ou pleurer, réfléchir ou rêver, mais de ne jamais nous mettre en danger. Car ces fous-là ne commandent pas une armée.

Assemblée Nationale. L'Assemblée Nationale représentative du peuple français? Mon œil! Constituée en majorité d'énarques et de représentants des hautes classes sociales, l'Assemblée Nationale est moins représentative des Français que ne l'étaient les Etats Généraux au Moyen Age. Regardez bien les bancs de l'Assemblée Nationale. Où sont les représentants des jeunes? Où sont les représentants des classes moyennes? Où sont les représentantes des femmes? Où sont les représentants de cette France blacks-blancs-beurs tant vantée à droite comme à gauche? Quand en plus on constate que la majorité de députés sont fonctionnaires ou ont dépassé l'âge de la retraite, on croit rêver: si l'Assemblée Nationale représentait réellement le peuple, cela signifierait que la France compte 31 millions de fonctionnaires, 31 millions d'énarques et 20 millions de gens de la haute et 40 millions de retraités. Un vrai cauchemar!

Ø     A l'heure où l'on peine à appliquer la loi sur la parité hommes-femmes, commençons par instituer une parité sociale au sein du parlement. Cela, ça n'est pas à l'Etat de le faire. Mais à nous, simples citoyens, en refusant d'installer au parlement des énarques et des dynasties politiques pour présenter des candidats qui nous ressemblent, qui nous comprennent réellement parce qu'ils vivent comme nous. Bref, des candidats qui bossent pour nous tous.

Associations humanitaires. 

En principe les associations humanitaires sont ouvertes à tous et à toutes. En principe seulement puisque dans la plupart des cas les associations humanitaires opèrent un tri sévère parmi les bénévoles qui se présentent à leurs portes. On rejette donc gentiment (humanitaire oblige) ceux qui n'apparaissent pas "intéressants", tout en "acceptant" leurs cotisations. En principe encore, les membres des associations humanitaires sont tous bénévoles. En principe seulement car il s’avère que certains bénévoles n’ont de bénévole que le nom. Malgré l’affaire de l’ARC, certains présidents d’associations humanitaires continuent de bénéficier de larges indemnités de fonction et privilèges associés. Et bien entendu nul ne s’en émeut. En principe enfin, les associations humanitaires interviennent partout où la population a besoin d'aide matérielle ou d'appui technique. Hélas, la multiplication du nombre de populations en détresse à travers le monde oblige à faire un choix. Autrefois ce choix dépendait de l’urgence ou de la gravité des situations. Aujourd'hui  ce choix dépend de la couverture médiatique dont bénéficient les situations. Les associations humanitaires semblent plus attachées à assurer leur publicité et donc la collecte de fonds plutôt que d'intervenir efficacement auprès des populations. Autrefois les volontaires des associations humanitaires se mettaient en danger pour mener à bien leur mission, même si les journaux ne parlaient pas toujours d’eux. Cela leur valait parfois la prison ou une conduite accompagnée jusqu’à la frontière. Parfois même la mort. Aujourd’hui on retire ses troupes d’une région dès que les nuages pointent à l’horizon. Puis on attend que la tempête passe et on revient pour compter les morts, pour panser ceux qui ont pu survivre malgré tout, et pour distribuer plus interviews que de médicaments. Il faut reconnaître que l’ONU et les grandes puissances économiques traînent souvent les pieds lorsqu’il s’agit d’aller garantir la sécurité des "humanitaires" dans les régions du globe dépourvues de tout intérêt économique. Mais tout de même. Quand on confond à ce point don de soi et don médiatique, il y a comme un cheveu dans la soupe humanitaire.

Ø     Interdisons le versements d'indemnité aux membres du conseil d’administration ou du bureau d’associations à but humanitaire. De même, interdisons le versement de frais de représentativité. Cela permettra aux vrais bénévoles d'avoir les moyens d'agir.

Ø     Créons une Autorité de Contrôle des Associations Humanitaires, à l'instar de la Commission des Opérations Boursières ou du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Et donnons lui les moyens de punir toute personne qui se sert d'une association humanitaire pour arrondir ses fins de moyens en l'obligeant par exemple à rembourser au double l'argent détourné.

Ø     Permettons à chaque bénévole, chaque membre d'association, chaque Français puisse accéder à la comptabilité des associations humanitaires.

Ø     Obligeons les associations humanitaires à rendre compte publiquement de chaque action menée, tant au niveau qualitatif qu'au niveau financier.

Par le biais de l’Office Humanitaire de la Communauté Européenne (ECHO), l’Europe a investi 653 millions d’euros en 2005 dans les actions humanitaires. Une grande partie de cet argent a été versée aux associations humanitaires européennes pour des actions qui ont eu lieu aux quatre coins du globe. Mais pour chaque action subventionnée, ECHO étudie auparavant avec minutie la gestion des associations, leurs besoins, les actions précédemment menées et les résultats obtenus. On a même vu Madame Emma Bobino, alors commissaire européen à l'action humanitaire, se rendre sur place pour comptabiliser les besoins réels des populations et faire en sorte que les aides de l'Europe leur parviennent directement.

Ø     Incitons les collectivités locales et les administrations qui subventionnent des associations humanitaires à suivre l'exemple de l'Europe. Une association humanitaire n’est ni une entreprise privée ni une secte. C’est, ou ce devrait être, un milieu ouvert à tous et à toutes, avec tous les droits de regard et d'ingérence que cela implique. Faut‑il créer une loi pour instituer une réelle transparence des associations humanitaires? Non, car la France est (en principe) un pays de libertés. Laissons donc aux associations humanitaires la liberté de prouver que l’humanitaire n’est pas un vain mot.

Ø     Enfin, ne nous contentons pas de participer aux grands messes médiatiques que sont le Téléthon ou le formidable élan de générosité qui fit suite au tsunami. Il est très facile de verser un peu d'argent à ces occasions et de vanter sa participation à tant de générosité. Il est très facile de participer à la tournée des enfoirés tout en dormant et mangeant dans des hôtels chicos. Il est très facile d'acheter un DVD au profit des Restos du cœur. Mais où est le mérite quand tous les autres jours de l'année on passe à côté d'un clodo sans y prêter attention ou qu'on laisse mourir une petite vieille dans la solitude de l'appartement du dessous?

Assurance. Acte de prévoyance qui permet aux souscripteurs d’être moyennement indemnisé en cas de sinistre tout en permettant aux compagnies d'assurance, aux courtiers et agents généraux de réaliser de bons bénéfices. Franchement, quand on jette un coup d'œil sur les bilans des compagnies d’assurance et le niveau de vie des assureurs, on a beaucoup de mal à les croire quand ils nous racontent que le secteur connaît les affres de la crise.

Prenons l’exemple des catastrophes naturelles: ce secteur rapporte plus de 763 millions d’euros aux compagnies d’assurances. Pourtant, c’est la Caisse Centrale de Réassurance, un organisme public, qui prend en charge 88% du montant total des remboursements de sinistres dus aux catastrophes naturelles. Soit environ 3,5 milliards d’euros. Nous Versons aux compagnies d’assurances d'importantes cotisations pour les dégâts dus aux catastrophes naturelles. Ces mêmes compagnies engrangent des bénéfices énormes sur ces cotisations. Mais ce sont nos impôts qui servent aux remboursements de ces dégâts. Autrement dit, nous payons deux cotisations d’assurance "catastrophes naturelles":

- la première, directe, qui sert à gonfler les comptes en banque des assureurs,

- la seconde, par le biais des impôts, qui sert réellement à nous assurer.

Ø     Donnons à l'Autorité de Contrôle des Assurances et Mutuelles un réel pouvoir de sanctionner les agents, courtiers et compagnies indélicats. A l'heure actuelle l'ACAM n'occupe qu'une position de médiateur entre assurés et assureurs. Les litiges concernés sont si nombreux qu'il y a huit semaines d'attente avant de voir un dossier traité. Et pour quel résultat? Les compagnies se fichent des remarques de l'ACAM puisqu'il ne s'agit que de remarques. Pour changer, ce sont les assurés qui trinquent. Quand l'ACAM aura enfin le pouvoir de sanctionner toute dérive des assureurs, la conduite de ceux-ci sera plus claire et moins propices aux soupçons.

Ø     Instituons une politique équilibrée en matière de gestion des dégâts liés aux catastrophes naturelles. Il est temps que l’Etat, c'est à dire nous-même, cesse de servir de pompe à fric pour les compagnies d’assurances. L'argent ainsi économisé serait bienvenu au sein des hôpitaux, des écoles et des maisons de retraite.

Assurance jeune conducteur. Un des multiples moyens qu’ont trouvés les compagnies d’assurances de nous pomper un peu plus de fric. Selon un prétexte fallacieux qui veut que les jeunes conducteurs aient d’énormes chances (si l’on peut dire) d’être victimes ou responsables d’accidents, les compagnies d’assurances infligent une énorme surprime à leurs parents. Ladite surprime étant bien entendu applicable à chaque véhicule qu'emprunte le débutant. Ce qui interdit à tout nouveau conducteur d'élargir son expérience de la conduite.

Ø     Créons une assurance jeune conducteur qui soit propre à celui-ci et non liée à un véhicule, afin de permettre à tout jeune conducteur de conduire indifféremment la voiture de papa, de maman, de tatie Valentine, de papy Paulo, ou de la petite copine.

Prix du carburant. Un bon moyen de financer la baisse de l’impôt sur les revenus. Quand on sait que plus de 80% du prix du carburant coule à flots dans les caisses de l’Etat, on comprend aisément la tendance des gouvernements successifs à augmenter le prix de l’essence. Faut vraiment nous prendre pour des imbéciles pour croire que nous allons accepter longtemps le petit jeu qui consiste à augmenter de 10% le prix de l’essence pour pouvoir nous annoncer fièrement qu’on nous diminue l’impôt de 0,01%, ou encore de nous annoncer une baisse de la taxe d'habitation sur 6 ans alors que dans le même temps le prix du gasoil va augmenter de 50%. D’autant plus qu'au final, nous récupérons moins d’un côté ce qu’on nous pompe (c’est le cas de le dire) de l’autre.

Ø     Arrêtons de mettre la hausse du prix du carburant sur le dos des pays membres de l'OPEP quand on sait que cette hausse de prix à la pompe profite à 80% à l'Etat et que les bénéfices de Total en 2004 ont été de 9 milliards d'euros.

Augmentation de la TVA. Un bon moyen de financer (largement) la minuscule baisse de l’impôt sur les revenus. La chose a été décidée par la gouvernement Juppé et fortement critiquée par l’opposition du moment. N’empêche que le gouvernement Jospin a oublié de ramener la TVA à son taux d'origine. Et voulait en même temps que nous relancions la consommation. Décidément on nous prend vraiment pour des imbéciles. Heureusement que pour s'en sortir, les Français tiennent mieux leur budget que les Ministres des Finances.

Ø     Diminuons le taux de TVA afin de relancer la consommation. Une TVA plus basse, c'est plus de consommation, et plus de TVA qui rentre dans les caisses de l'Etat. En marketing, on appelle ça le coefficient d'élasticité du prix. Un prix trop élevé, l'élastique casse, la consommation chute et les bénéfices aussi. Un prix plus bas augmente la consommation, donc le volume des ventes et les bénéfices. Pour comprendre ça, y a pas besoin d'avoir usé ses caleçons de soie sur les bancs d'une école centrale.

Automobile. Cercueil ambulant, voiture à pédales (douces), guillotine à motards, résidence secondaire, attribut d'une virilité aussi stupide qu'exacerbée. Comment se fait-il qu'un être humain normal devienne complètement déjanté dès qu’il pénètre dans sa voiture. Le frêle jeune homme qui vient d’avoir son permis se transforme en un fou du virage au frein à main dès qu’il monte dans sa Golf. La petite bonne femme posée devient une véritable harpie dès lors qu’elle prend place dans sa Twingo vert caca d'oie. Et le bon père de famille devient un gros con dès qu’il met les pieds dans son Scénic climatisé. Dès lors, roulant à 200 Km/h sur l’autoroute, il crible d’appels de phares et de coups de Klaxon le petit gars qui, sombre idiot qu’il est, double un camion tout en respectant la vitesse limitée.

En matière d’infraction au code de la route, le montant des amendes est proportionnel à la gravité de la faute commise. Sauf pour les députés, les riches et les jeunes des banlieues qui bénéficient d'impunité diplomatique, d'avocats aussi brillants que chers, d'une volonté politique de fermer les yeux pour acheter une paix sociale synonyme de réélection. Dans un pays qui a l'Egalité pour bannière, il est révoltant de constater que seuls les honnêtes gens subissent au quotidien une pression policière destinée à ramener du liquide dans les caisses de l'Etat. On en a marre de ne pouvoir faire un tour de roue sans risquer amendes et perte de points en cascade quand des milliers d'autres roulent en toute impunité sans permis, sans assurance, sans contrôle technique, quand ce n'est pas en voiture volée. Bref, en matière d'automobile comme en matière de fiscalité ou de politique sociale, on en a marre d'être des vaches à lait sans cesse vampirisées au profit des privilégiés et de tous ceux qui se moquent de la loi.

Ø     Traitons tous les infractions au Code de la Route de la même façon, quel qu'en soit l'auteur. La pression sécuritaire doit reposer sur tous de façon identique si nous voulons qu'elle soit acceptée par tous.

Ø     Pour être totalement juste, modulons les montants des amendes encourues en fonction des revenus de la personne qui a commis l’infraction. Un smicard qui doit payer 250 euros d'amende pour une infraction ne recommencera pas de sitôt. Mais un type qui gagne dix fois le SMIC n’en aura cure. Ne définissons plus les amendes en euros mais en pourcentage des revenus.

Ø     Modulons le montant des amendes encourues et appliquées en fonction des revenus de la personne incriminée. Il ne faut plus définir les amendes en euros mais pourcentage du revenu. Cela mettrait tous les Français sur un pied d’égalité vis à vis de la justice, une fois n’est pas coutume. 

Ø     Adaptons le code de la route aux nouvelles conditions de circulation. Les voies de circulation françaises ont connu une nette amélioration durant ces vingt dernières années: suppression des points noirs, sécurisation des carrefours, rectification du tracé des routes, construction d'autoroutes. Dans le même temps, la sécurité passive et active des véhicules s'est renforcée. L'instauration et le renforcement du contrôle technique ont obligé les automobilistes à entretenir leurs véhicules. Paradoxalement les limitations de vitesse n'ont pas suivi cette évolution. Au contraire, elles ont souvent été revues à la baisse et les différents panneaux se sont multipliés le long de nos routes. Qui peut aujourd'hui parcourir 20 kilomètres sur route sans être obligé de régler son pas sur celui des panneaux rencontrés, au risque de tomber dans le panneau de la maréchaussée? 90, 70, 90, 50, 90, 45, 60… Il faut être réellement sur le qui vive si l'on ne veut pas perdre des points. En Allemagne la vitesse est libre sur certaines autoroutes, sans que l'on ait à déplorer plus d'accidents. En Belgique, certaines avenues sont limitées à 70, avec un même résultat. Augmentons les limitations de vitesse (160 sur autoroutes, 130 sur routes aménagées à 4 voies, 110 sur route) tout en étant bien plus sévère envers ceux qui ne respecteraient pas ces limitations: 4 points et 20% du revenu mensuel pour les petits dépassements. 6 mois de retrait de permis, 100% du revenu mensuel et une semaine de prison ferme pour un délit de grande vitesse.

Ø     Plaçons des caméras aux carrefours dangereux afin de sanctionner tous les abrutis qui ignorent royalement les signaux tricolores aux mépris de leur propre vie et de celles des autres usagers.

Ø     A l'instar de nos amis Irlandais, faisons preuve d'intelligence et d'altruisme. Respectons les autres usagers de la route, faisons preuve de civilité et d'amabilité, et cessons de nous comporter en dictateur fou dès que nous prenons le volant.

Ø     Rendons obligatoire le port du gilet fluorescent la nuit et l'hiver pour les cyclistes et cyclomotoristes. Nous garantirons alors la vie de tous ces enfants et adolescents que des parents inconscients met en danger permanent en les laissant prendre le chemin de l'école avec des vêtements sombres.

Ø     Déplaçons les radars fixes et mobiles aux abords des écoles, des points noirs, des hôpitaux et des centres-villes. Là ils justifieront pleinement leur implantation. Le ministre de l'intérieur qui fera ça pourra alors vanter les mérites des radars sans passer pour un faux derche. Il faut vraiment prendre les Français pour des cons pour oser affirmer que des radars implantés sur des lignes droites dégagées ou des autoroutes sont là pour assurer la sécurité des Français. Quand on voit le pognon que ça rapporte à l'Etat, on comprend très bien pourquoi on a investi tant d'argent dans les radars et si peu dans la lutte contre les maladies nosocomiales qui tuent deux fois plus que la route…

Ø     Reversons aux départements la moitié des 300 millions d'euros rapportés par les radars. Après tout, l'Etat a délégué l'entretien et l'amélioration des routes aux départements. Il apparaît normal que ceux-ci puissent bénéficier de la manne financière des radars.

Ø     Remettons policiers et gendarmes sur la route plutôt que de les planquer dans un break ou derrière un arbre radar en main. Quand on voyait des gendarmes, on levait le pied immédiatement. Aujourd'hui on roule en espérant ne pas se faire prendre et on reçoit une amende 2 mois plus tard. Deux mois durant lesquels on a pu se tuer ou tuer la famille qui arrivait ne face.

Ø     Instituons la gratuité des autoroutes. Les infrastructures routières les plus sûres ne doivent pas être réservées aux seules personnes ayant les moyens de payer. La sécurité routière relève du domaine public, elle doit être accessible à tous sans distinction de moyens. L'autoroute A20 est gratuite sur près de 300 kilomètres entre Vierzon et Souillac, pourquoi ici et pas ailleurs. Plutôt que de gaspiller l'argent du contribuable dans la construction d'autoroutes inutiles comme l'A51 (Grenoble-Sisteron), plutôt que de gaspiller l'argent du contribuable dans la réfection d'infrastructures en parfait état juste parce qu'il faut utiliser les subventions, offrons la sécurité à tous. Prétexter que l'argent des péages sert à construire et à entretenir les autoroutes est une fumisterie. Si l'on suit ce résonnement, nous devrions mettre un péage sur chaque route de France, de la plus grande nationale au plus petit chemin vicinal.

Autrui. Celui ou celle dont on attend tout, à qui l’on ne veut du bien que dans les grandes occasions et sur qui nous rejetons les griefs de nos propres erreurs.

Ø     A chaque battement de notre cœur, regardons l’autre, écoutons le, aimons le. Nous y gagnerons la paix de tous et de chacun. Et en premier lieu la notre.

Avortement. Même s'il apparaît évident pour tout être censé dans son cœur et dans son esprit que l'avortement demeure une solution radicale à n'envisager qu'en dernier recours, il est indispensable de maintenir ce droit fondamental des femmes à disposer de leur vie et de leur corps. Les commandos anti‑IVG ne sont qu’un ramassis de nazillons qui, sous prétexte de sauver des vies, laissent libre court à leurs pulsions violentes. J’admets que l’on puisse envisager l’avortement comme une atteinte à la vie. Mais j’estime qu’expliquer, tenter de convaincre, aider à trouver une meilleure solution vaut toujours mieux que la violence. Il est fort triste de trouver au sein de ces meutes imbéciles des curés qui sont censés prêcher la tolérance et la compréhension. Tous ces rabougris du bulbe qui veulent imposer leur opinion par la violence ne devraient pas bénéficier de l’indulgence de la justice. Mais une fois de plus, nos dirigeants tentent de ménager la chèvre et le chou, histoire de s'attirer les faveurs électorales des deux camps. Pourtant chaque politique, qu’il soit de droite ou de gauche, devrait être fier de n’avoir pas reçu le vote des esprits intolérants qui constituent les commandos anti‑IVG.

Promouvons au maximum tous les moyens de contraception (masculins et féminins) afin d’éviter aux femmes d’avoir recours à l’avortement. Ne limitons pas la communication aux seuls jeunes, ni au seul préservatif. Un préservatif peut craquer et un second moyen de contraception (pilule, spermicide, pilule du lendemain…) entraîne moins de désagréments qu'un avortement. L'information doit passer par les écoles où il serait bon de rappeler régulièrement aux élèves les différents moyens de contraception, les facs, les médecins, les pharmacies, les hôpitaux, les services sociaux, les médias et surtout les parents et grands-parents.


Banlieues. Zones de grande préoccupation électorale. Chaque année les actes de violence augmentent dans les banlieues. Pendant vingt ans, les différents gouvernements ont minimisé la chose, se basant bien volontiers sur des chiffres qui masquent la réalité. Des milliers de personnes ne portent pas plainte lorsqu'elles subissent des actes de délinquance. Parce qu'elles ont peur des représailles, parce que la police est débordée et refuse de prendre les plaintes concernant des actes dits mineurs, parce qu'elles savent que les plaintes n'aboutiront pas. On sait que la police ne peut plus pénétrer dans certaines banlieues. Des délinquants se permettent même d'aller imposer leur loi jusque dans les Tribunaux. Pendant vingt ans aucun gouvernement, aucun ministre de l'intérieur n'a fait quoi que ce soit pour enrayer la montée de la violence dans les banlieues. On a créé un ministère de la ville, on a créé des zones franches, on a crée des zones d’éducation prioritaire, on a créé des centaines d'emplois sociaux, on a subventionné des centaines d'associations. Bref, on a versé des milliards dans les banlieues, un cataplasme sur une jambe de bois. Mais on n'a jamais eu la volonté réelle de remettre de l’ordre dans ces banlieues. De droite comme de gauche, les dirigeants français ont préférer acheter une paix sociale plutôt que de risquer d'être montré du doigt sous prétexte de discrimination raciale, sociale ou culturelle. Résultat, en 2005 45000 voitures ont brûlé sous le regard impassible du Ministre de l'Intérieur et de ses troupes. On se vante aujourd'hui qu'il n'y ait eu aucun mort durant ces émeutes alors qu'on devrait avoir honte de n'avoir pas su arrêter ces actes de vandalismes durant trois semaines. Celui qui voulait Karcheriser les banlieues n'a pas eu assez d'eau pour empêcher des voyous de brûler les voitures de smicards endettés jusqu'au cou. Le gouvernement a fait mine de comprendre la révolte de ces jeunes qui n'ont rien et a pris des mesures urgentes en faveur des banlieues. Encore des millions pris aux travailleurs pour mettre fin à une émeute qui n'avait rien d'une révolte de jeunes en détresse. Car quand on se révolte, on ne s'attaque pas à ses voisins qui sont dans la même galère, on s'en prend aux responsables de cette situation. Quand on se révolte, on respecte ses voisins. Quand on se révolte, on propose des solutions, des changements. On ne fait pas un concours du plus grand nombre de voitures brûlées. Et quand on représente 60 millions de Français et qu'on fait face à une émeute, on ne baisse pas sa culotte devant une centaine de délinquants pour demander le calme: on commence par imposer l'ordre avant d'inviter les gens à discuter de leurs problèmes. Car quand on agit comme l'ont fait le présent gouvernement et ses prédécesseurs, on indique clairement à tous les délinquants qu'ils ont une impunité totale. Et on indique clairement aux Français qu'ils sont seuls face aux agressions quotidiennes qui ont lieu dans les banlieues comme dans toutes les villes de France. A droite comme à gauche, on continue à promettre toujours plus d'argent, toujours plus d'aides et toujours plus de laxisme. Il ne faudra pas s'étonner alors de voir pour la seconde fois un parti d'extrême droite se hisser au second tour des élections présidentielles. On aura beau jeu alors, à droite comme à gauche, de squatter les plateaux de télévision pour appeler les Français au civisme quand on est soi-même responsable de la situation. "Il y a un petit problème dans nos quartiers qui n'existe pas dans le reste de la France". Pour balancer ce genre de connerie, Jean-François Copé (A vous de juger, France2, 19/10/2006) n'a pas dû visiter la France profonde, celle d'en bas. Il n'y a pas que dans les banlieues que ça craint. Et nous, nous n'appelons pas ça des petits problèmes. Allez donc faire un tour, sans escorte ni flonflons, place Wilson à Toulouse ou parc de Muire à Reims. Vous verrez qu'il n'y a pas que dans les banlieues qu'on se fait insulter, braquer le portefeuille ou dépouiller la voiture. Nous, on y vit tous les jours. Chaque Français peut vous citer une victime de ce que vous appelez un petit problème. Chaque Français peut vous montrer une rue où la police n'ose même plus se montrer, une vitrine cassée pour le plaisir, une petite vieille braquée pour 10 euros, une voiture vandalisée pour faire comme les autres. Tout cela, nous pouvons tous vous le montrer, même dans une petite ville de province. 

Ø     Donnons à la police et à la justice les moyens d’appliquer la loi partout et à tous. Et en particuliers aux trafiquants et aux bandits qui entraînent les jeunes sur les voies de la délinquance.

Ø     Cessons de fermer les yeux sur les actes de délinquance sous prétexte de lutter contre les discriminations.

Ø     Responsabilisons les parents en les rendant redevables des actes commis par les mineurs. Il faut arrêter de prétexter d'une situation sociale ou de déracinement pour justifier l'absence d'éducation parentale. Dans tous les pays du monde, dans toutes les confessions religieuses, les parents ont le devoir de veiller à la bonne éducation des enfants. En France nous avons tous les mêmes droits, quelque soit notre situation sociale ou notre origine. Ces droits entraînent des devoirs qui sont les mêmes pour tous. Donc, ceux qui dérogent à leurs devoirs doivent comprendre qu'ils s'exposent à la suppression totale ou partielle de leurs droits. Des parents responsables veillent à la santé, à l'éducation et au devenir de leurs enfants. Des enfants encadrés par leur famille ont moins de risque de tomber dans la délinquance.

Ø     Remettons en place le Service National en l'adaptant à notre époque. Le bon vieux Service Militaire avait beaucoup d'avantages. C'était le seul moment où des gens issus de milieux différents pouvaient se rencontrer. Il était l'occasion de faire le point sur l'état sanitaire et social de chaque conscription. Il offrait la possibilité aux jeunes d'apprendre un métier, de trouver un emploi, voire tout simplement d'apprendre à lire, écrire et compter. Il permettait à certains jeunes de découvrir ou redécouvrir la vie en société, le respect d'autrui. Sans oublier que des vocations se sont découvertes à cette occasion. Bien sûr, il avait aussi ses inconvénients. Il arrivait que des jeunes perdent leur emploi, leur entreprise. C'est pourquoi nous devons veiller à adapter le Service National afin qu'il puisse conserver ses atouts sans ses inconvénients. Le Service National devrait concerner garçons et filles pour respecter l'égalité des sexes. Devraient en être exemptés, tous les jeunes qui ont un CDI, avec obligation d'une période de 15 jours. Devraient voir leur Service National repoussé pour la durée des études ou du contrat de travail les jeunes étudiants et ceux qui ont un CDD. Etendons le Service National aux services civils tels que la Police et les Pompiers.

Ø     Tout délit ou infraction commis par un jeune de moins de 25 ans, mineurs compris, devrait entraîner une période supplémentaire de Service National obligatoirement au sein de l'Armée.

Ø     Incitons les jeunes des banlieues à se réunir en une force créatrice capable d’avancer des idées et de proposer des actions destinées à améliorer la situation dans les banlieues. Et à présenter leurs propres candidats aux élections afin de se donner les moyens de leurs idées et de leurs espoirs. Ce n’est pas en brûlant des 205 ou en réclamant des terrains de basket que les jeunes des banlieues résoudront leurs problèmes, mais plutôt en utilisant leurs forces vitales et leur esprit créatif pour engendrer une nouvelle dynamique économique et sociale.

Ø     Laissons à la France les moyens de résoudre ses problèmes en créant du travail. Le problème, il ne vient pas des banlieues. Il ne vient pas d'un lieu. Il ne vient pas d'une race. Il ne vient pas d'un manque de moyens sociaux ou financiers. Il ne vient pas de la police ou de la justice. Il vient d'un manque de travail. Comment espère-t-on que des mômes, qui n'ont jamais vu leur parents se lever pour aller bosser, qui voient leurs aînés dealer, braquer et détruire, qui apprennent dès leur plus jeune âge les mots RMI, allocations, bons de nourriture, bons de transports, aide sociale, comment espère-t-on que ces mômes fassent un jour autre chose que réclamer des aides, dealer et braquer? Comment espère-t-on que ces mômes puissent un jour avoir envie de chercher du travail quand ils ne savent pas ce que ce mot signifie? Et quand bien même l'apprendraient-ils un jour, encore faudrait-il que quelqu'un ait du travail à leur proposer! Le jour où il sera plus rentable de travailler que de rester chez soi, les brûleurs de voitures n'auront plus la facile excuse du malaise social pour justifier ces actes débiles. 

Bilan. Arlésienne des campagnes électorales. A droite comme à gauche, on nous fait des promesses, encore des promesses, toujours des promesses. Après avoir passé plusieurs années à la tête de l'Etat, les partis de droite et de gauche continuent à nous abreuver de promesses. Une façon détournée de reconnaître qu'ils n'ont rien foutu jusqu'à présent. L’espoir fait vivre dit‑on. Ben justement, les Français commencent à ne plus croire en quoi que soit. Et quand on ne croit plus en rien, on se tourne vers n’importe quoi, c'est à dire le Front National.

Allez, c’est vrai qu’ils nous en dressent, des bilans, nos éternels candidats au pouvoir. Il faut même reconnaître qu’il n’est pas une publicité électorale sans bilan... des actions ratées des copains d’en face. Le caviar et les transfusions sida‑sanguines par ici, le foie gras et les appartements du RPR par là. Et notre bilan à nous, c’est quoi? Ben c’est les ortolans et les magouilles pour la droite comme pour la gauche. Les impôts, les taxes, les radars et le chômage pour nous. Est‑ce cela que l’on doit retenir? Ou est‑ce que vous allez enfin nous dire ce que vous avez  fait de bon plutôt que de pointer d'un doigt accusateur ce que l'autre a fait de mauvais? Quand allez‑vous reconnaître vos propres erreurs et vous engager à les corriger? Faute avouée est à moitié pardonnée. Mesdames et Messieurs les politicards, prenez‑vous un peu moins au sérieux, faîtes votre propre bilan (positif et négatif) et les Français recommenceront à avoir confiance en vous. Je crois que ça serait une bonne chose pour votre sacro-sainte côte de popularité et pour la France. Et de grâce, soyez un peu moins vagues quand vous exposez vos programmes électoraux. Tout le monde sait qu’il faut lutter contre le chômage ou l'insécurité. Ce qu’on voudrait connaître, ce sont les solutions précises que vous vous proposez de mettre en œuvre. Et pour demain, pas pour 2012 ou 2020.

Biocarburants. Carburants écologiques dont le développement est freiné à cause d’une histoire de gros sous. Ces carburants (diester, huiles végétales, résidus de céréales, pannes de maïs) utilisables dans les véhicules ou les chaudières polluent moins que les produits pétroliers, allègent notre dépendance énergétique aux pays producteurs de pétrole et de gaz, permettent de relancer l'agriculture en utilisant les surface mise en jachère et en permettant aux paysans de vendre à meilleur prix leurs productions. Or, malgré ces multiples avantages connus depuis plus de 10 ans, nos dirigeants ont volontairement ignoré les biocarburants. Inspirés par le lobby pétrolier, ils ont même interdit toute utilisation de ces biocarburants sous peine de lourdes amendes. Et voici que l'écologie prenant de l'ampleur au sein de la campagne électorale, les biocarburants envahissent les discours des politiques de tous bord. On nous promet alors l'introduction de biocarburants dans nos bonnes vieilles stations essence. Mais sans toutefois dépasser un ou deux pourcent, faudrait tout de même pas plomber les actions que ministres et députés possèdent chez Total. 

Ø     Imposons l'utilisation de biocarburants à tous les services publics et privés de transports en commun et de transport routier, aux engins agricoles et aux engins de travaux publics.

Ø     Laissons aux automobilistes le choix d'utiliser le biocarburant ou de continuer à rouler avec des carburants d'origine pétrolière.

Ø     Remplaçons les jachères agricoles et une partie des cultures irriguées par des cultures productrices de biocarburants.

Ø     Demandons aux constructeurs automobiles d'augmenter la production de moteurs capables d'utiliser les biocarburants.

Bonheur. Terrain vague où nous souhaitons tous nous perdre un jour. Et où nous nous trouvons presque tous, sans le savoir ou sans l’accepter. Plutôt que de courir après le pognon, la reconnaissance des autres et l’assouvissement de nos désirs personnels, faisons une pause et, comme disait Voltaire, décidons d’être heureux parce que c’est bon pour la santé. Et plutôt que de chercher à nous accaparer tous les biens de la terre, donc des autres, commençons par offrir un peu d’amour à ceux qui nous entourent. Donner c’est le seul chemin qui conduit au bonheur. Pour s'en convaincre, il n’est qu’à admirer la joie de vivre d'une Sœur Emmanuelle.

Bouc émissaire. Au choix: ratons, bougnoules, mondialisation, bamboulas, jeunes, vieux, chômeurs, zonards, politiciens, loups, société, riches, hommes, femmes, keufs, chiens, concierges, el Niño, banquiers, voisins, fils, etc... Selon notre situation, nous avons tous quelqu’un sur qui coller l’origine de tous nos malheurs, qu’il s’agisse des puces de Médor ou de l’augmentation des impôts. A croire que nous sommes aussi innocents que des agneaux, et que tous les autres sont des loups. Sauf que dans une fable du père La Fontaine, l’agneau ne doit sa perte qu’à ses propres actes. Et si, pour une fois, nous prenions un peu plus de torts à notre charge? Peut être bien que les choses s’arrangeraient pour nous et les autres... La longue liste des boucs émissaires ne se résumerait plus qu’à un mot: politiciens. Car ceux‑là ont pas mal de choses à se reprocher quant à nos emmerdements quotidiens. Et encore. Car c’est nous qui avons voté pour eux et qui nous contentons de râler sans essayer de faire bouger les choses!

Bourse. Repère de rapaces dont le moindre hoquet plonge le monde entier dans le marasme. Fou non? Ce qui est encore plus fou, c’est que pas mal de patrons des grandes entreprises cotées au CAC40 ont eu maille à partir avec la Justice. De là à dire que la bourse et l’économie françaises sont synonymes de magouilles, il n’y a qu’un pas que je vous laisse franchir.


Cannabis. La consommation de cannabis provoque moins de morts que la consommation d'alcool, la consommation de tabac, l'automobile, la chasse ou encore les maladies chopées à l'hôpital. Pourtant seul le cannabis est interdit. Logique.

Ø     Légalisons la consommation de cannabis de façon à pouvoir l'encadrer et la contrôler. Tant que le Cannabis ne sera pas légalisé, aucune campagne de prévention digne de ce nom ne pourra être lancée. Les fumeurs de joints, en particulier les jeunes, continuerons à se cacher et à fumer de la merde. On continuera à ne pas déceler à tant les comportements à risque et on continuera de ramasser des jeunes en overdose parce que personne n'est intervenu à temps pour leur éviter de basculer dans les drogues dures.

Carnet de santé. Lubie qui nous a coûté la bagatelle de 33,6 millions d’euros (plus de 3 000 ans de SMIC).

Ø     Puisque ce torchon s’est avéré totalement inutile, exigeons le remboursement de son coût à celui qui a pondu cette idée extraordinaire. Et surtout à ceux qui ont décidé de sa réalisation. Ça aiderait à boucher le trou de la Sécu et ça obligerait nos dirigeants à réfléchir à deux fois avant de lancer ce genre de bêtise d'envergure nationale.

Carte de séjour. Bout de papier qui autorise une personne étrangère à la Communauté Européenne à demeurer en France durant plusieurs années. Et de profiter des droits offerts à tout citoyen de notre pays. Le problème est que de plus en plus de titulaires de cette carte, mal informés par les associations, pensent n'avoir que droits et oublient que ces mêmes droits s'accompagnent de devoirs que doit remplir tout citoyen. Comme par exemple le fait de respecter la loi et les autres citoyens.

Ø     En réduisant la durée de validité des cartes de séjour, nous aurions la possibilité de rappeler régulièrement à nos invités qu’une carte de séjour n’est pas un passe‑droit, que faire respecter la loi à tous et à chacun n’est pas un acte de racisme mais de civisme, et que s'intégrer à une société revient à en accepter les règles comme les bienfaits.

Carte scolaire. Droit de ne pas choisir l'école qui accueillera son enfant. En France, pays de l'égalité, nul n'a vraiment le choix de son école. En fonction de son lieu de résidence, chacun doit inscrire son enfant dans l'école la plus proche. Sauf, bien entendu, les familles qui ont les moyens de payer à leurs enfants des études en instituts privés.

Ø     Laissons aux familles le choix de l'école où elles souhaitent que leurs enfants suivent leur scolarité. A la condition que les classes aient les capacités de recevoir ces enfants dans des conditions favorables d'enseignement et que les enfants du secteur soient prioritaires en matière d'inscription. A la condition également que tout frais supplémentaire de transport scolaire demeure à la charge de la famille.

Catholiques. Personnes qui se réfèrent à la religion catholique tout bafouant à chaque instant les principes de base de cette religion. Dans leur immense majorité les catholiques ne croient qu’en un seul Dieu mais vénèrent jusqu’à l’idolâtrie des centaines de saintes et de saints. Ils parlent d’amour tout en vivant de vanité, d’intolérance et de mépris envers tous ceux qui pensent ou croient de façon différente. Les catholiques croient en la vie éternelle mais ont adopté pour emblème un objet de torture et de mort. Ils remercient chaque dimanche Jésus pour l’altruisme dont il a fait preuve à l’égard du monde, mais ne prient que pour eux‑mêmes.

Cellulose. Produit 100% naturel et écologique. La cellulose pourrait rendre de grands services à la protection de l’environnement si l’on osait appliquer quelques mesures simples.

Ø     Imposons le remplacement du plastique par la cellulose pour la fabrication des sacs et des tunnels de maraîchage et interdisons l’utilisation du plastique pour la fabrication de ces objets. Une mesure qui aurait un double effet: l’amélioration de l’environnement d’une part et la création d’un nouveau marché pour les agriculteurs d’autre part. Idée bête, idée simple, mais nos enfants nous diront merci.

Certificat d’hébergement. Big brother, le retour. Aujourd'hui ça s'appelle l'attestation d'hébergement mais c'est du kifkif. L’Etat, la Sécurité Sociale, les entreprises, les banques et les compagnies d’assurances connaissent déjà tout de notre vie privée. Comme si cela ne suffisait pas, l'Etat nous en a remis une couche. Avec le certificat d’hébergement, on entre dans le domaine de la dénonciation pure et simple. Et c'est reparti comme en 40. Halte à Big Brother! Dans un pays où la Liberté est l’un des fondements essentiels de la société, qu’on nous laisse la liberté d’avoir et de recevoir les amis que l’on veut. D’autant que les autorités savent pertinemment que les immigrés clandestins se trouvent dans les ateliers de textile, dans les entreprises du bâtiment, dans les exploitations agricoles, dans les squats et dans les HLM. Mais certainement pas dans la demeure du Français moyen.

Champions du monde. Mots qui ne s'appliquent pas qu'au football français. D'un côté on fait un triomphe mérité aux footballeurs français. D'un autre côté, on se plaint du manque de résultats de nos sportifs dans les autres disciplines. Et pourtant il existe un grand nombre de sports pour lesquels les Français sont médaillés des Jeux Olympiques, Champions du Monde ou Champions d’Europe. Citons en vrac la pelote basque, le judo, l’escrime, le cyclisme sur route et sur piste, le VTT de descente, le parachutisme, l’acrobatie aérienne, le triathlon, le ski, le ski nautique, la voile, la boxe, le kick‑boxing, le handball, le volley, le roller, le tennis, le rugby, le kayak, l’escalade, la moto, l’auto. La liste est loin d'être exhaustive. Pourtant les moyens financiers et les primes accordés à ces athlètes sont 100 fois moindres que les extravagantes sommes d'argent distribuées à des footballeurs déjà grassement payés par leurs clubs.

Ø     Opérons une redistribution équitable des moyens financiers alloués aux différentes fédérations afin de donner à l'ensemble du sport français les moyens  de ses ambitions.

Charges. Complices des allocations et autres subventions dans la paupérisation du peuple français. URSSAF, ASSEDIC, CSG, CRDS, AV, TVA: le nombre de charges et leur montant vont croissant chaque année. Qu'ils soient artisans, commerçants, agriculteurs, patrons de PME ou professions libérales, tous les entrepreneurs privés perdent leur temps à compter et recompter afin de ne pas se perdre dans la forêt des pourcentages et autres dispositions spéciales. Le bourreau fiscal veille au coin du classeur. Si bien que ne sachant plus à qui on paie quoi, on sait une chose: on ne peut plus payer. Les charges déchirent le tissu économique et social français.

Ø     Allez hop, un grand coup de balai sur toutes ces poussières de pourcentages! On évacue tout ça et on le remplace par une cotisation unique, simple et sans virgule. Fini, les tonnes de cotisations pour des tonnes de complications! Au lieu de partir d’un salaire brut auquel on retranche des cotisations pour obtenir un salaire brut imposable auquel on soustrait encore quelques cotisations, on part, le plus simplement du monde, du salaire net. Exemple: j’ai un employé. Non, j’ai une secrétaire, rousse, charmante, carrossée comme une Cadillac, sapée comme un astre et affichant le même Q.I. que Jodie Foster. Vous vous demandez à quoi ça me sert tout ça? A me faire plaisir. On peut parler sérieusement tout en se faisant plaisir, non? Ça ne vous arrive jamais, à vous, de rêver? Non? Dommage pour vous. Bon, reprenons. Donc je décide que ma secrétaire va gagner 1530 euros net par mois. Parce qu’elle est efficace en plus d’être charmante. Ça vous la coupe, hein? Je fais donc un chèque de 1530 euros à Mademoiselle Jeanne. Puis je remplis ma feuille de déclaration comme suit:

Nom, Prénom

Darques, Jeanne

N° d'affiliation

D1412-R1431

Mois

Avril   

Heures normales effectuées

156,00   

Salaire net

1 530,00   

Cotisation générale     (salarié + employeur     20% du salaire net)

306,00   

Enfin j’adresse un chèque de 306 euros à l’organisme chargé de collecter les cotisations générales et de les répartir entre caisse d’assurance maladie, caisse de retraite, caisse d’allocations familiales, caisse de chômage, caisse noire du Premier Ministre, caisse de vin du Président de la CPAM... Finis les parts salariales, les parts de l’employeur, les calculs fastidieux, les pertes de temps et les erreurs de décompte. Bref, finies les prises de tête! En fin d’année l’organisme centralisateur m'adresse, ainsi qu'à Mademoiselle Jeanne, un récapitulatif des cotisations versées à chaque organisme. Et d’un coup d’un seul, on simplifie les fiches de paie et les déclarations d’impôts. Oui, parce que dans le cas d’une cotisation unique, on serait enfin imposé sur un salaire net. Finis les trucs du genre: "Les 3,47965 % CSG ne doivent pas être déduits de votre salaire imposable, sauf pour les 1,00002 % déductibles sur la part de vos revenus qui ne dépassent pas une fois et demi le SMIC".

Sim‑pli‑fi‑ca‑tion! Tel devrait être le leitmotiv de nos Ministres de la Paperasse. Pourquoi n’appliquerait‑on pas, en les améliorant, à l’ensemble du monde du travail les dispositions mises en place dans le cadre des Chèques Emploi Services? Vous allez me faire remarquer qu’il faut pour cela créer un organisme centralisateur chargé de collecter les cotisations générales et de les redistribuer. Qu’il va falloir embaucher de nouveaux fonctionnaires et surtout qu’il va falloir les payer. Effectivement il faut créer un organisme centralisateur. Mais pour ce qui est du personnel, il suffit de transférer au sein de cet organisme centralisateur tous les salariés des URSSAF et consorts qui n’auront plus à recalculer les multiples cotisations versées par les employeurs, à envoyer les courriers de relance ou de rectification, à vérifier les DAS, à calculer et attribuer les multiples et inutiles subventions à l’emploi. Et puis on économiserait aussi le temps, les timbres, les enveloppes, le papier et l’encre. Toutes ces choses gaspillées chaque année dans les milliers de courriers échangés entre employeurs et organismes sociaux pour cause d’erreur ou d’incompréhension.

Comment peut-on espérer relancer l'emploi, augmenter les salaires et la consommation en France quand un employé doit rapporter plus de 2,5 fois son salaire net pour que la personne qui l'embauche puisse le garder sans que cela lui coûte de l'argent. 

Ø     Baissons les charges, toutes les charges. Et pas de 0.005%. Et pas uniquement sur les bas salaires. Car l'idée de baisser les charges uniquement sur les bas salaires (sous prétexte de lutter contre le chômage des non diplômés) paraît judicieuse, mais son application a un effet pervers. Celui de pousser les entreprises à tout mettre en œuvre pour maintenir les salaires à un niveau extrêmement bas. Et à embaucher un ingénieur pour faire le boulot d'un simple technicien, comme c'est souvent le cas aujourd'hui. Bref, on n’y trouvera jamais de quoi augmenter le revenu des ménages et relancer cette consommation qui nous fait tant défaut. Diminuons les charges de façon significative sur tous les salaires. Un emploi créé, c'est un chômeur de moins à payer et une rentrée de plus dans les caisses de l'état. Bref, le cycle inverse de celui que nous vivons actuellement et qui consiste à prélever toujours plus de charges pour financer toujours plus d'allocations destinées à aider ceux qui ont perdu leur emploi à cause de charges impossibles à payer.

Chasse. En septembre dernier, un reportage du 13 heures de France2 montrait l'ouverture de la chasse. On y voyait un groupe de chasseurs quadriller des champs de sorgho et de tournesol, ce qui est totalement illégal. Et tirer à tout va sur des faisans d'élevage fraîchement lâchés. Commentaire d'un chasseur: "avec un peu de chance, il en restera un ou deux pour la reproduction". Il existe encore des populations pour lesquelles la chasse est une nécessité vitale. Mais dans nos pays soi-disant civilisés, la chasse n’est, passe-temps soit disant sportif. Chez nous, la chasse est parfois l’occasion pour quelques beaufs d’oublier leurs petits soucis quotidiens de se défouler en massacrant tous les animaux qui ont le malheur de croiser leur chemin imbibé de gros rouge.

J’entends déjà les vociférations des intégristes de la chasse qui hurlent au scandale parce qu’on donne une fausse image de leur passe-temps. Mais ceux‑là même qui veulent se faire passer pour des gentlemen sont incapables de débattre en toute sérénité et transforment en champs de bataille les plateaux de télévision. Ces mêmes personnages ont aussi essayé de nous faire croire que la chasse était un sport. On veut bien les croire. Mais leurs panses rebondies n’ont pas longtemps supporté la comparaison avec la carrure d’un Yannick Noah ou d’un Jean Galfione. Faut quand même avouer que le sport étant plutôt du côté des chiens et du gibier. Du coup (de fusil), nos bonshommes ont changé leur fusil d’épaule (toujours chargé, le fusil) et parlent à présent de régulation des espèces. En gros, les chasseurs extrémistes seraient plus écolos que leurs ennemis de toujours. Même Bigard n’arriverait pas à nous faire autant rire que cette dernière trouvaille des extrémistes de la chasse. Car si j’ai bien compris notre chasseur intégriste, un véritable écologiste est un mec qui flingue les rapaces, liquide 80 lapins en une journée, tue des hérons, préfère dégommer un chevreuil que pister un sanglier, exécute cinq malheureux canards migrateurs qui viennent juste de se poser sur un étang, gaze des renardeaux comme d'autres gazaient les juifs, sème des douilles à tous vents, chasse dans les champs non moissonnés, tire sur des faisans d'élevage apprivoisés tout juste lâchés, se prend pour la DCA irakienne quand passent les palombes et les tourterelles, tire au fusil à lunette, détruit les clôtures des éleveurs, associe deux fusils et dix chiens pour dégommer une malheureuse bécasse, ne respecte pas le droit à la propriété privée. Et ben, va falloir que notre ministre de l’Education Nationale modifie les programmes de biologie parce que tout ça n’a rien à voir avec l’écologie qu’on enseigne à l’école. Le pire dans l’histoire c’est que les différents mouvements d’opposition à la chasse sont aussi extrémistes que les chasseurs eux‑mêmes. C’est Staline qui se bat contre Hitler! Finalement, quand on voit agir et parler les extrémistes de la chasse, entre tirer la chasse et tirer à la chasse, la différence ne tient qu’à un mot. Mais dans les deux cas il y a comme une mauvaise odeur qui plane. Et puis tiens, la chasse fait plus de morts en France que le cannabis. Mais c'est le cannabis qui est interdit.

Ø     Poussons les chasseurs intelligents, les plus nombreux, à faire le ménage et à mettre à la tête de leur fédération des gars raisonnés et raisonnables.

Ø     Mettons un terme aux liens politiques et financiers qui unissent ONF, ONC et fédérations de chasse, afin de permettre aux organismes nationaux de remplir pleinement leur rôle de gestionnaires de la faune sauvage et de contrôle des chasseurs.

Chasse, pêche, nature et traditions. Mélange des genres. Que l'on veuille constituer un groupe capable de défendre la chasse, la pêche, la nature et les traditions, je suis d'accord. Avec une réserve toutefois: une telle dénomination fait très racolage sur la voie publique. CNPT, ça fait un peu style "je tire sur tout ce qui bouge, mais j'aime la nature, j'aime les paysans, j'aime les artisans, j'aime les animaux (en sauce), j'aime tout le monde (sauf les écolos qu'il faut gazer comme des renards). Votez pour moi." Dans le genre cirage de pompes, on n'a jamais fait mieux.

Chacun a le droit de dire ce qu'il veut et ce qu'il pense, de défendre une certaine façon de vivre. Et c'est tant mieux, cela prouve que nous sommes en démocratie. Mais de là à prétendre gérer une région où un pays sur la simple idée de défense de la chasse, il y a comme un schisme dans les neurones. Comment on gère la violence urbaine, le chômage, les maladies nosocomiales? En organisant une battue?

Châtaigne. Fruit dont la production permettrait à de nombreux agriculteurs d’opérer une diversification réussie. En effet, alors que la majorité des châtaigneraies ne sont plus exploitées, la France est obligée d’importer plusieurs milliers de tonnes de ce fruit. Sachant que la production et le conditionnement des châtaignes sont susceptibles de créer des emplois dans des zones rurales en voie de désertification, je me demande ce qu’attendent les Chambres d’Agriculture des régions concernées pour inciter les agriculteurs à se lancer dans cette production.

Ø     Relançons et soutenons les productions locales en ne focalisant pas les subventions sur le pruneau ou la vigne, et en devançant les besoins du marché plutôt que d'attendre de constater bêtement le déficit de telle ou telle production.

Chien pour handicapés. Meilleur ami de l’handicapé, bien avant la sécu. Malgré l’énorme travail réalisé par les associations et les familles qui s’occupent de l’élevage et de la formation des chiens pour handicapés, il apparaît que nous manquons cruellement d’animaux et de moyens pour les former. Pas assez de bénévoles, paraît-il.

Ø     Mettons en place la formation de chiens pour handicapés au sein des prisons pour femmes. L’expérience a été tentée dès 1982 par une prison pour femmes de l’Etat de Washington. Les avantages en sont multiples. En ce qui concerne les détenues, cela leur permet d’effectuer un travail réellement utile pour la société. Elles ne se sentent pas totalement mises à l’écart et ont plus de chances de se réinsérer avec succès lors de leur libération. Sans oublier que la présence de chiens leur permet de briser une solitude pesante, calme les tensions et responsabilise les détenues. Si l’on ose instituer ter une telle expérience en France, on observera une diminution significative du taux de médicalisation et de suicides. D’ailleurs il me semble que des chiens et des chats devraient être présents dans toutes les prisons de France et de Navarre. Cela améliorerait les conditions de vie des détenus mais aussi des nombreux pensionnaires de la SPA qui n’ont aucune chance d’être adoptés. Du coté des handicapés, le fait de confier la formation de chiens à des détenues permettrait de répondre rapidement aux attentes des centaines de handicapés (aveugles, sourds, paraplégiques, tétraplégiques, etc...) dont la vie demeure un enfer sans l’aide de ces chiens.

Chômage. Etat de fait vécu par près de 10% de Français. Enfin, beaucoup plus si l’on tient compte des SDF, des personnes radiées abusivement de l’ANPE en période préélectorale, des emplois jeunes, des intérimaires, des personnes en stages ou formation professionnelle. Le chômage est l’objet de discours virtuels débités avec une conviction feinte par ceux qui ne l’ont jamais connu et ne le connaîtront jamais, j’ai nommé les politiciens.

Ø       Baissons significativement les charges sociales des entreprises.

Ø       Basculons la taxe professionnelle sur le chiffre d'affaires et non plus sur la masse salariale.

Ø       Baissons l’impôt sur les revenus du travail.

Ø       Ramenons la TVA à un taux de 16%.

Ø       Supprimons l’allocation chômage à un demandeur d’emploi au premier emploi décent qu’il refuse.

Ø       Réorganisons ANPE afin d’optimiser l’accompagnement des demandeurs d’emploi dans leurs démarches.

Ø       Payons les employés de l’ANPE au mérite, en fonction des demandeurs d’emploi qu’ils ont aidés à trouver un vrai travail. Vous trouvez normal que des demandeurs d’emploi se voient refuser l'accès à un travail par l’ANPE  pour des raisons aussi spécieuses qu'un maçon ne doit pas faire de ménages?

Ø       Interdisons aux jeunes retraités (armée, fonction publique...) de cumuler retraite décente et emploi salarié. Il existe des tas d'associations où ces personnes peuvent se rendre utiles sans piquer le travail d'un autre.

Ø       Luttons réellement contre le travail au noir et le travail clandestin. C'est facile, il suffit de sortir dans la rue: tout le monde travaille au noir et au grand jour. En particulier les fonctionnaires et autres salariés des entreprises publiques.

Ø       Taxons lourdement les entreprises qui, bien que pouvant embaucher du personnel en CDI, usent et abusent du CDD afin de maintenir au plus bas le coût de leur masse salariale. C’est le cas notamment des entreprises de la grande distribution.

Ø       Simplifions les démarches relatives à l’embauche et au licenciement de salariés, pour les entreprises (agro‑alimentaire, bâtiment) dont les besoins en main d'œuvre connaissent une réelle fluctuation saisonnière.

Ø       Affichons les offres d’emploi sur les devantures des commerces ou entreprises concernées, comme cela se pratique avec succès aux Etats‑Unis, en Australie et en Angleterre.

Ø       Obligeons tout chômeur à répondre aux offres d'emplois saisonniers de l'agriculture. Cela leur permettra de renouer avec le travail, cela étoffera leur CV d'une expérience non négligeable, cela nous évitera de payer des chômeurs à se morfondre chez eux quand les agriculteurs sont obligés d'aller chercher leur main d'œuvre saisonnière en Pologne ou au Portugal.

Ø       Modifions la règle du calcul des droits aux allocations chômage afin de ne plus radier des Assedic tout demandeur d'emploi qui accepte un job à temps partiel ou à durée déterminée.

Chômeurs. Trois millions de Demandeurs d'argent. Autrefois les chômeurs réclamaient des emplois. Aujourd'hui de plus en plus réclament du pognon. Conséquence de vingt ans d'une politique qui constitue à distribuer des aides pour acheter une paix sociale plutôt qu'à permettre aux entreprises de créer des emplois.

Clivage gauche-droite. Stupidité politique qui fait que les bonnes idées des uns et des autres ne pourront jamais aboutir, simplement parce qu’il est de bon ton pour les uns de refuser les idées des autres, et vice versa. Nombreux sont les exemples de projets intelligents qui n’ont pu aboutir à cause de la bêtise d’une opposition qui ne veut pas reconnaître que l’autre peut aussi avoir de bonnes idées. Le mot "partialité" est depuis longtemps rayé du dictionnaire politique.

Ø     Soyons intelligents et appliquons nous à reconnaître et promouvoir les bonnes idées des collègues d'en face, même et surtout quand il s'agit de sujets primordiaux.

Code de la route. Base de la sécurité routière dont de nombreux points sont trop souvent oubliés au fil du temps. Combien sommes‑nous à connaître la signification des nouvelles signalisations horizontales ou verticales? Combien sommes‑nous à ignorer les règles de circulation sur les ronds‑points à priorité à gauche? Combien sommes‑nous à oublier que la vitesse est limité à 50 Km/h en cas de brouillard? Combien sommes‑nous à savoir exactement ce qu’il faut faire en cas d’accident? Il faut bien l’avouer, un brin de révisions ne ferait de mal à personne.

Ø     Instituons un contrôle de connaissances du Code de la route. Gratuit, celui‑ci pourrait avoir lieu tous les cinq ans, afin d’obliger les automobilistes à intégrer les nouveautés du code et à se remémorer quelques notions oubliées.

Ø     Soumettons à l'obtention du code de la route la conduite des voitures sans permis. Comment peut‑on raisonnablement laisser le volant de mini voitures à des personnes qui ne connaissent pas la moindre règle de conduite? D’autant plus que ces gens‑là peuvent rouler bourrés, ils ne perdront pas leur permis de conduire!

Ø     Cessons de prétexter la lutte contre la discrimination sociale pour fermer les yeux sur les milliers de personnes qui roulent sans permis. Tous les Français doivent être égaux devant la sécurité et aucun argument ne peut permettre à quiconque de se soustraire à l'obtention du permis.

Code du travail. Bouquin préféré des Shaddocks. Le Code du travail répond à la question "pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer?".

Ø     Allégeons ce roman‑fleuve qu’est le Code du travail et dans les méandres duquel se perdent de la même façon patrons et salariés.

Code pénal. Marécage infernal. Soit on est un petit citoyen ordinaire et on s'y noie. Soit on a des appuis politico-économiques et on s'en sort. C'est ce qu'on appelle l'égalité des droits devant la justice.

Ø     Augmentons les indemnités des avocats désignés à l'aide judiciaire.

Ø     Offrons aux personnes démunies les services de conseillers juridiques qui pourraient être des étudiants en droit. Cela soulagerait le travail des avocats en informant les individus de leurs droits, devoirs et démarches. Et cela permettrait aux étudiants en droit de suivre des études extrêmement théoriques en se frottant à la pratique du terrain.   

Colonies. Pays qui appartenaient autrefois aux grandes puissances européennes. Les colonies territoriales ont pratiquement toutes été rendues à leurs habitants au cours des années 50 à 70. Notons au passage que les frontières actuelles ont été tracées arbitrairement par les anciens colonisateurs, ce qui a eu pour effet d’entraîner des conflits réguliers, ethniques ou religieux. Exemples: Palestine, Rwanda, Mali, Zaïre, Somalie, Mozambique, Cambodge, Laos, Viêt-nam, Corée... Les pays d'Europe ont eu une attitude honteuse envers les habitants des colonies. C'est très bien de reconnaître sans détour tous les méfaits et exactions qui ont été commis. Il faut également les regretter et les condamner. Mais de là à se flageller sempiternellement à cause d'actes qui ont été perpétrés il y a 100 ou 50 ans, il y a une marche à ne pas franchir. Je ne suis pas responsable d'actes commis bien avant que je sois né ou en âge de manifester mon opinion. De la même façon, je n'ai aucune rancoeur envers les gens qui ont commis le même genre d'acte à l'encontre de mes grands-parents et arrières grands-parents lors des guerres mondiales.

Ø     Cessons de nous reprocher les uns les autres les actes commis par nos aïeux. Au contraire, profitons des expériences malheureuses de chacun pour construire des relations saines destinées à pérenniser l'entente entre les peuples.

Ø     Cessons de nous fixer sur le passé afin de trouver le moyen d'enrayer ce nouveau mode de colonisation qu'est l'exploitation économique des pays du tiers-monde par les multinationales. Car s'ils sont moins visibles que les actes barbares perpétrés par nos aïeux, les effets de cette colonisation économique sont plus pervers et concernent des millions d'individus poussés à la déportation et à la famine.

Communication. Ce dont on nous rabat les oreilles, et ce dont nous manquons le plus. On sait tout sur tout et sur tous. On s’entoure de téléphones, modems, fax, mobiles. On communique à tours d’oreilles. Mais on ne connaît rien de soi-même et encore moins de ses proches. On ne sait plus exprimer ses sentiments. Bref, plus on a de moyens de communication et moins on communique.

Ø     Laissons un peu de côté internet et les mobiles pour prendre le temps d'écouter, d'apprendre, de comprendre et d'aider les personnes qui nous entourent.

Constatation. Celle, angoissante, que me confiait mon grand‑père au cours de ses dernières années. Lui qui est né lorsque ce siècle avait deux ans, lui qui a connu les affres de la Grande Guerre et fut résistant durant la guerre de 39‑45, lui qui a connu la montée du communisme et celle du nazisme, lui qui a appris avec joie la chute du mur de Berlin, cet homme à la mémoire intacte m’a souvent dit qu’il avait l’impression de revivre les années qui ont amené le fascisme à la tête de l’Europe, il y a soixante ans de cela. A lui qui a quitté notre histoire tourmentée pour prendre un repos mille fois mérité, j’aimerais pouvoir dire un jour que les hommes se sont réveillé et ont, cette fois, empêché l’ombre noire de s’étendre sur l’Europe.

Contrôle fiscal. Le contrôle fiscal se justifie par la fraude fiscale sans cesse grandissante en France. Les contrôles sont dus soit au hasard, soit à des observations, soit à des dénonciations. Mais il arrive quelquefois que ces contrôles ne constituent en fait qu’une mesure d’intimidation ou de rétorsion. C’est le cas quand un simple citoyen s’entête à attaquer en justice une administration ou d’un service public, pour demander réparation d’une faute commise à son encontre. Une fois de plus, les Français ne sont pas égaux devant l'administration. Quant un chanteur à minette ou un couturier peut négocier quelques millions d'euros de remise, un Français moyen n'a qu'à se laisser tondre et remercier le bon dieu s'il lui reste une chemise. 

Ø     Plutôt que de réprimer à tout va, allégeons la pression fiscale qui étouffe les Français et les oblige à magouiller pour s'en sortir.

Coopération renforcée. Un truc pas bête qui permettrait à deux ou plusieurs états d’approfondir leur coopération dans un domaine donné, même quand les pays membres de l’Union Européenne n’arrivent pas à trouver un accord unanime dans ledit domaine. Devinez un peu qui est contre l’application du système de coopération renforcée? L’Angleterre bien sûr. Parce qu’elle verrait ses incessants coups de frein à la construction européenne se transformer en coups dans l’eau.

Ø     Soutenons et renforçons le système de coopération renforcée entre pays membres de l'Europe. Car elle est l’un des facteurs de réussite de la construction européenne. Les petits accords entraînant les grandes unions, chaque acte de coopération renforcée sera un exemple positif suivi tôt ou tard par les autres pays.

Corrida. Jeu du cirque, version moderne. Les taureaux ont remplacé les chrétiens mais la bassesse humaine demeure inchangée depuis l’Antiquité. La loi française interdit l’abattage du bétail hors des abattoirs répondant aux normes sanitaires européennes, et la filière de la viande est soumise à des conditions d’hygiène draconiennes. Malgré cela, les taureaux que l’on a martyrisés et abattus en pleine chaleur se retrouvent à l’étal du boucher sans aucun problème, les services d’hygiène demeurant étonnamment absents.

Ø     Interdisons la mise à mort des taureaux de corridas comme c'est le cas au Portugal.

Corse. Beauté vitriolée par quelques hommes qui pensent que le mot "autonomie" est assez beau pour cacher le mot  "mafia". Résoudre le problème corse c’est supprimer les milliards de subventions et autres avantages alloués à l'île - 1753 euros par famille, 2 fois plus de Rmistes, 2 fois plus d'allocations adulte handicapé. Juste histoire de donner aux nationalistes un avant‑goût de ce que serait l’autonomie.

D’un autre côté, si le gouvernement voulait réellement en finir avec les terroristes, il utiliserait les moyens adéquats pour purger la Corse des armes qui y sont entreposées et de la drogue qui sert à financer les actions terroristes. Après tout, la Corse n'est qu'une île.

Mais la question nos dirigeants veulent‑ils réellement rétablir l'Etat de droit en Corse? J’en doute fortement quand je vois 200 terroristes armés jusqu’aux dents tenir une conférence de presse en toute tranquillité. Et surtout quand j’entends un Ministre de l’Intérieur demander l’aide de la population au lendemain de l’assassinat du préfet Erignac. Franchement ça fait froid dans le dos de voir l’Etat demander au peuple français de lutter contre le terrorisme alors que l’un de ses rôles primordiaux est d’assurer la sécurité des Français!

Au final c’est aux Corses qu’il revient de décider s’ils veulent être autonomes ou non, et surtout s’ils veulent que la Corse, une île à la beauté extraordinaire et aux habitants chaleureux devienne une copie conforme et sanglante de la Sicile comme le souhaitent les mafieux qui se font passer pour des autonomistes brimés.

Cote de popularité. Un truc qui prouve que les politiques sont complètement à côté de la plaque. En effet, il est rare qu'un politicien arrive à franchir la barre des 50% d’opinions favorables en dehors de l'effet Coupe du Monde. Ce qui prouve que leurs discours, leurs propositions et leurs actions ne plaisent pas à la majorité des Français. Voilà qui devrait les pousser à se remuer un peu plus pour la France et les Français. Au lieu de cela, ces messieurs‑dames se préoccupent de leur image de marque et cherchent à gagner des voix. Et dire qu’ils ont fait de grandes études pour en arriver là! Même un élève de primaire pourrait leur expliquer que c'est le boulot qui amène la reconnaissance, pas les promesses.

Ø     Cessons de râler contre des personnages que nous avons mis en place en toute connaissance de cause et obligeons les à réellement se préoccuper de nous en faisant entendre des propositions et pourquoi pas en s'impliquant dans la vie politique locale ou nationale. Ce serait plus intelligent et plus sain que de donner des voix aux extrémistes de tous bords.

Courage. Qualité remplacée, chez les politiciens, par l’intérêt personnel. A droite comme à gauche des hommes politiques choisissent la circonscription où ils vont se présenter en fonction, non pas des problèmes qu’il faut y résoudre, mais de leurs chances d’être élus. Et ils voudraient nous faire croire qu’ils s’intéressent à nous! Il est temps de balayer ces hypocrites et de donner à la politique et à la France des personnes qui s’intéressent vraiment aux problèmes de leurs concitoyens. Et qui ont vraiment l'intention de mouiller leurs maillots pour leurs concitoyens.

Cour européenne de justice. Divine comédie. Quand des salauds, qui sont à l'origine de génocides et autres atrocités, ne sont pas jugés et encore moins condamnés pour crimes contre l'humanité, quand on se contente de taper sur les doigts des sous-fifres, une cour européenne de justice n'est rien d'autre qu'un moulin à vent.

Ø     Donnons-nous les moyens et la volonté de punir les crimes contre l'humanité et par dessus tout, de les empêcher par la constitution d'une force militaire dotée de réels pouvoirs d'intervention. 

Crime contre l’humanité. Un crime dont devraient être accusés tous les chefs d’Etats, de gouvernements et autres organisations internationales telles que l’ONU et l’OTAN pour avoir laissé perpétrer les génocides en ex-Yougoslavie, au Rwanda, au Kosovo, au Soudan, au Zaïre, au Darfour. 

Croissance économique. Chimère sur laquelle se reposent les hommes politiques pour résoudre le problème du chômage. C’est faire preuve de peu de sérieux que de mettre toute sa confiance en une simple supposition de reprise de la croissance économique. Lors de la préparation du budget 99, les socialistes, Dominique Strauss-Khan en tête, se sont allègrement plantés en se basant sur une croissance supposée de 2,7%. Idem pour les gouvernements suivants.

Ø     Travaillons à relancer l’emploi et ne prenons la reprise de la croissance économique, si elle arrive un jour, que comme un plus pour notre société.

Culture. Elément de liberté. Sans culture, pas de réflexion. Sans réflexion, pas d’opposition. Sans opposition, le totalitarisme. La culture, sous quelque forme qu’elle s’exprime, nous entraîne à nous interroger, à réfléchir, à penser, à agir. C’est pourquoi il est important pour une société de soutenir et promouvoir cette culture qui n’est pas qu’une bête source de plaisirs et de divertissement.

Ø     Autorisons la publicité audiovisuelle pour les livres et les films. C'est quand même un énorme paradoxe d'interdire la publicité pour les livres quand dans le même temps on autorise la publicité pour les sites pornographiques ou les jeux vidéo ultra violents.

Cumul des emplois. Aberration dans un pays rongé par le chômage. Il est impressionnant de maintenir à 35 heures la durée hebdomadaire du travail, et dans le même temps d'autoriser le cumul des emplois pour cause de paupérisation des Français.

Ø     Mettons un terme aux 35 heures.

Ø     Supprimons la retraite à toutes les personnes qui perçoivent une retraite décente et qui occupent un emploi bien rémunéré. Je pense par exemple aux anciens officiers, cheminots, policiers, fonctionnaires. Rappelons-leur qu'il y a des millions de chômeurs en France et des milliers d'associations où ils pourront exprimer bénévolement leurs multiples talents tout en laissant vacant 40 000 emplois salariés qui siéront parfaitement à autant de demandeurs d’emploi.

Cumul des mandats. Situation faisant passer les hommes politiques pour des supermen du boulot. Comment peut-on être à la fois maire de Neuilly, Ministre de l'Intérieur et candidat aux élections présidentielles? Comment peut-on être à la fois maire de Montpellier et Président du Conseil Régional? C'est à croire que la fonction de maire n’est qu’un job à temps partiel. Quand je vois comment le maire de mon tout petit village se démène pour sa commune et ses administrés, je me dis que les cumulards se foutent vraiment des gens qui ont voté pour eux et leur ont fait confiance. Rajoutons à cela tous ceux qui, ministres, députés ou sénateurs, sont également conseillers généraux ou régionaux. Faut pas s'étonner qu'il y ait des couacs dans la gestion des collectivités territoriales. 

Ø     Puisqu'ils sont incapables de s'y résoudre d'eux-mêmes, interdisons à tout ministre, secrétaire d'état, député, sénateur, président et vice-président de conseil général ou régional d'occuper une fonction électorale autre que simple conseiller municipal. Voici qui nous convaincrait enfin du sérieux de l'engagement et du travail de nos dirigeants.

Ø     Interdisons à toute personne en charge d'un gros mandat électoral ou d'un portefeuille de ministre de se présenter à une élection importante.

Curés. Seuls employés qui ne croisent leur patron qu'après la mort. Lointains souvenirs dans de nombreuses paroisses. Nous devons la disparition des curés au matérialisme forcené qui a sévi durant les années 70 et 80 et qui, quoiqu’on en dise, continue de faire un carton à ce jour parmi nos concitoyens. Avec le léger retour à la spiritualité que nous connaissons depuis quelques années, on aurait pu croire que des vocations allaient se réveiller par centaines. C’est le cas chez les musulmans, les juifs, les bouddhistes, les protestants et même ‑ là c’est regrettable ‑ au sein des multiples sectes qui gangrènent notre société. Mais chez les catholiques on ne peut pas vraiment parler de boom des curés. On doit cette situation à l’immobilisme de l’Eglise Catholique qui se complaît dans une attitude archaïque et totalitaire. On est bien loin du message de paix, de tolérance et d’amour livré par Jésus. Tiens, puisqu’on parle de Jésus, n’est‑ce pas lui qui a dit "Croissez et multipliez"? Je crois bien que si. Que l’on m’explique alors pourquoi l’Eglise Catholique s’entête à interdire le mariage des prêtres. Comment aider des parents qui viennent de perdre un enfant, comment comprendre la détresse des ados, comment expliquer aux jeunes le sens du mariage quand on ne peut mener soi-même une vie de famille. Comment comprendre les soucis quotidiens des gens quand on ne peut mener la même vie qu'eux? Permettre aux prêtres de fonder un foyer, c’est leur permettre de se multiplier. Logique. C’est aussi leur permettre de partager au quotidien les mêmes joies, les mêmes peines, les mêmes soucis quotidiens que leurs ouailles. Donc d'être plus proches de la réalité des gens et de comprendre une société en perpétuelle évolution, de s’adapter à notre façon de penser, de partager avec nous la foi en Dieu et en l’homme, de ramener les catholiques dans les églises et de réveiller des vocations.

Qu’on m’explique enfin pourquoi, alors qu’elle reconnaît Marie comme un messager de Dieu (apparitions de Lourdes, Fatima, Pellevoisin, Medjugorjé, etc...), l’Eglise Catholique refuse obstinément l’ordination de femmes. Pourtant elles savent aussi parler d’amour. Mieux, sans doute, que les hommes. Si Adriana Karembeu faisait la messe, je connais un tas de gens qui seraient catholiques très pratiquants.


Déchets ménagers. Matières qui unissent tous les citoyens du pays dans un même élan productif. Comme les déchets ménagers représentent la seule production qui ne souffrira jamais d’une crise boursière, il est primordial de prendre des mesures destinées à limiter leur impact sur l’environnement. La majorité des communes françaises ont institué le tri sélectif des déchets ménagers. Avec plus ou moins de réussite puisqu'il revient à chacun de nous de réaliser un premier tri, et que la multiplication des poubelles est souvent rendue impossible par un manque de place dans nos habitations.

Ø     Généralisons l’installation des Totems, ces poubelles qui trient toutes seules le verre, le métal et le plastique.

Ø     Agissons en amont en incitant les entreprises agro-alimentaires à limiter les emballages et suremballages qui caractérisent de plus en plus les produits qu'on nous propose. Si nous refusons d'acheter des produits qui sont enveloppés dans deux, trois voire quatre emballages différents.

Démagogie. Hypocrisie générale qui consiste à crier au scandale lorsqu'une célébrité est tancée pour avoir tenu des propos débiles ou lorsqu'un voyous est arrêté et condamné pour avoir voler une voiture ou tabassé une personne. Et à fermer sa gueule quand une fliquette est agressée par 5 voyous d’origine étrangère. Il est vrai que les flics sont payés pour en prendre plein la tronche sans se plaindre, tandis que les délinquants représentent des voix potentielles pour les partis de tous bords. Il est vrai qu’il est plus payant, pour un politicien, de prendre la défense de jeunes rappeurs - ex‑dealers qui ont déjà eu maille à partir avec la justice pour agression ou détention d’arme - plutôt que d’apporter son soutien aux flics qui sont régulièrement agressés par des bandes organisées. Dans ce cas il ne faut pas s'étonner des scores réalisés par le Front National en France! Et pour changer, c’est nous qui en prendrons plein la gueule quand le Front National sera au pouvoir, pas les hommes politiques. Alors que c’est à eux et leur démagogie que l’on devra cette situation.

Démocratie. Un torrent de bonnes idées noyées dans un élan de dictature économique.

Discrimination. Positive ou négative, la discrimination est une source d'inégalités, d'incompréhension et de rejet entre les différentes composantes de la société. Nous ne voulons plus qu'une femme gagne moins d'argent qu'un homme pour un même travail sous prétexte que son corps produit moins de testostérone. Nous ne voulons plus qu'un garçon se voie refuser un stage parce qu'il s'appelle Mohamed. Nous ne voulons plus qu'une personne se voie refuser un travail parce que ses jambes ne fonctionnent plus. Nous ne voulons plus qu'un jeune se voie offrir son permis parce qu'il habite en banlieue. Nous ne voulons plus qu'un voyou brûle des voitures en toute impunité parce que son grand-père était algérien. Nous ne voulons plus qu'un fonctionnaire de l'administration puisse prendre sa retraite à 50 ou 55 ans quand un maçon doit attendre 65 ans. Nous ne voulons plus que nos parlementaires puissent s'auto amnistier quand nos subissons une répression grandissante. Dans la discrimination positive comme dans la discrimination négative, il y a quelque chose de malsain qui s'appelle la discrimination. C'est le contraire de l'égalité et cela entraîne le communautarisme, l'incompréhension, la jalousie et la haine. Tout le contraire de la fraternité.

Ø     Mettons un terme à toute discrimination en imposant l'égalité des chances, des droits, mais aussi des devoirs.

Ø     Cessons d'utiliser les gens pour ceux qu'ils représentent et offrons leur la place qu'ils méritent. Un mec comme Azouz Begag aurait bien mieux promu l'égalité entre les Français s'il avait pu exercer son immense talent au sein d'un grand Ministère.

DOM‑TOM. Ingrédients de la richesse culturelle de la France. Au lieu de maintenir les DOM‑TOM sous perfusion financière à grands coups de subventions, il faut leur donner les moyens d’atteindre un niveau économique comparable à celui de la métropole.

Ø     Supprimons les avantages dont bénéficient les fonctionnaires locaux par rapport aux travailleurs du privé.

Ø     Aidons au développement qualitatif et quantitatif du tourisme.

Ø     Incitons à l’implantation d’entreprises dans les DOM‑TOM en jouant sur la situation stratégique de ces territoires pour la pénétration des marchés mondiaux ‑ Antilles/Guyane/Saint Pierre et Miquelon vers les Amériques, La Réunion et îles de l’Océan indien vers le sud de l’Afrique, Nouvelle‑Calédonie et îles du Pacifique vers l’Australie et l’Asie du Sud-est.

Don du sang. Don du cœur. Chaque année l’été voit arriver son triste cortège d’accidents et la pénurie de sang qui les accompagne. Faut-il rendre obligatoire le don du sang pour chaque citoyen en bonne santé pour redonner à chacun notre sens civique élémentaire?

Donner. Plaisir égoïste autant qu'altruiste. Beaucoup d'entre nous trouvent leur bonheur dans le fait de piétiner leurs semblables d’une façon ou d’une autre. Si ceux-là savaient à quel point on prend son pied chaque fois que l’on donne un peu d’amour, un peu de soi à une personne proche ou inconnue, ils renonceraient immédiatement à arnaquer, mentir, haïr ou voler. Je n’ai jamais vu un mari volage, un homme politique, une reine ou un bonimenteur afficher une aussi grande joie de vivre ni un tel bonheur que Sœur Emmanuelle. Des tas de gens ont le cœur sur la main. Hélas ils gardent les mains dans leurs poches. Ben vu la situation actuelle, le moment est venu pour nous de faire prendre l’air à nos mimines.

Douce France. Cher pays de l’arrogance... C’est ce qu'aurait peut-être chanté Charles Trenet s’il avait été Belge, Anglais, Allemand, Suédois ou encore Espagnol. Les Français ont une très mauvaise image aux yeux des étrangers, et pour cause. Quand nous sommes à l’étranger nous nous comportons comme des conquistadores, estimant que les "autochtones" doivent s’adapter à nos habitudes. Par contre nous ne faisons aucun effort pour accueillir convenablement les étrangers qui viennent passer quelques jours en France. Il s’avère que nous sommes peu serviables et même discourtois. Sans compter que nous ne faisons aucun effort pour parler ne serait ce qu’une seule langue étrangère. Il est assez rare de trouver, au sein des entreprises et organismes touristiques, une personne capable de soutenir correctement une conversation en anglais, allemand, italien ou espagnol. Quant aux autres langues, ce n’est pas la peine d’y penser.

Ø     Si nous voulons nous intégrer parfaitement à l’Europe, et parce que ce n’est pas au reste de l’Europe à s’adapter à nous, nous devons faire preuve d’un peu plus d’humilité et d’ouverture d'esprit envers ceux que nous appelons avec un soupçon de mépris "les étrangers".

Drogue. Voyage aussi instantané que fugace... ou éternel. En matière de drogue la prévention doit passer au‑delà du sempiternel "la drogue tue". On pourrait par exemple lancer une campagne qui dirait un truc du genre: "La drogue, ça rend con. Attention, vous pouvez même devenir ministre!". Et puisqu’on parle de pétard vert, une petite remarque en passant: on peut être ministre et pour la dépénalisation des drogues douces. Mais tant que la loi interdit la consommation de drogue, je ne vois pas de quel droit un des plus hauts représentants de l’Etat s’autorise à clamer haut et fort qu’il a violé la loi. Comment veut-on enseigner aux Français (en particulier aux jeunes) le respect des lois si un ministre s’en fout et s’en contrefout?

Ø     Offrons de réelles perspectives d’avenir aux jeunes. Savoir que l'on va pouvoir gagner sa vie en travaillant c'est plus motivant que de mater une campagne anti-drogue parce qu'on a rien d'autre à faire que regarder la télévision.   Avec des études qui débouchent sur autre chose que le chômage, avec un boulot, avec la possibilité matérielle de fonder un foyer stable, bons nombres de toxicos potentiels ne tomberont pas dans le piège de la drogue.

Ø     Cessons de balancer en taule toxicos et petits dealers. Ce n'est pas en les confrontant à des caïds qu'on va leur permettre de retrouver des habitudes plus saines. Six mois d'armée auront toujours plus d'effets positifs que six mois de taule.

- Harcelons les dealers. Autour des lycées et des collèges, les marchands de la mort font leurs affaires au beau milieu de la rue, sans que nul ne s’en inquiète. On peut se procurer de l’ecstatsy dans toutes les boîtes de nuit, même dans celles qui sont perdues en pleine cambrousse. Tout le monde sait, et personne ne bouge. Mais après tout, est‑ce aux parents, aux amis, aux voisins de faire le ménage dans la rue?

Ø     Donnons aux forces de l'ordre les moyens de faire leur boulot, et donnons aux juges les moyens de taper vraiment sur les trafiquants de drogue. Ajoutons y les Inspecteurs du fisc qui pourraient, en sus des sanctions pénales, prendre des sanctions fiscales envers les dealers pour dissimulation de revenus. Mettre la main sur les capitaux et les biens personnels des dealers serait tout aussi efficace que les enfermer dans une cellule d'où ils peuvent continuer à gérer leur business.

Droit de grève. Droit aussi inaliénable que le droit de travail ou la liberté de circulation des hommes et des biens. Dommage que quelques syndicalistes agités du bocal se conduisent en tyrans envers ceux qui ne partagent pas leur point de vue. N’est‑ce pas ridicule, lorsqu’on use d’un droit démocratique pour faire valoir ses revendications, d’interdire à ses concitoyens d’user d’un droit tout aussi démocratique, en l’occurrence le droit de travail? N'est-ce pas d'autant plus ridicule quand on ne représente qu'une infime partie des travailleurs français?

Les multirécidivistes de la grève prennent en otages leurs concitoyens et mettent en péril la vie de milliers d’entreprises européennes et les centaines de milliers d’emplois qu’elles représentent. Ils se comportent ni plus ni moins comme des petits Hitler. Quand on sait en plus que les motifs de grèves sont déposés après les préavis, on a du mal à demeurer poli. Par contre on se bidonne franchement quand on entend un syndicat justifier le blocage du public par prétexte de défense du service public!

Ø     Défendons la liberté de travailler comme le droit de grève.   

Ø     Aliénons le droit de grève à des négociations préalables et véritables. Dans les pays anglo-saxons, où les syndicats représentent une part importante des travailleurs, la grève est un ultime recours qui intervient rarement parce que les deux parties, patrons et syndicats, ont compris que de longues négociations valent cent fois mieux pour la santé d'une entreprise et la pérennisation des emplois que des grèves à répétition.

Ø     On aimerait bien voir les syndicats du service public s'inquiéter un peu moins de leur 26 heures payées 35, de leur 13ème, 14ème ou 15ème mois et de leur retraite à 50 ans pour aller défendre les intérêts des millions de travailleurs asiatiques, indiens, africains ou sud-américains qui triment 12heures par jours, 6 ou 7 jours sur 7 pour gagner 1 euros par jours et mourir, usé, avant d'avoir atteint l'âge de la retraite d'un fonctionnaire français.

Droits de l'homme. Bonne conscience. La France se proclame pays des Droits de l'homme. Elle l'est. Sauf quand les droits de l'économie s'en mêlent. Alors, le pays des Droits de l'homme ferme les yeux sur l'asservissement du Tibet par les Chinois (pour 305 millions d'euros), ignore les massacres ethniques en Afrique (pour du minerai), baisse sa culotte devant des assassins violeurs en ex-Yougoslavie (pour rien), ignore le total déplacement de 20000 hommes, femmes et enfants pour du pétrole. Enfin, on s'est quand même opposés à l'envahissement de l'Irak par les Etats-Unis et l'Angleterre.


Ecole primaire. Pépinière d'adultes. Lieu où toutes les générations commencent à découvrir le monde qui les entoure, son fonctionnement et ses règles. D’où l’extrême importance de l'enseignement qui est inculqué aux enfants dès leur plus jeune âge. C’est pour cette raison qu’au sein des écoles primaires il faut rendre au matière basiques (française, mathématiques, instruction civique, histoire et géographie de l'Europe) l’importance qui était la leur il n’y a encore pas si longtemps que cela. Il me semble aberrant de vouloir enseigner une langue étrangère aux élèves de primaire alors que 40% des enfants qui entrent en classe de sixième ne savent ni lire ni écrire leur propre langue. Le français, les mathématiques, l’histoire, la géographie, les sciences naturelles, l’expression artistique et l’instruction civique sont les seules matières qui permettent aux enfants d’accéder au monde qui les entoure avec un maximum de réussite. La majorité des enfants ne maîtrisent pas le français et leur langue régionale (Basque, Breton, Corse, Occitan, Alsacien). A quoi bon leur enseigner l'anglais ou l'utilisation d'un ordinateur?

Ø     Commençons par apprendre aux enfants à communiquer avec leur entourage proche plutôt qu'avec le Texas ou le Japon. Quand on jette un caillou dans l'eau, l'onde se propage de façon excentrique. Il doit en être de même pour l'ouverture des enfants sur le monde qui les entoure. On ne doit plus voir arriver en sixième un enfant qui ne sait ni lire, ni écrire, ni compter. Il n'est pas question de faire l’apologie du redoublement dans les classes primaires, bien au contraire. Il faut remettre l’accent sur l’enseignement de ses matières indispensables au bon apprentissage des autres matières que devront étudier les enfants tout au long de leur scolarité.

Ø     Enseignons aux enfants l'Histoire de l'Europe plutôt que l'histoire de France. Après tout, l'empire romain, l'empire de Charlemagne, l'empire napoléonien, l'empire austro-hongrois n'étaient que des avant-goûts de l'Europe, la démocratie en moins.

Ø     Enseignons aux enfants la géographie de l’Europe. Comment se contenter d’apprendre par cœur les noms des régions, des villes, des fleuves et des reliefs qui constituent la France quand on sait qu'ils seront appelés à évoluer dans un espace dix fois plus vaste.

Ecologie. Préoccupation essentielle de tous les partis politiques depuis qu’ils se sont aperçus que l’écologie n’était plus une mode, mais une véritable préoccupation pour une grande partie des Français. Bon, on ne va pas se plaindre de cette récupération politique puisqu'elle prouve que les problèmes liés à l'environnement sont enfin intégrés dans les préoccupations de l'Etat. Mais de là à vouloir créer un super ministère de l'Ecologie, c'est ridicule. Oui, il est ridicule de vouloir créer un poste de super Ministre de l'Environnement quand le Ministère de l'Environnement dispose d'un budget aussi infime que ses pouvoirs de sanctions. On a toujours été incapable de prendre de vraies mesures de lutte contre la pollution. Alors qu'est-ce que ferait un super ministre de l'environnement hormis de super effets d'annonce? Pendant que l’on annonce chacune de ces mesures à grands renforts de publicité, pendant que l’on envoie nos représentants à Rio ou à Kyoto pour montrer du doigt les atteintes à l’environnement réalisées par les autres pays, pendant que l’on va se battre pour interdire (avec juste raison) aux Japonais et aux Norvégiens de chasser la baleine, aux Canadiens de tuer les bébés phoques, aux Brésiliens de détruire la forêt équatoriale et aux Américains de polluer l’Antarctique, on "oublie" que des entreprises françaises participent activement à la destruction massive de systèmes écologiques. C’est le cas en Indonésie où des compagnies minières françaises participent à la destruction de la forêt équatoriale, poumon de la terre et dernier refuge de la civilisation papoue. C’est le cas de certaines sociétés de pêche industrielle dont les filets dérivants tuent chaque année plusieurs milliers de dauphins et de requins. C'est le cas en Afrique de l'est où des populations entières ont été "déplacées" (déportées est un terme plus approprié) pour que nos compagnies pétrolières puissent prospérer en toute tranquillité. Mais l’Indonésie est bien trop loin et l’océan bien trop vaste pour qu’on en tienne compte, doit‑on penser en haut lieu. Ce n’est peut‑être pas ce que diront nos enfants et petits‑enfants lorsqu’ils crèveront parce que des intérêts économiques ont fait de la terre une planète stérile.

Ø     Favorisons réellement le développement des énergies alternatives.

Ø     Favorisons le développement des cultures destinées à la production de carburants verts.

Ø     Favorisons l'utilisation des déchets d'agriculture pour le chauffage et la production d'engrais naturels.

Ø     Interdisons l'importation de tout produit dont l'exploitation intensive a une incidence sur l'environnement.

Ø     Interdisons nous d'acheter tout produit dont la matière première, la fabrication ou l'emballage a une action néfaste sur l'environnement. Du bois exotique aux aliments sous emballage individuel, ce sont nous, consommateurs, qui sommes responsables de la majorité des dégradations subies par l'environnement. Car en acceptant d'acheter ou en cherchant à acheter ces produits, nous créons une demande qui sera forcément exploitée par les multinationales de la pollution. Nous sommes bien plus responsables de la pollution que ne le sont les compagnies pétrolières, les industries agroalimentaires ou les compagnies forestières.

Economies. Cheval de bataille des hommes politiques. Lesquels justifient ainsi les coupes sombres réalisées dans les budgets de la santé, de l’éducation et de la justice, tout en omettant de réduire leurs multiples (et coûteux) privilèges. L’exemple devant toujours venir d’en haut, voici donc quelques économies que nous pourrions réaliser grâce aux grands personnages qui nous gouvernent. Après le temps des chasses en Sologne, voici venu le temps de la chasse au gaspi:

Ø       Ne pas cumuler la dotation annuelle versée aux anciens Présidents de la République et l’indemnité due à leur participation au Conseil Constitutionnel. Le cumul n’a d’ailleurs pas eu lieu pour Giscard d’Estaing.

Ø       Basons la retraite du Président de la République sur ses 25 meilleures années, comme les Français qu'il est censé représenter, et non sur le simple fait qu’il ait été président.

Ø       Interdisons aux politiciens le cumul des retraites comme on devrait leur interdire le cumul des mandats.

Ø       Supprimons les avantages en nature dont peuvent bénéficier les anciens Présidents de la République (voiture, logement, secrétariat). La France n'est pas la Pologne, et je doute fort que nos anciens présidents aient du mal à payer leur logement ou leur 607 lorsqu’ils retournent à la vie civile. Imaginez un peu le nombre de SDF que l’on pourrait loger dans des conditions décentes avec tout cet argent.

Ø       Supprimons le traitement versé durant six mois aux anciens ministres, dès lors qu’ils retrouvent un travail, un mandat électoral ou administratif. Et pour ceux qui ne trouveraient pas de boulot, calculons leur indemnité de la même façon que pour un ouvrier qui vient de perdre son emploi. Simple question d’égalité entre les citoyens.

Ø       Supprimons le traitement (plus de 5 fois le SMIC) versé durant six mois aux anciens députés, dès lors qu’ils retrouvent un travail, un mandat électoral ou administratif. Et pour ceux qui ne trouveraient pas de boulot, calculons leur indemnité de la même façon que dans le cas d'un ouvrier qui vient de perdre son emploi. Simple question d’égalité entre les citoyens. Tiens, un petit calcul au passage. Lors des élections législatives de 95, 250 députés ont été virés de l’Assemblée Nationale par les Français. Après seulement deux ans de "travail", ces personnes ont touché 4 760 euros par mois durant six mois. Une belle indemnité de chômage (plus de 5 fois le SMIC) que ne toucheront jamais les millions de chômeurs qui ont cotisé pendant dix ans. En 95, ces 250 députés auront donc coûté 7 140 000 euros au contribuable. Une paille!

Ø       Indexons le montant de l’indemnité versée aux parlementaires sur leur présence réelle aux séances de l’Assemblée Nationale. Ça nous évitera, par exemple, de payer pour rien tous les députés absents lors du vote du budget pour cause de précampagne législative.

Ø       Imposons les parlementaires sur la totalité de leurs indemnités et non plus sur seulement les 11/20èmes de leur indemnité principale. Rappelons qu’un député touche une indemnité de 5136 euros par mois, plus 6228 euros d’indemnité représentative de frais de mandat (non imposable), soit un total de 11364 euros. Somme à laquelle il faut ajouter 8877 euros sous forme de crédit collaborateur. Ce qui nous fait un total de 20241 euros par mois et par député (sensiblement pareil pour un sénateur).

Ø       Mieux encore, versons aux cumulards de mandats une seule indemnité. Les candidats au cumul des mandats seraient moins nombreux et le travail d’élu serait effectué avec plus de rigueur.

Ø       Modifions le système du crédit collaborateur qui permet à certains députés de verser un salaire confortable (parfois plus de 3 000 euros) à leur conjoint qui leur sert d'assistant. Il faut que l'Assemblée Nationale paie directement les assistants des députés (une fois et demie le SMIC par exemple). S'ils veulent leur verser un salaire plus important, qu'ils le prennent sur leurs propres deniers.

Ø       Limitons le nombre d’assistants rémunérés par l’Assemblée Nationale: un assistant par député, deux pour le Président de l’Assemblée Nationale, deux pour chaque Président de commission, c'est largement suffisant.

Ø       Définissons un nombre de voitures avec chauffeur pour l’ensemble des présidents de commissions et vice-présidents de l’Assemblée Nationale plutôt que d’en allouer une pour chacun.

Ø       Supprimons les voitures avec chauffeur mises à disposition des présidents de groupes politiques de l'Assemblée Nationale. Le métro, c'est bien, c'est chaud et ça permet de croiser le peuple.

Ø       Au Parlement, limitons à des numéros prédéfinis la gratuité des appels interurbains.

Ø       Limitons la franchise postale dont bénéficient les députés à l’information des citoyens sur leurs actions au sein de l’Assemblée Nationale. Et laissons à la charge des députés l’affranchissement de leurs envois de propagande électorale et autres cartes de vœux.

Ø       Toujours pour les parlementaires, limitons le nombre d’allers‑retours gratuits sur les lignes aériennes intérieures à 5 par an au lieu de 40.

Ø       Calculons la retraite des parlementaires sur leurs 25 meilleures années et non plus sur le nombre d’années de législature. Une bonne façon de les rapprocher des gens qu'ils sont censés représenter.

Ø       Adoptons les mesures citées ci‑dessus pour les sénateurs ainsi que pour les députés européens. Pour ces derniers, si le versement de l’indemnité était lié à leur présence réelle au Parlement Européen, ils ne seraient plus tentés de figurer au livre Guiness des records, rubrique absentéisme.

Ø       Supprimons le prêt de 76 220 euros à 2% consenti à chaque député.

Ø       Payons les députés européens à l’heure de présence au parlement. Ils perçoivent actuellement 10 200 euros par mois pour 4 jours de travail mensuel, soit plus de 2500 euros par jour (le SMIC est à 1218 euros par mois). Et encore, quand ils daignent faire acte de présence au Parlement Européen. Ici comme au Sénat et à l’Assemblée Nationale, il serait judicieux de copier les collèges en pratiquant l’appel des députés à chaque début de séance. Et surtout en ne payant les députés européens qu'en fonction de leur présence au Parlement Européen.

Ø       Instituons une responsabilité financière des élus quant aux dépenses injustifiées réalisées par l’institution au sein de laquelle ils siègent. Je doute que les conseillers généraux du Lot‑et‑Garonne auraient accepté le changement des rideaux de l’Hôtel du département (91 463 €) s’ils avaient été sûrs de devoir un jour rembourser la somme en question...

Ø       Mettons un terme à cette ineptie qui consiste, pour un état républicain comme la France, à payer les curés, pasteurs et autres rabbins d'Alsace-Lorraine. Cent ans après la séparation de l'Eglise et de l'Etat, cette situation est aberrante.

Ø       Interdisons aux fonctionnaires et assimilés d’utiliser l’affranchissement administratif pour envoyer leur courrier personnel. Impossible à contrôler me direz‑vous. Que si! Il suffit d’embaucher une ou deux personnes chargées de vérifier le courrier émis par un service administratif ou une entreprise publique. Ces personnes tirent au sort un service ou une entreprise publique: EDF de Chaumont, préfecture de Blois, perception de Vitrolles, CNES de Toulouse, ORSTOM, SNCF... Elles débarquent à l’improviste dans le service et passent au crible le courrier d’une journée. Tout fonctionnaire ou assimilé qui a adressé un courrier personnel par le biais de son service se verra retenir deux semaines de salaire. La mesure n’est pas bien méchante puisque la majorité d’entre eux perçoivent au minimum treize mois de salaire. Et je tiens le pari que le coût de ces vérifications inopinées (salaires + frais de déplacement) n’atteindra pas 10% du montant des frais postaux que nous économiserons.

Ø       Faisons la chasse aux centaines de malades imaginaires qui hantent les bureaux de l’administration et autres services publics. Chacun de nous peut citer au moins un fonctionnaire qui a pris un congé maladie juste histoire de prolonger les vacances ou d’aller faire un peu de shopping. Il suffit de resserrer les contrôles (surtout en ce qui concerne les arrêts d’une journée) et de sanctionner les médecins complices.

Ø       Supprimons les avantages (appartement, bureau, voiture, chauffeur, secrétaire) offerts gracieusement aux anciens patrons des entreprises publiques. Allez expliquer à un smicard qu’il paie des impôts pour qu’un ancien patron puisse bénéficier à vie d’un chauffeur ou d’un appartement de grand standing.

Ø       Modifions la loi sur le financement des partis politiques. Cette loi qui permet à chaque parti politique de toucher 45 801 euros par siège occupé au Parlement, et 1,73 euro par voix obtenue aux élections législatives, à condition que le parti en question ait présenté au moins 50 candidats. Ce qui nous a valu une avalanche de candidats bidons aux dernières législatives. Et ce qui nous vaut de voir une partie de nos impôts versée à des partis politiques dont certains affichent pourtant des avoirs financiers aberrants.

Ø       Alignons les taux d’intérêts des prêts concédés aux membres du Parlement sur les taux du marché courant.

Ø       Alignons le montants et durées des cotisations vieillesse des salariés du secteur public sur ceux du privé.

Ø       Calculons les montants des retraites publiques sur les 25 meilleures années et non plus sur les 6 derniers mois d'activité.

Ø       Baissons le chauffage dans les administrations. En plus d'économiser de l'énergie, ça mettrait quelques fonctionnaires au boulot.

Ecoute. Qualité dont se vantent de nombreux hommes politiques alors que la majorité d’entre eux se foutent de ce que pensent et disent les militants de leurs propres partis. Alors comment croire qu'ils nous écoutent?

Education. Longue marche vers la vie en société. Les parents démissionnent, les voisins s’en balancent, les enseignants se limitent à enseigner.

Dans les sociétés supposées primitives l’éducation des jeunes est l’affaire de tous. C’était le cas, à la campagne, il y a encore quelques années. Lorsque j’étais gamin, dans les années 60‑70, les gens qui nous voyaient faire des bêtises nous tombaient sur le dos. Peu importait s’ils nous connaissaient ou non. Aujourd’hui les gens laissent courir. Ils se contentent de critiquer l’éducation (ou le manque d’éducation) des gosses, ou pire, de les insulter. Pas étonnant alors que les gosses n’aient aucune notion du respect de l’autre. L’éducation d’un enfant est l’affaire de tous et de chacun. N’est‑ce pas ainsi que fonctionne une société?

L'éducation est aussi l'affaire des enseignants, quoiqu'en disent certains d'entre eux. Car c'est à l'école que l'on commence réellement à vivre en société. Alors on ne doit pas blâmer un instituteur qui sépare deux garçons en train de se battre. On ne doit pas blâmer une institutrice qui colle une gifle à un élève malpoli. Par contre on ne doit pas accepter qu'un prof de mathématiques se fiche de la présentation et de l'orthographe d'une copie.

L’éducation c'est d'abord et surtout l'affaire des parents. Malheureusement de plus en plus de parents se contrefoutent de l’éducation de leurs enfants. C’est faire peu de cas de sa progéniture. C’est même faire preuve d’un manque total d’amour pour ses enfants. Car donner à ses enfants une bonne éducation revient à leur assurer une place au sein de la société, et par le fait un avenir à peu près serein.

Si les parents ne sont plus assez attentionnés envers leurs enfants pour se donner les moyens de leur fournir une bonne éducation, c’est à la société qu’il revient de les obliger à remplir leur rôle de parents. Le seul chemin pour y parvenir passe par le portefeuille.

Ø     Supprimer donc tout ou partie des allocations familiales aux parents d’un mineur délinquant. Ou imposons leur des amendes conséquentes. Quand un gouvernement aura enfin le courage d'appliquer cette mesure, on ne verra plus beaucoup de gosses traîner dans la rue, tirer des bagnoles ou agresser des gens. En lisant ces lignes quelques personnes vont s'offusquer, soit par conviction, soit parce que ça fait du bien à leur notoriété. Mais il faut se poser une question simple: est‑il préférable de supprimer une partie des allocations familiales à des gens qui se foutent de leurs gosses, ou bien d’envoyer des gamins de 16 ans en taule? La première solution est incontestablement la meilleure des deux, non?. Non, car la meilleure solution serait encore d’offrir aux jeunes un avenir serein. Offrir, pas promettre.

Eglise catholique. Secte pacifiste dont les membres perpétraient autrefois le message d’amour délivré par son fondateur, un homme nommé Jésus. On appelait cela le christianisme. Mais l’Eglise catholique est très vite devenue un rassemblement d’hommes au genre sexuel incertain, qui proclamaient l’amour de Dieu et du prochain tout en pratiquant l’intolérance. A noter au cours des siècles, et tour à tour, un goût certain pour la luxure, la torture, l’intrigue, le meurtre et le vol. Aujourd’hui l’Eglise catholique s’oppose au contrôle des naissances dans les pays où la natalité galopante jette des milliers d’enfants dans les rues et la prostitution. En Italie, des congrégations religieuses font payer très cher des places de cimetière. Le paradis, ça se mérite hein? Si c’est ça l’amour du prochain, je veux bien me faire démon. Notons au passage que l’Eglise catholique est le plus ancien état totalitaire du monde. Un seul homme régit la vie (éternelle?) de millions d’âmes, décide de leur bonne conduite, prélève l’impôt (la dîme puis le denier de l’église), bénit, excommunie ou absout selon son bon vouloir. De là à se prendre pour un dieu vivant... Dîtes, Votre Sainteté, c’est ça être au service de Dieu et des hommes? Pas étonnant que la religion catholique se perde.

"Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas" disait Malraux. Si l’Eglise Catholique ne revient pas très vite au message délivré par Jésus, elle sombrera comme le Titanic, à force d'orgueil et de vanité. Qu’attendent donc nos chers cardinaux pour nommer à la succession de Saint‑Pierre un de ces curés que l’on rencontre dans les campagnes, dans les banlieues, dans les bidonvilles ou dans les camps de réfugiés? Ceux‑là au moins savent ce qu’est l’humilité, la compassion, le don de soi et l’amour du prochain. Avec un pape comme cela, les catholiques retrouveraient leurs racines et les églises se rempliraient de nouveau.

Et qu’on arrête de nous faire croire que Marie de Magdala n’a été qu’une bonne copine pour Jésus! "Croissez et multipliez", qu’il a dit. Lui qui montrait l’exemple en tout, pourquoi ne l’aurait‑il pas fait dans ce cas précis? L’Amour est un tout vous savez, Votre Sainteté. Alors de grâce, rassemblez les prêtres du monde entier sur votre magnifique place Saint‑Pierre, regardez‑les dans les yeux, souriez leurs et dîtes leurs "Croissez et multipliez!". Dieu vous le rendra au centuple.

Egoïsme. Matière primaire de plus en plus de Français. On exige tout et n'importe quoi de la société, argent, travail, logement, soins, vacances… On se plaint de tout et de tous. On fait perdre des millions d'euros aux entreprises, on provoque la fermeture de centaines de PME et on envoie au chômage des salariés parce qu’on paralyse la France pour gagner 1 heure de repos hebdomadaire, ou 250 euros sur un salaire de 2000 euros, ou encore 5 ans de retraite supplémentaire. Mais on oublie que 5 millions de Français vivent dans la pauvreté, que des milliers d’entre eux vivent dans la rue, que des millions d’enfants vivent dans la rue dans tous les pays du monde, que des milliers d’enfants travaillent 10 heures par jour pour 5 euros de salaire mensuel.

Ø     Pensons aux malheurs des autres avant de se plaindre de nos petits soucis.

Ø     Pensons à ce que nous pouvons apporter à la société plutôt que d'attendre et d'exiger tout d'elle.

Ø     Agissons dans l’intérêt de la communauté à laquelle nous appartenons (Etat, Région, Commune, Amis, Famille), c'est ainsi que nous arriverons à améliorer notre propre situation.

Elections européennes. Suffrage appelé à prendre de plus en plus d’importance dans la vie des Français et des Européens. Du moins c’est ce que l’on souhaite afin de garantir la pérennité de la paix, et l’avenir de nos enfants. Pour cela, et pour que le Parlement Européen jouisse enfin d’un réel pouvoir législatif et de la confiance des Européens, il faut que les candidats aux élections européennes soient des personnes plus proches des préoccupations de leurs concitoyens que de l’espoir de décrocher un mandat fort bien rémunéré.

Ø     Abandonnons l’actuel mode de scrutin basé sur des listes nationales. Il faut que chaque région puisse envoyer à Strasbourg les personnes qui la représenteront au mieux de ses intérêts et de ceux de l’Europe. Des hommes et des femmes de terrain, proches des gens qu'ils représentent. Halte donc aux listes farfelues où des artistes qui se contrefoutent du Parlement Européen viennent s’inscrire et se porter caution pour les Tartufe de la politique.

Ø     Interdisons aux députés européens de remplir un autre mandat. L'Europe regroupe 732 millions d'habitants. La tache législative européenne est d'une telle ampleur que l'on ne peut se permettre d'envoyer au Parlement Européen un cumulard qui sera forcément un stakhanoviste de l'absentéisme.  

Electricité. Petite fée dont nul ne saurait se passer. Mais à quel prix! En parlant de prix, saviez‑vous que 20% du montant de votre facture EDF étaient destinés au remboursement des actionnaires des compagnies d’électricité nationalisées en 1946? Je dis bien "étaient" car ce remboursement s'est achevé début 97. Partant de ce constat, deux possibilités s’offraient à EDF:

1°) ne pas toucher au prix du kilowatt.

2°) baisser notre facture de 20 %.

EDF a choisi de nous la jouer mi‑figue, mi‑raisin. En effet, le 18 avril 97 EDF a annoncé une baisse du prix de l’électricité: annonce réalisée quelques jours avant celle d’élections législatives anticipées, rusés les petits gars. Bien entendu, à l'époque EDF a clamé haut et fort que cette baisse lui a fait perdre plusieurs millions d'euros mais a oublié de préciser que ses dépenses ont chuté de 20%. Bon d'accord, la baisse (la baise?) a bien eu lieu. Elle était donc de 3,2% pour les particuliers, 9,2% pour les commerçants et artisans, 5,6% pour les PME. Nous sommes loin des 20% mais c’est déjà ça de gagné. Et voici que malgré les résultats spectaculaires d'EDF, la richesse écoeurante du Comité d'Entreprise EDF, les privilèges exorbitants dont bénéficient les salariés d'EDF, on nous colle sur la facture d'électricité une cotisation de 29 euros pour "maintien du service public". Une véritable gabegie dont aucun politique ne s'est offusqué, par peur de se mettre à dos les syndicats. Une fois de plus on invente un prétexte bidon pour tondre les Français au profit d'une poignée de privilégiés. EDF? Une entreprise publique qui nous doit plus que la lumière: des sous!

Ø     Baissons le prix de l'électricité sans attendre la privatisation. EDF pourra alors réellement se prévaloir du service public.

Ø     Octroyons 70% des biens du Comité d'Entreprise d'EDF aux associations caritatives, afin que les plus pauvres puissent enfin bénéficier de cet argent qu'on nous a pris indûment.

Elus. Personnes désignées par leurs concitoyens pour défendre au mieux les intérêts de tous. C’est souvent le cas des élus locaux (municipaux, généraux) et rarement celui des élus nationaux.

Ø     Faisons comprendre à nos élus qu'ils devraient arrêter de confondre nos bulletins de vote avec des bons pour tous pouvoirs.

Ø     Faisons comprendre à nos élus qu'ils devraient travailler un peu plus dans l’intérêt du citoyen et beaucoup moins dans leur intérêt politique.

Ø     Faisons comprendre à nos élus qu'ils ne devraient pas oublier que nous avons voté pour eux et qu’ils nous doivent donc des comptes. Au propre comme au figuré.

Emplois précaires. Nos chers dirigeants veulent faire la chasse aux emplois précaires. Dans un sens, ils ont raison. Parce qu'un emploi précaire, c'est pas la panacée pour construire une vie. Mais bon, c'est tout de même un emploi. Ça permet de garder le contact avec le milieu du travail, contrairement au RMI. Et ça donne aux gens la dignité de gagner leur argent en travaillant, contrairement au RMI. Aujourd'hui, à moins d'être fonctionnaire tous les Français occupent un emploi précaire. Nul ne peut assurer qu'il passera toute sa vie dans la même boîte. La chape de plomb fiscal et social qui pèse sur le secteur privé met en péril la pérennité des entreprises. Et les multiples obstacles aux licenciements mis en place au cours les 25 dernières années ont un effet pervers sur l'emploi. Les grandes entreprises  multiplient les plans sociaux destinés à enrichir leurs actionnaires. Les indépendants et petites entreprises hésitent à embaucher par peur de ne pas pouvoir licencier lors des périodes de creux.

Ø     Facilitons l'embauche dans les petites structures du secteur privé en assouplissant les règles du licenciement.

Ø     Incitons les banques à considérer les personnes enchaînant des CDD comme des salariés bénéficiant de CDI. En leur permettant d'emprunter comme les autres, on leur permet de consommer comme les autres et on participe à la relance de l'économie.

Ø     Mettons en place un salaire minimum de stage afin que les stagiaires puissent trouver deux avantages à ces périodes d'apprentissage pratique: l'acquisition d'une expérience et une rémunération permettant de commencer à acquérir une indépendance. Les jeunes qui entrent en apprentissage sont payés pour leur travail. Il en faut de même pour les étudiants.

Ø     Limitons l'utilisation des contrats de stage aux seuls étudiants qui sont engagés dans un cycle d'étude et interdisons strictement le recours à des pseudo stagiaires qui sont des jeunes ayant terminé leurs études depuis des lustres.

ENA. Ecole Nationale d’Administration. Ou Ecole des Nouveaux Aristos. Dans les ministères, un Enarque en remplace un autre. Nos dirigeants ont tous quitté les tailleurs Chanel de maman pour passer sur les bancs de l’ENA, puis au fauteuil de ministre, de conseiller ou de grand patron. Tout cela sans passer par les cases chômage, petits boulots ou galère. Il ne faut pas s’étonner alors, que les gouvernements successifs, qu’ils soient de droite ou de gauche, aient été ou soient incapables de résoudre les problèmes des Français. Car la France est dirigée, politiquement, économiquement et socialement, par des gens qui n’ont jamais connu les problèmes que les Français doivent affronter chaque jour.

Obligeons les élèves de l’ENA et des autres grandes écoles à effectuer des stages d’une durée significative dans les banlieues, les petites villes et les campagnes. Bref, au milieu des Français et de leurs emmerdes quotidiennes.

Enfants. Avenir de l’humanité. C’est une lapalissade que d’affirmer ceci. Et pourtant nous bafouons chaque jour ceux que nous avons mis au monde et qui seront un jour les garants de notre souvenir. Ce sont des millions d’enfants à travers le monde qui vivent dans la rue, sont violés, mutilés, assassinés ou travaillent pour un salaire de misère au profit de grandes sociétés, sans que l’opinion publique ne s’en émeuve au delà des mots. 250 millions d’enfants travaillent sur notre belle planète. 1 sur 2 en Asie, 1 sur 3 en Afrique, 1 sur 5 en Amérique du Sud, beaucoup en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Espagne, au Portugal, et même en France.

C’est facile de s’offusquer officiellement de cette situation et de dire ensuite qu’il revient aux pays concernés d’y trouver une solution. C’est une excellente façon de tourner le dos à la misère de ces gamins tout en se donnant bonne conscience. Et pourtant, la protection d’un enfant, quelle que soit sa race, sa religion ou sa nationalité, est l’affaire de tous les adultes de la planète. En France on demande à chaque citoyen de se mêler de ce qui ne le regarde pas et de dénoncer un voisin ou un ami qui maltraite un enfant. C'est bien. Mais on ne dit mot de ces milliers d'articles fabriqués par des enfants qui s'offrent à nos dans les étals des supermarchés. Au nom de la sacro-sainte consommation, il ne faut rien dire. Et nous tous, oublions ces enfants au moment de s'offrir les dernières baskets à la mode.

Ø     Refusons d'acheter tous produits fabriqués par des enfants. Il est triste de constater que ce sont souvent les enfants des pays industrialisés qui achètent, portent et sont fiers de posséder des produits fabriqués par d’autres enfants qui, eux, n’ont pas eu la chance de naître au bon endroit. Bien sûr les gamins qui utilisent ces produits ne savent rien de l’exploitation des enfants du Tiers‑Monde par les entreprises occidentales et asiatiques. Ils ne savent pas la misère qui se cache derrière l’objet de leurs convoitises. C’est donc à leurs parents et aux médias qu’il revient de leur expliquer tout cela. Et je sais qu’alors les enfants se détourneront de ces produits, même si cela doit nuire à leur apparence et à leur penchant pour la frime. Car les enfants font souvent preuve de plus d’humanisme et de solidarité que leurs aînés.

Ø     Instituons une taxe sévère à l'importation de produits issus du travail des enfants afin que le prix de revient d’un produit fabriqué par un enfant soit supérieur au prix de revient du même produit lorsqu’il est fabriqué par un adulte.

Ø     Regardons nos propres enfants et petits-enfants. Imaginons les dans un atelier crasseux, travaillant dur pendant 10 ou 12 heures pour gagner à peine 5 euros par mois. Imaginons cela et nous comprendrons qu'il est urgent de permettre à tous les enfants de mener enfin une vraie vie d'enfant. Une vie de rires, de jeux et d'innocence.

Enseignement. Elément essentiel à la construction d'une société et à la bonne intégration des plus jeunes au sein de cette société.

Ø     Donnons à l'enseignement les moyens techniques et humains nécessaires à sa mission qui consiste à apporter à nos enfants les connaissances et l'intelligence qui en feront des êtres autonomes, censés, conscients.

Ø     Obligeons les enseignants de tous niveaux à assumer des heures d'aide et de rattrapage afin d'aider les plus faibles. Quand on doit assurer un (grand) maximum de 18 heures de cours par semaine pendant seulement 188 jours de l'année, il apparaît normal qu'un enseignant justifie un peu plus son salaire en délivrant 4 heures de cours de soutien par semaine.

Ø     Cessons de nommer des enseignants fraîchement diplômés à des postes difficiles dans les zones d'éducation prioritaire alors qu'on sait parfaitement qu'en agissant ainsi on dégoûte les futurs enseignants. Pire, on enlève toute chance aux jeunes des quartier de recevoir un enseignement qui leur permettra de s'en sortir. L'enseignement en ZEP doit être uniquement le fait d'enseignants ayant acquis au minimum 8 années d'expérience. C'est pour cette raison qu'il faut mettre un terme au système de points qui interdit aux jeunes professeurs de se faire la main dans les zones tranquilles et qui permet aux plus âgés ou aux parents de famille nombreuse de se la couler douce loin des quartiers sensibles.

Entreprises publiques. Gouffres financiers régulièrement renfloués par de généreux donateurs: les Français. En d’autres termes, vitrines internationales de la connerie nationale. A chaque fois qu’une entreprise nationale affiche un déficit, l’Etat se doit d’en renflouer la caisse. Et l’Etat, c’est nous. C’est donc avec nos impôts que l’on comble chaque année les milliards d'euros de déficit des entreprises nationales. Et des milliards, il en faut beaucoup! Munissez vous d’une calculatrice à très large écran. Additionnez les pertes ‑ contentez‑vous des vingt dernières années, c’est suffisant pour choper le tournis ‑ du Crédit Lyonnais, du Crédit Foncier de France, du Comptoir des Entrepreneurs, de la Banque Worms, du GAN, d’Air France, de la défunte Air Inter, de la SNCF, du Réseau Ferré Français ... Maintenant, divisez par le montant du SMIC, du RMI ou de votre salaire, et amusez‑vous à calculer le nombre d’emplois que l’on aurait pu créer avec cet argent. Ou, plus simple, comparez avec le fameux trou de la sécu. Eh oui, si l’on compare le trou de la sécu à un puits, le déficit des entreprises publiques fait tout de suite penser au gouffre de Padirac. Merci qui?

Pendant que vous tentez de vous remettre de vos émotions, les merveilleux PDG de nos (trop) chères entreprises publiques continuent de profiter de salaires mirobolants, pour ne pas dire indécents, et cumulent les jetons de présence au sein de divers conseils d’administration. Le tout, installés bien au chaud dans leurs luxueux appartements de fonction. Et plus bas, beaucoup plus bas, des milliers de petits salariés du secteur privé apprennent à surfer sur les vagues glacées des licenciements dits économiques.

Ø       Nommons les patrons des entreprises publiques pour leurs compétences et non plus pour leurs affinités politiques. Il vaut mieux qu’une entreprise soit dirigée par une personne ayant fait ses preuves plutôt que de parachuter à sa tête un gars qui ne connaît rien au fonctionnement de l’entreprise qu’il va devoir diriger (exemple: Louis Schweitzer qui ferme l’usine Renault de Vilvorde après que Renault y ait investi 213,7 millions d’euros), ou qui a été mêlé de près ou de loin à un scandale politique (exemple: le même Louis Schweitzer, mouillé dans l’affaire des écoutes téléphoniques). Et quand en plus de sa méconnaissance de l’entreprise, le bonhomme se voit très rapidement atteint des vertiges liés à cette haute fonction, la mégalomanie est comprise dans le salaire...

Ø       Payons ces grands patrons au prorata des résultats obtenus. Et virons les sans parachute doré à la moindre erreur de gestion. Si les socialistes, qui les ont mis en place, avaient appliqué ce système, je ne pense pas que messieurs Haberer (Crédit Lyonnais/pertes=15 milliards d'euros), Heilbronner (GAN/pertes=5 milliards), Bonin (Crédit Foncier de France/pertes=3.5 milliards), Piette (Comptoir des Entrepreneurs/pertes=2 milliards), Bloch‑Lainé (Worms/pertes=1.8 milliards) auraient été aussi grassement rétribués. Et cela durant autant d’années. Pensez, douze ans de cachetons faramineux pour messieurs Bonin et Bloch‑Lainé. Même les morpions ne s’accrochent pas aussi ferme!

Ø       Privatisons les entreprises publiques qu'il nous reste. Ça fera baisser les prix et ça enlèvera à leurs patrons l'idée qu'on peut toujours se planter puisque ce sont les Français qui paieront.

Une fois débarrassé de ces entreprises qui n’ont aucun rapport avec le service public (ni dans l’idée, ni dans les faits), l’Etat pourra enfin consacrer son budget et ses forces humaines à leur véritable rôle grâce à:

Ø       une administration simplifiée, dynamisée et compétente,

Ø       un service public (santé, enseignement, sécurité, justice) qui aurait enfin les moyens physiques et financiers d’être au service de tous dans l’égalité des droits de chacun,

Ø       une protection sociale égale pour tous,

Ø       un service public, La Poste par exemple, qui ne se prendrait plus pour une entreprise commerciale.

Espace. Une preuve que l’Europe unie est une force créatrice inébranlable. Un exemple à suivre dans la construction de l’Europe.

Etats-Unis d’Amérique. Rêve pour ceux qui n’y habitent pas, enfer et damnation pour nombre de ses citoyens. La société américaine représente un idéal pour beaucoup d’entre nous, et pourtant. Ces Américains qui se pavanent à travers le monde, si fiers de leur société, foncent tout droit dans le mur. Car cette société qui se veut exemplaire au point de vouloir recréer le monde à son image, cette société qui a posé ses fondations sur la violence, cette société qui s’est bâtie sur l’esclavage, cette société qui veut imposer ses lois au monde, cette société qui épie les moindres faits et gestes de ses membres à la façon stalinienne, cette société-là est en train de se fissurer comme une vieille bâtisse. Il y a trop d'incompréhension, trop de communautarisme, trop de haine entre les communautés blanches, noires, hispaniques et indiennes. Il y a trop de faste, d’arrogance et d’argent pour trop de pauvres. Trop de haine et d’intolérance nourrissent les Américains pour que leur marche forcée vers la guerre civile s’arrête avant qu’il ne soit trop tard. Et comme aucune communauté n’a un territoire géographique défini, la prochaine guerre de sécession américaine promet d’être encore plus sanglante que celle qui opposa Nordistes et Sudistes. Il faudrait des milliers de Martin Luther King pour changer cela. Et encore. Si celui-là revenait à la vie, il serait immédiatement abattu comme un chien par un môme de 12 ans armé jusqu'aux dents de lait.

Ø     Cessons d'en baver pour le mythe américain. Cessons de tout faire pour ressembler à ça. L'Europe renferme tant de belles gens dans sa diversité. Faisons des atouts de nos différences. Et cultivons notre jardin humaniste.

Euro. On peste tellement contre l'augmentation des prix qui a suivi le passage à l'euro qu'on en oublierait presque les bienfaits de la monnaie unique. L’euro facilite la construction de l’Europe. Il fait partie de ces liens qui unissent tous les peuples d'Europe dans la paix et la solidarité. Il facilite les échanges commerciaux entre les états d'Europe tout comme entre l'Europe et le reste du monde. Donc il élargit les marchés, en crée de nouveaux et offre aux entreprises de réelles possibilités d’extension et par cela la création d'emplois. Il ouvre les marchés à la concurrence, améliore la qualité des produits et services, relance la consommation et crée des emplois. Il agrémente la vie des hommes d’affaires et des touristes, des millions de personnes qui voyagent à travers l'Europe et dans le monde puisque l'euro est accepté dans tous les pays du monde au même titre que le dollar. Enfin, il améliore la compréhension entre les peuples. Nous n’avons rien à y gagner en terme d’emplois ou d’argent. Mais en qualité de vie, en stabilité politique et en sérénité quant à l’avenir de nos enfants. Et ça, c’est primordial.

Europe. Etat fédéral ou Union d’états que chaque chef d’Etat ou de gouvernement appelle de ses vœux les plus chers tout en faisant son maximum pour en repousser la concrétisation. On comprend aisément l’état d’esprit de ces grands personnages: quand l’Europe sera enfin un pays unique, il n’y aura plus qu’un seul président et quelques ministres, au lieu d'une ribambelle de présidents, rois et reines, et une tripotée de ministres. Imaginez le nombre d’énarques et consorts de toutes nationalités qui perdront leur pouvoir et leurs salaires mirobolants. Imaginez aussi les milliards d'euros que nous économiserons quand 732 millions d’habitants ne cotiseront plus que pour l’entretien d’un seul président, d’une douzaine de ministres, d’une centaine de sénateurs et de 800 députés!

L’idée d’un état européen est apparue à l’époque où le bloc de l’Est représentait une menace pour la sécurité des pays occidentaux. Cela va faire vingt ans que le mur de Berlin est tombé, et avec lui le totalitarisme à la mode soviétique. Il est donc grand temps que l’Europe achève de se construise pour le bien‑être de ses ressortissants. Et pour mettre un terme à l’hégémonie des Etats‑Unis sur la politique et les marchés européens ou mondiaux. Après avoir baissé leur pantalon devant les exigences capricieuses des Yankees, les 732 millions d’Européens pourront enfin relever la tête face aux seulement 270 millions d’Américains.

Nos voisins d’outre‑Atlantique ont construit leur pays autour d’une seule langue. Leur société a phagocyté plusieurs entités culturelles et sociales pour n’en constituer qu’une, qui s'est révélée aussi fragile qu’elle semble mythique. A l’opposé, la construction de l’Europe doit faire face à la multiplicité et la diversité des langues, des modes de vie, des idéaux, des institutions politiques. Mais ce qui semble être un obstacle à la construction de cette Europe unie n’est en fait qu’une main extraordinairement chargée en atouts. Les sceptiques se demandent comment une telle diversité peut engendrer autant d’atouts. Par l’ouverture d’esprit et la curiosité dont nous faisons preuve envers nos voisins. Par la compréhension, en perpétuelle progression, entre tous les peuples qui constituent l’Europe. Par la solidarité qui est en passe de devenir la caractéristique principale des citoyens européens, cette solidarité qui fait tant défaut aux Américains. Par une Histoire mille fois plus ancienne et donc mille fois plus riche d’expériences que celle des Etats‑Unis. Par une incommensurable richesse humaine, artistique, industrielle. Par un savoir‑faire aux ressources multiples et infinies. C’est grâce à tout cela que l’Europe sera un pays en perpétuelle évolution, et offrira à ses citoyens une vie quotidienne stable, un avenir serein. Au sein de son système économique, politique et social, chaque pays qui participe à la construction européenne regorge d’idées, d’habitudes et de lois susceptibles d’être reprises par l’ensemble des Européens pour peaufiner le fonctionnement de l’Europe et améliorer les conditions de vie de chacun d’entre nous. Du Portugal à la Finlande, de la Roumanie à l’Irlande, chaque pays, chaque citoyen européen possède les richesses humaines, intellectuelles et matérielles qui feront de l’Europe la première puissance économique mondiale, mais aussi et surtout un modèle social et humain pour le reste du monde. Ceux qui demeurent opposés à l'idée d'une Europe unie ne sont que des nostalgiques des guerres tribales qui ont jalonné l'histoire de l'humanité.

Euthanasie. Ultime expression de la liberté qu'a tout individu de disposer de son corps et de sa vie. Le recours à l’euthanasie est un choix qui doit être exprimé librement et clairement par chacun d’entre nous.

Ø     Autorisons l'euthanasie.

Ø     A l’instar du don d’organes, instituons une carte personnelle obligatoire indiquant le choix de chaque individu vis à vis de l’euthanasie. Ceci permettrait de faciliter le choix crucial des équipes soignantes en matière d'euthanasie. Et cela permettrait de décharger les familles de la difficulté de faire un choix et de la notion de culpabilité qui en découle. Enfin, cela éviterait tous les risques de dérapage que pourrait entraîner la perspective d’héritages conséquents. Mais au final, et même lorsque le patient a fait part clairement de sa volonté d’avoir recours à l’euthanasie, c’est à un groupe de médecin, et non à un médecin seul, qu’il doit revenir de prendre la décision de débrancher la machine ou de délivrer un médicament destiné à abréger des souffrances inutiles.


Faim. Etat insoutenable dans lequel se trouvent des centaines de millions de personnes à travers le monde (700 millions d’individus souffrent de sous‑alimentation). Tandis que de plus en plus de nantis recherchent désespérément le régime qui leur fera perdre des kilos superflus. Il est navrant de constater qu’en ce début de troisième millénaire, alors qu’on se dit civilisés, des gens meurent de faim pendant que d’autres meurent d’avoir trop mangé. Cette situation est le fait des gouvernements des pays riches et donc ceux qui les ont mis en place, c'est à dire nous. Contrairement aux déclarations d'un demeuré présentateur de télé qui n'a d'ailleurs plus sa place dans le service public, ce n'est pas à la bite de certaines personnes que l'on doit la famine. Mais à la pauvreté. C’est tout simplement à la connerie humaine que nous devons cette situation. Donc à nous‑mêmes, individuellement et globalement. A notre égoïsme forcené. A notre incapacité à partager, non pas nos richesses mais notre savoir‑faire, notre savoir produire. Il ne faut pas se voiler la face: c’est par une volonté délibérée, et non par impuissance, que nous n’aidons pas nos contemporains à trouver une solution aux problèmes de la sous‑alimentation. Et cette volonté, aussi longtemps qu’elle durera, maintiendra cet état de crise économique qui plane sur les pays industrialisés. Tant que les pays du tiers‑monde n’auront pas les outils nécessaires pour nourrir leur population et pour générer un PIB décent, ils n’entreront pas dans notre système économique basé sur la consommation et continuerons d'exporter leur misère dans nos pays qui n'ont rien de paradisiaques.

Ø       Arrêtons d’obliger les agriculteurs européens à laisser des milliers d’hectares en jachère. Utilisons l’argent économisé sur les primes à la jachère pour envoyer notre surproduction aux populations sous‑alimentées et surtout pour les aider à remettre en place des structures de productions de cultures vivrières. Depuis toujours la solidarité est l’une des caractéristiques principales du monde rural. Je suis certain que les paysans seraient nombreux à accepter de produire de quoi nourrir des gosses qui crèvent de faim, même si leurs revenus devaient en souffrir un peu plus.

Ø       Créons une prime à la récupération des tracteurs et autres matériels de production agricole ou industrielle. Parce qu’un tracteur et une charrue en état de marche, même s’ils sont vieux, ça vaut toujours mieux qu’une houe pour cultiver la terre. Et parce qu’on fabrique de meilleurs outils avec de vielles installations de fonderie qu’avec un four construit de pierres et d’argile.

Ø       Orientons la recherche biologique vers l’adaptation des cultures vivrières aux situations climatiques et géologiques des pays du tiers‑monde. Chercher à prolonger le temps de conservation des melons ou des tomates, c’est bien. Mais chercher des variétés de fruits et légumes qui poussent sous les climats arides, c’est encore mieux.

Ø       Aidons à la maîtrise de la natalité par l’alphabétisation, par la scolarisation, par la promotion des moyens de contraception, et par l'augmentation des revenus du travail dans les pays du tiers monde. Doubler le salaire d'un ouvrier qui fabrique des chaussures de sport en Asie revient à augmenter de 2 euros le prix de vente de ces chaussures. Dans de nombreux pays du tiers-monde, les enfants représentent une main d’œuvre et un apport d’argent vital pour les familles. Quand les adultes pourront gagner décemment leur vie, la qualité de vie des enfants s'améliorera, leur taux de mortalité diminuera et la natalité diminuera. 

Ø       Aidons au développement des installations d’hygiène quotidien. Ça mettra un coup de frein aux maladies et ça développera l’emploi. 

Ø       Gardons la totale maîtrise de la distribution aux populations des aides alimentaires, matérielles et financières. Ceci afin de mettre un terme aux trafics et autres prélèvements privés qui minent les efforts d’aide aux populations en difficulté.

Féminisme. Alter ego du machisme. Le féminisme était un courant de pensées destiné à redonner à la femme la place qui lui revient au sein de la société, c’est à dire être l’égal de l’homme. Malheureusement le féminisme originel a cédé la place à une espèce de machisme féminin qui voudrait que l’homme n’ait plus sa place dans la société. Il n’y a qu’à feuilleter les magazines féminins pour s’en rendre compte. Les mecs, même ceux qui agissent pour le bien de la société, sont totalement ignorés. Sauf bien sûr les belles petites gueules du show‑business devant lesquelles les journalistes les plus féministes se pâment comme des midinettes. En bref, les journaux féminins et féministes font exactement ce que les femmes reprochent aux journaux typiquement masculins. Il y a au moins quelque chose de positif dans tout cela: dans la connerie l’égalité des sexes est bien réelle. C’est toujours ça de gagné.

"La femme est l’avenir de l’homme" disait Aragon. Rajoutons aussi que l’homme est l’avenir de la femme et cessons cette stupide course à la domination du sexe opposé. L’homme et la femme sont faits pour s’aimer, dans tous les sens du terme et dans toutes les positions. Tachons d’appliquer cette indubitable loi de la nature et chaque sexe s’en portera à merveille.

Fonctionnaire. Salaire + primes + supplément familial + privilèges + garantie de l’emploi + grèves multiples = fonctionnaire. Au sens littéral du terme, le fonctionnaire est un personnage qui ne devrait pas oublier que des millions de Français cotisent pour lui payer un très bon salaire en échange d’un service public.

La France bat tous les records en nombre de fonctionnaires en rapport à la population totale du pays. Tandis que nous devons réduire le déficit public, tandis que tous les autres pays réduisent avec succès le nombre de leurs fonctionnaires, tandis que nous croulons déjà sous le nombre de fonctionnaires et autres salariés du secteur public, les gouvernements ont longtemps multiplié les emplois nouveaux dans la fonction publique. Juste de quoi augmenter un peu plus nos impôts et diminuer la consommation. Nul ne peut décemment nier cette évidence qu'il y a trop de fonctionnaires en France. Et nul ne peut nier que certains secteurs manquent cruellement de main d'œuvre tandis que d'autres manquent cruellement d'occupations.

Ø     Réorganisons la fonction publique afin de mettre un terme à la lourdeur administrative qui asphyxie le pays. Cela passe par la suppression de tous les postes inutiles au sein de l’administration et l’augmentation d’effectifs et de moyens techniques là où ils font cruellement défaut: santé, justice, police.

Ø     Supprimons la garantie de l'emploi dans la fonction publique. Car en période de crise, cette garantie de l'emploi donne aux travailleurs du privé la sensation (à tord ou à raison) d'une incroyable et insupportable injustice entre les Français. En outre, elle n'incite pas les fonctionnaires et employés du service public à s'investir dans leur emploi ou tout simplement à remplir leur fonction avec sérieux puisque de toute façon la sanction du licenciement n'existe pas.

Ø     Instituons l'avancement au mérite ce qui permettra de récompenser à juste titre les plus méritants et les plus travailleurs. Autant l'idée d'un salaire au mérite est irréalisable parce que sa réalisation est soumise à une appréciation subjective, autant l'avancement au mérite est un atout de sérieux, de motivation et de reconnaissance du travail des fonctionnaires par le secteur privé.

Fonds de pension. Roue de secours du système de retraite. Les fonds de pension apporteront un bon bol d'oxygène au système français des retraites. Mais ils ne doivent en aucun cas remplacer l'actuel système au risque d'avoir un effet dévastateur sur les classes moyenne et petite. Et ils ne doivent en aucun cas ouvrir droit à déduction d'impôts sous peine de creuser un peu plus les inégalité entre citoyens.

Fonds secrets de Matignon. Caisse noire publique à usage privé. Les fonds secrets de Matignon sont en principe réservés au financement d'actions menées par les services secrets pour assurer la sécurité de l'Etat. Ils servent également à tous les premiers ministres à mettre du beurre dans les épinards des petits copains ou du parti politique au pouvoir. C'est hélas le seul abus de biens sociaux que nous ne pourront jamais réprimer, et pour cause! Si l'on pouvait vérifier l'utilisation qui est faite des fonds secrets de Matignon, les services secrets ne le resteraient pas longtemps… Il ne nous reste plus qu'à avoir confiance en l'intégrité des locataires de Matignon. Oups!

Forces de l’ordre. Soupe dans laquelle on crache à longueur de journée. Mais qu’on est très content de trouver au moindre petit problème. Il faut arrêter de se tromper de cible et de taper sur les flics et les gendarmes. Car il faut bien se dire que les forces de l’ordre ne font qu’appliquer les consignes qui leur ont été données par les gens qui dirigent ce pays. Si les keufs font plus de répression que de prévention, c’est parce que le Ministre de l'Intérieur en a décidé ainsi. La preuve, c’est que beaucoup de policiers et de gendarmes font de la prévention (contre la drogue par exemple) en dehors de leurs heures de boulot, alors que logiquement ce genre d’activité devrait faire partie intégrante de leurs missions quotidiennes. Et en plus ils se font taper sur les doigts pour ça!

Depuis quelques années est apparue une nouvelle mode en France qui consiste à conspuer le policier ou le gendarme qui a abattu un terroriste ou un délinquant tandis qu’on élève au rang de martyr le voyou en question. Et à se plaindre de l'insécurité montante. Il faut savoir ce que l’on veut, être protégé ou être assassiné. Je doute que les victimes d'attentats terroristes regrettent la mort d'un terroriste. Je ne doute pas qu'une personne braquée par un voyou espère de toute son âme qu'un policier ou un gendarme arrive pour la sortir du pétrin, fut-ce au prix de la mort de son agresseur.

Ø     Arrêtons de vilipender les gens qui nous protège et arrêtons de porter aux nues tous les voyous, petits ou grands.

Ø     Faisons le ménage parmi les polices municipales et autres organismes privés de sécurité, dont certains ne sont ni plus ni moins que des milices. Les polices municipales doivent uniquement être le relais entre les communes et leurs habitants, entre la Police Nationale et la population. Leur rôle doit se limiter à la surveillance urbaine, aux actions de prévention et aux actions de communication. A l’image des bobbies anglais, aucun policier municipal ne devrait être autorisé à détenir une arme et à pratiquer l’interpellation d’un individu. Il en va de même pour tous les agents de sécurité. Remettons chacun à sa place, redéfinissons avec précision les rôles de chacun et notre sécurité sera mieux assurée.

Ø     Relançons la police de proximité qui était un élément incontournable de prévention et de renseignement.

Ø     Revenons à l'ancienne organisation de la gendarmerie pour rayer de la carte ce no man's land sécuritaire que sont devenues nos campagnes. Il est impensable, quand on téléphone à la gendarmerie, de tomber sur un gendarme du COG qui ne sait même pas où se trouve votre village. Il est impensable de devoir prendre rendez-vous parfois une semaine à l'avance quand on doit se rendre à la gendarmerie de son canton.

Formation. Ouverture à l’emploi pour quelques chômeurs. Faux espoirs ou grosse arnaque pour d’autres. Dans leur entêtement à vouloir combattre le taux de chômage plutôt que le chômage lui‑même, chaque gouvernement met un paquet de fric sur la formation. Pas mal de petits futés ont compris l’intérêt financier que représentait la formation professionnelle, et les organismes de formation ont poussé comme des champignons après une pluie d’automne. L’Etat et les collectivités locales n’ont de cesse de bénir l’apparition de chaque nouvelle formation, aussi futile et inutile soit elle, pourvu qu'il y ait moins de chômeurs sur les tablettes de l'ANPE. Et c’est ainsi que chaque année, des milliers de demandeurs d’emploi jettent leur dévolu et leurs espoirs dans des formations qui ne leur apportent rien, si ce n’est de nouvelles connaissances en terme d’amitié et quelques mémorables soirées de java. Et pendant ce temps‑là les entreprises recherchent vainement des personnes ayant une formation adaptée à leurs besoins. Un véritable gâchis de temps, d’argent et de ressources humaines.

Ø     Réalisons auprès des entreprises, à chaque printemps et pour chaque région, un audit simple pour définir les besoins de celles-ci en connaissances et en savoir‑faire, ainsi que les niveaux de qualifications requis. Car c’est en adaptant les formations aux besoins réels de ceux qui créent l’emploi que nous combattrons le chômage. Permettre aux demandeurs d’emploi de répondre aux attentes des entreprises, c'est leur permettre de trouver du boulot. Et si l’on étudie avec un peu plus de soin le potentiel d’embauche des entreprises d’une région dans chaque domaine, on pourra éviter de former chaque année 1 000 comptables dans une région où la demande plafonne à 50 et éviter de ne former que 50 maçons là où il en faudrait 1 000. Adapter en qualité comme en quantité les formations aux besoins des entreprises, voici une mesure qui paraît essentielle en matière de lutte pour l’emploi. Et qui permettrait à l’Etat et aux collectivités locales de réaliser d’appréciables économies grâce à une utilisation plus rationnelle des millions qu’ils versent chaque année aux organismes de formation.

Fourrure. Une preuve que les grandes causes nationales ne sont que des opérations de marketing. Il y a quelques années le monde de la mode, depuis les créateurs jusqu’aux mannequins en passant par les magazines féminins, s’est élevé contre l’utilisation de fourrures naturelles. Aujourd’hui on se remet à adorer la fourrure naturelle. Du coup, créateurs, mannequins et magazines féminins clament à l’unisson que la fourrure naturelle, finalement, ce n'est pas si méchant que ça. Hypocrisie et business sont décidément inséparables... Quoi qu’en disent ces maîtres à penser, la fourrure naturelle ramènera toujours celles et ceux qui la portent aux temps des cavernes. Et leur conscience, s’il en avait une, sera à jamais entachée de sang.

Ø     Interdisons la production, la transformation et la vente de fourrure.

Fracture sociale. Une plaie que tous les partis politiques nous promettent de soigner depuis 12 ans. Il semble que nos hommes politiques sont de gros menteurs (mais ça on le savait déjà) et de piètres chirurgiens. Il y a de plus en plus de très riches et de plus en plus de très pauvres. Moi j'appelle ça creuser l'écart. Tandis que les grosses fortunes voient leurs biens s'accroître de façon exponentielle, le reste de la population voit ses revenus réels fondre comme neige au soleil. Ça fout un peu les boules quand on apprend que les 500 familles réunissent à elles seules plus de 100 milliards d’euros, soit plus de 9 millions d’années de SMIC. Et ça fout beaucoup plus les boules quand on réalise que ces fortunes sont dues à la spéculation et au travail acharné de milliers de personnes qui ont, elles, du mal à boucler leurs fins de mois.

Fraude fiscale. Sport national. Comme en football, il semble que nous voulions disputer aux Italiens le titre de champions du monde. Car même si la fraude fiscale trouve une certaine justification dans la pression écrasante des impôts sur le budget des Français, elle demeure le meilleur moyen de torpiller une société. La fraude fiscale est, avec le travail au noir, un véritable crime de lèse-majesté envers la société. Elle doit donc être réprimée comme tel. A condition toutefois que le contribuable bénéficie durant son contrôle du respect dû à tout être humain et de la présomption d’innocence. Ce qui est loin d’être le cas. Et à condition aussi d'alléger la pression fiscale qui étouffe les Français et tue les entreprises.

Front national. Force fatale. Il y a une dizaine d'année, certains mouvements de gauche (dont les socialistes) ont pensé sérieusement à faire interdire le Front National. Pensée prémonitoire puisque en 2002 Lionel Jospin se faisait rétamer au profit de Jean-Marie Le Pen. Certains, comme Henri Emmanuelli, ont dû amèrement regretter de n'avoir pu éradiquer le mal comme ils l'avaient espéré. Sauf que toutes les personnes qui possèdent un jardin savent bien que ce n’est pas en coupant les chardons qu’on s’en débarrasse. Donc, petite leçon de jardinage tous les politiques qui crient au scandale quand le Front National fait de tels scores: pour éviter la pousse des mauvaises herbes, il faut toujours travailler le terrain et ne pas leur laisser un pouce de champ libre. En clair, cela veut dire lutter contre le chômage, l’insécurité, la démagogie, l’immigration clandestine, donner les mêmes droits et les mêmes devoirs à tous. Si les socialistes avaient fait leur boulot, tenu leurs promesses et, par dessus tout, agi en véritables hommes de gauche, le Front National n'aurait pas dépassé son score habituel. Mais dire qu'ils sont les seuls responsables et une connerie. Leurs collègues de droite n’ont rien fait de mieux. A présent le mal est fait et l’on ne peut revenir sur le passé. Aussi, au lieu d’aboyer à la mort de la République devant la montée de l’extrême droite, les uns devraient commencer par faire le ménage chez eux. Car avec toutes les casseroles qu’ils traînent à leurs fesses, leurs gesticulations en deviennent aussi ridicules que leurs programmes.

Ø     Que ces messieurs qui défendent la démocratie à grands renforts d’indignations commencent par faire le ménage dans leurs propres rangs. De droite à gauche, et de haut en bas.

Ø     Que ces messieurs arrêtent de ménager la chèvre et le chou et d'être perpétuellement en campagne. Quand se préoccuper des Français sera plus qu'un vain mot dans la bouche de nos dirigeants, quand ils mettront enfin en route de vraies réformes, même au risque de couler leur carrière politique, alors seulement les Français arrêteront d'être tentés par des discours extrémistes de droite comme de gauche.

En 1996, j'écrivais "Le problème de ces votes de déception ou de sanction, c’est qu’un jour le Front National se trouvera installé au pouvoir sans que les Français ne l’aient réellement voulu. Mais à ce moment-là il sera trop tard pour s’apercevoir que nous n’aurons pas fait le bon choix. Et nous ne pourrons plus revenir en arrière. En cherchant à se faire peur, les Français vont se faire mal. Alors faisons en sorte que cela n’arrive jamais, en ne nous trompant pas d’ennemi. Attaquons-nous enfin aux vrais problèmes des Français plutôt qu’au Front National. Notre société doit prendre un nouveau départ. Et ce nouveau départ ne se trouvera pas dans les discours enjôleurs de politicards à bout de souffle. " Six ans plus tard j'ai constaté avec effroi que je n'étais pas passé loin de la vérité.

Ø     Utilisons l'énergie créatrice du peuple français plutôt que de l'endormir avec des promesses et des subventions. Le réveil en sera moins difficile.


Grandes surfaces. Tueuses d’emplois et esclavagistes modernes. Les supermarchés et autres hypermarchés font partie intégrante du système de distribution français. On ne peut contester leur existence ni leur utilité. Mais quand les grandes surfaces prolifèrent au point de tuer le petit commerce, il y a danger. Tout d’abord au niveau des emplois; Il est clair que pour un chiffre d’affaires équivalent, une grande surface fait vivre moins de monde que les petits commerces. Second aspect du problème, et non des moindres, la qualité de vie. Les grandes surfaces et les cités commerciales qui se greffent alentours déplacent les zones de chalandise à la périphérie des villes. Si les capitales régionales ne s’en ressentent guère, les petites cités souffrent d’une désertification de leurs centres-villes. Les consommateurs trouvant leur bonheur au sein des cités commerciales, ils ne se rendent plus en centre‑ville. Seules les villes qui possèdent un quelconque intérêt touristique arrivent encore à attirer quelques visiteurs à l’intérieur de leurs murs. Les autres voient leurs centres‑villes se muer en ces villages fantômes de l’Ouest américain. La qualité de vie y est alors extraordinaire... d’ennui et d’insécurité. Une banlieue‑bis en quelque sorte.

En 1996 nos vaillants élus se sont enfin aperçu que le développement anarchique des grandes surfaces nuisait gravement à la vie des cités. Ils ont alors voté une loi visant à limiter l’implantation de celles-ci. Réunissant des élus locaux, des représentants de l’Etat et un représentant des consommateurs, une commission étudie chaque projet d’implantation de grande surface, afin de décider de son utilité et de l’impact qu’elle aura sur l’environnement économique de la région. Malheureusement, la commission se laisse souvent berner par le mirage des créations d’emplois qui sont censées accompagner l’implantation d’une grande surface. Et oublie du même coup de comptabiliser les emplois qui seront perdus suite à la fermeture des petits commerces. En outre, les centrales d’achat savent faire plier les réfractaires en agitant sous leur nez les mirifiques taxes professionnelles dont "pourrait" bénéficier la ville, et en jouant sur la concurrence entre deux cités voisines. Combien de communes ont accepté sans sourciller l'implantation d'une ou plusieurs grandes surfaces sur leur territoire, juste pour faire la nique à la commune voisine?

En votant la loi Rafarin, nos députés ont pris une bonne résolution puisque l’implantation de grandes surfaces a immédiatement chuté de moitié, passant de 1 200 000 mètres carrés à 600 000 mètres carrés créés par an. Un bon point pour le Parlement de l'époque. Cependant cette loi s'est avérée incomplète puisque les centrales d’achat ont rapidement trouvé une parade.

Ø     Gelons pour dix ans l’implantation de toute nouvelle grande surface en France. Cela permettrait à nos petits commerçants de sauvegarder leur activité. Et inciterait les centrales d’achat à consacrer plus de temps à leur implantation sur des marchés où il existe un réel besoin de grandes surfaces. De nombreux pays d’Europe et du monde offrent de forts potentiels de développement de grandes surfaces. Pourquoi ne pas répondre à cette demande et partir à la conquête de ces marchés ouverts et relativement faciles à prendre pour des entreprises aussi performantes, plutôt que de s’entêter à pourrir la fragile étoffe du tissu commercial français? Les patrons des centrales d’achat devraient aller se promener dans la nature et observer de près la vie animale. Ils y verraient qu’en général, quand une espèce se reproduit trop vite au point de mettre en péril tout un écosystème, Mère Nature s’arrange pour lui opposer une maladie, un changement de climat, des prédateurs en nombre suffisant. En gros, elle régule l’espèce en question pour la protéger d’elle‑même. Un exemple à méditer. 

Ø     Considérerons que les commerciaux qui viennent dans les grandes surfaces pour arranger la présentation des produits sont au service des grandes surfaces, et non des fournisseurs. Ainsi, les grandes surfaces seront obligées de verser une rémunération à ces commerciaux ou d’embaucher du personnel pour effectuer un travail qui, finalement, leur revient en toute logique.

L’autre grand sujet qui devrait nous inquiéter lorsque l’on parle des grandes surfaces, c’est leur comportement totalitaire vis-à-vis de leurs partenaires commerciaux. Les centrales d’achat ont acquis une telle puissance économique qu’elles peuvent tout imposer à leurs fournisseurs. Un producteur qui vend sa marchandise à une centrale d’achat se voit, dans la majorité des cas, imposer un prix de vente qui lui laisse une marge infinitésimale. Le résultat s’en ressent au niveau de la qualité des produits et, comme toujours, au niveau de l’emploi. Par ailleurs les centrales d’achat font payer aux fournisseurs la présence de leurs produits sur les publicités et louent (fort cher) les têtes de gondoles aux entreprises qui souhaitent y présenter leurs produits. Enfin, c’est bien souvent aux commerciaux qu’il revient de s’occuper du bon approvisionnement des rayons en produits qu’ils représentent. Bref, le fournisseur paie pour tout, publicité, gondole, manutention. Voici en résumé le secret des faibles marges que les centrales d’achat se vantent de prélever afin de nous offrir les prix les plus bas possibles. Ce qui ne les empêche pas de réaliser chaque année plusieurs milliards de bénéfices sur le dos des fournisseurs et des acheteurs, lesquels se voient contraints de "cracher au bassinet" à longueur d’année sous peine de disparaître. Pour une fois ce n’est peut‑être pas à l’Etat qu’il revient de remédier au problème. Car si les centrales d’achat peuvent se comporter ainsi, c’est bien parce que leurs fournisseurs acceptent de telles contraintes sans broncher. Et cette apathie m’étonne, tout comme l’absence d’une quelconque organisation regroupant les fournisseurs de centrales d’achat. Car si un tel organisme existait, les choses changeraient. Si tous les fournisseurs comprenaient que les centrales d’achat dépendent d’eux plus qu’eux-mêmes ne dépendent des centrales d’achat, s’ils faisaient bloc pour refuser les contraintes commerciales qui leur sont imposées, il me semble que les centrales d’achat reverraient sérieusement leur politique commerciale. Elles abandonneraient très vite cette attitude totalitaire qui les caractérise si bien pour revenir à des sentiments commerciaux plus démocratiques.

Ø     Interdisons le dumping déguisé qui revient à afficher un prix de vente en rayon inférieur au prix de revient à la production.

Greffes d’organes. Actes d’amour. Que l'on parle de greffe ou de transplantation, peu importe les mots, c’est le résultat qui compte. Et le résultat ce sont les milliers de vies qui sont sauvées chaque année grâce aux transplantations d’organes. Les greffes d’organes, nous en parlons ou en entendons parler un jour ou l’autre. Et nous nous accordons tous à dire que c’est un acte nécessaire. Surtout quand nous sommes directement concernés. Le problème est que ces organes qui sauvent des vies doivent bien être prélevés sur des donneurs. Là, c’est une autre paire de manches: chacun de nous accepterait bien volontiers une transplantation s’il en avait besoin. Mais nous sommes nettement moins nombreux à penser que nous sommes des donneurs potentiels. A tout moment la vie peut faire de nous un donneur ou un receveur. Bien sûr peu d'entre nous pensent que cela peut arriver. Le résultat est que rares sont ceux qui ont pris des dispositions pour autoriser ou refuser le prélèvement d'organes sur notre corps en cas d'accident irrémédiable alors que pratiquement tout le monde signerait des deux mains pour être sauvé par une greffe. La loi Caillavet remédie en principe à cela et autorise les médecins à prélever des organes sur une personne cliniquement morte, si cette dernière n’a laissé aucune instruction contraire. Malgré tout, les médecins demandent l’autorisation aux familles des défunts. La douleur et le chagrin entraînent de plus en plus de familles à refuser le prélèvement d’organes. Cela se comprend. C’est pourquoi a été créée la carte de donneur d’organes. Cette carte est le reflet du droit de chaque personne à disposer de son corps. Elle facilite le travail des médecins tout en évitant aux proches du donneur d’avoir à effectuer un choix douloureux. Cette carte, chacun devrait la posséder. Mais il s'agit d'une démarche volontaire que l'on remet souvent à plus tard ou que l'on se refuse d'effectuer par simple superstition.

Ø     Adressons à chaque citoyen français un questionnaire lui demandant de signifier sa position quant aux prélèvements d'organes sur son corps en cas de décès. La réponse sera alors inscrite sur sa carte Vitale et pourra être modifiée à tout moment. On peut penser qu'un tel référendum privé coûterait cher. C'est vrai. Mais ça coûterait quand même moins cher que ce merveilleux et inutile Carnet de Santé (33,6 millions d'euros) et ça permettrait d'économiser quelques centaines de vies supplémentaires. Et ça, ça n'a pas de prix. En attendant que cette idée soit reprise par un gouvernement, rappelez-vous qu'un donneur d'organes est une personne d'honneur.

Grève. Spécialité française. Il ne se passe pas un jour en France sans que des salariés du secteur public ne se mettent en grève. Toujours sous couvert du maintien du service public mais en fait, toujours pour augmenter un peu plus leurs méga-privilèges. Faut pas s'étonner que la France ait une si mauvaise image de marque, ni que la société française ait tant de mal à fonctionner.

Ø     Obligeons les syndicats du secteur public à déposer un préavis de travail afin que les Français puissent enfin savoir quand ils peuvent s'attendre à bénéficier d'un vrai service public.

Ø     Déposons un préavis de grève, nous tous travailleurs du secteur privé, afin de montrer aux fonctionnaires et autres salariés des entreprises publiques que de voir son quotidien perturbé par les autres.

Ø     Instituons un service public minimum lors des grèves afin que les Français n'aient pas à subir et à payer de leur poche les dégâts entraînés par les grèves à répétition.

Ø     Interdisons tout dépôt de préavis de grève dès que celui-ci n'intervient pas après des négociations.


Heures supplémentaires. Si l’on se base sur le système de cotisation générale évoqué au mot Charges, voici comment se présenterait la fiche de paie de M’oiselle Jeanne, si elle avait effectué des heures sups:

                                                 

Nom, Prénom

Darques, Jeanne

N° d'affiliation

D1412-R1431

Mois

avril 98   

Heures normales

156,00   

Heures supplémentaires

2,00   

Salaire net

1 530,00   

Salaire supplémentaire

25,00   

Net à payer

1 555,00   

Cotisation générale       (salarié + employeur:    20% du salaire net + 50% heures supplémentaires)

318,50   

J’en vois quelques‑uns qui sursautent en découvrant le montant de la cotisation générale correspondant aux heures supplémentaires. Je le conçois, 50 % ça fait beaucoup. Mais j’y vois une mesure idéale pour inciter les entreprises à embaucher du personnel intérimaire ou à mettre le paquet sur l’emploi à temps partiel. En effet, si je trouve la note des heures supplémentaires plutôt salée, et en supposant que ma charmante secrétaire soit amenée à réaliser des heures supplémentaires chaque mois, j’embauche deux secrétaires à temps partiel plutôt qu’une seule à temps plein. Les avantages sont multiples: cela m’évite d’avoir à payer des heures supplémentaires et la cotisation qui va de pair, cela me permet de multiplier les compétences au sein de l’entreprise, cela me permet d’embaucher une blonde et une brune, ou deux rousses (je plaisante), cela laisse du temps libre à ces charmantes personnes pour s’occuper de leurs hommes et/ou de leurs bambins, cela permet à une chômeuse de travailler.

Ø     Annualisons le temps d'heures supplémentaires.

Ø     Autorisons l’emploi d’un salarié en heures supplémentaires que pour un maximum de 100 heures annuelles.

Ø     Facilitons l'embauche directe par l'entreprise d'intérimaire par la simplification des déclarations d'embauche.

Ø     Permettons aux rmistes et aux chômeurs de travailler de façon ponctuelle sans pour autant perdre leurs droits. Quand 15 jours de travail vous font perdre un trimestre d'allocations, on comprend que nombre de chômeurs et de rmistes refusent les propositions d'embauche temporaire. Il faut, chaque mois, adapter l'allocation de chacun en fonction des périodes de travail de façon à ce que le total du salaire gagné et du montant de l'allocation versée soit égal à ce qu'aurait touché le chômeur s'il n'avait pas travaillé. Cela permettrait à de nombreuses personnes de ne pas perdre contact avec le monde du travail, à être prêtes à reprendre un travail normal et surtout à garder ou retrouver la fierté d'avoir gagné son pain.    

Homosexuel. Personne aimant ses semblables. Qu'on accepte l'homosexualité ou qu'on la fustige, il faut bien reconnaître qu'il y a moins d’enculés dans les milieux homos que dans la politique ou les affaires.

Honneur. Dignité dont se réclament haut et fort ceux qui en sont généralement dépourvus. Et dont ne font pas mention ceux qui en ont fait une ligne de conduite. En clair, seules les pires ordures parlent à tout va de leur honneur. Mais de cela nous n’y pouvons rien changer. Donc, si un jour vous tombez nez à nez avec un type qui vous sert son honneur à tout va, pensez que la décharge publique n'est pas loin…

Hydrogène. Carburant automobile 100% écologique. En vérité il faudrait parler de source d’énergie plutôt que de carburant. Car dans le cas présent, l’hydrogène est destiné à produire de l’électricité permettant d’alimenter un moteur. Le système est assez compliqué mais l'important est qu’il permet de rouler électrique sans les inconvénients que représentent l’énorme place prise par des batteries et la faible autonomie qu’elles procurent. De quoi mettre une bonne claque à la pollution.

Ø     Incitons les constructeurs automobiles à développer et appliquer ce concept le plus rapidement possible.
Immigration. Histoire de flux et de reflux. Il y a les personnes qui s’implantent dans un pays parce que la demande en main d'œuvre y est suffisante pour leur permettre de s’intégrer, celles qui croient que le pays en question est la Terre Promise et celles qui entendent profiter des droits offerts aux habitants d'un pays tout en se soustrayant aux devoirs qui les accompagnent.

J’entends l'extrême droite clamer qu’il faut bouter les immigrés hors de France. Je n’entends pas les socialistes reconnaître qu’ils ont fait une erreur en légalisant des milliers de sans‑papiers. J’entends la droite dire qu’il faut durcir la politique d’immigration, juste histoire de récupérer les voix de l’extrême droite. J’entends des stars défendre les immigrés alors qu’elles ne risquent pas d’être agressées à 3 heures du matin par dix jeunes d'origine maghrébine âgés de 12 à 20 ans – c'est pas du racisme, c'est du vécu. J’entends des hommes se plaindre du bruit et de l'odeur alors qu’ils n’ont jamais côtoyé la moindre famille d’immigrés. J’entends un jeune beur crier au racisme parce qu’il a pris deux mois de prison pour un vol qu’il a commis. J’entends un homme tirer sur un enfant d’immigré parce qu’il rit trop fort dans la cour de son HLM.

Ø     Mettons fin à cette infâme cacophonie et intégrons les immigrés dans notre société, sans distinction de race, de religion ou de couleur.

Ø     Raccompagnons les immigrés clandestins dans leur pays d’origine, mais pas en les traitant comme du bétail.

Ø     Mettons fin au regroupement familial parce que la France, qui compte déjà 10 millions de pauvres, n’a plus les moyens financiers d'accueillir des gens et de leur offrir logement, allocations et dignité.

Ø     Appliquons la loi à tous et à toutes. Car intégrer les immigrés, c’est aussi ne pas leur donner plus de droits qu'aux autres citoyens ni les laisser violer impunément les lois françaises. Le 26 août 1789 l’Assemblée Nationale déclarait: "La loi doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse" (Article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). Si nos élus et nos dirigeants veulent stopper la montée du racisme et de l’extrême droite, ils doivent faire appliquer la même loi à tout citoyen, quels que soient son âge, son sexe, sa religion et sa race. On crée une situation de conflit entre ces immigrés et le reste de la société dès l’instant que, sous prétexte d’intégration ou de lutte contre le racisme, on octroie plus de droits aux immigrés tout en étant plus indulgents envers eux lorsqu’ils enfreignent la loi. Quand on procure des logements à des sans-papiers parce qu'ils squattent un gymnase et convoquent les médias, on crée et on alimente un sentiment de frustration chez les milliers Français qui vivent dans des logements insalubres ou dans la rue. Quand on distribue toutes sortes d'allocations à des familles qui profitent du use du regroupement familial alors que des petits vieux qui ont bossé toute leur vie doivent se démerder avec une retraite de 500 euros par mois, on crée et on alimente un sentiment de frustration chez les milliers Français qui ont une grand-mère, un père, un frère qui vit dans la misère. Quand on verse RMI et allocations logement à un italien qui vient passer six mois de vacances en France, on crée et on alimente un sentiment de frustration chez les milliers de jeunes Français qui doivent abandonner leurs études faute de pouvoir les financer. Quand on donne accès à la CMU à des Anglais qui ont acheté des maisons au prix fort et roule Mercedes, on crée et on alimente un sentiment de frustration chez les milliers Français qui doivent choisir entre mutuelle et nourriture. Quand, sous prétexte de lutte contre le racisme, on décrète que certains individus sont intouchables, on crée et on alimente un sentiment de frustration chez les milliers Français qui sont saignés au moindre écart de conduite Ce sentiment de frustration se transforme vite en haine et en racisme ordinaire, pour finir par ouvrir la porte à tous les extrêmes. Et parce qu’ils préfèrent le statu quo aux prises de responsabilités, les hommes politiques locaux et nationaux s’en prennent au Front National plutôt que de respecter et faire respecter la Constitution et la Loi Françaises. Ou comment courir droit à la guerre civile en pratiquant le politiquement correct, juste pour grappiller quelques voix. Et puis tiens, puisque l’Etat privilégie le particularisme au détriment de l’égalité entre les citoyens, je demande officiellement une prime de 764 euros par pièce de la maison où je vis pour sa rénovation, je demande un poste de préfet de région pour moi‑même, et une retraite de 458 euros mensuels pour ma mère qui n’en perçoit que la moitié. Après tout, mon grand‑père maternel a été emprisonné par les nazis, mon grand‑père paternel a été résistant. Et en cherchant un peu, je devrais bien trouver un aïeul qui soit mort à luttant contre l’envahisseur romain en 52 avant Jésus‑Christ. Si j'adopte le raisonnement actuel de nos dirigeants, l’Etat me doit un bon petit quelque chose, ainsi qu’à tous les enfants et petits‑enfants de déportés, poilus, résistants, soldats d’Indochine et d’AFN. Nous avons tous des parents, grands-parents ou arrières grands-parents qui ont donné leur sang ou leur vie pour la France. Et qui n'ont rien reçu en échange. Mais cela ne nous donne pas le droit de réclamer sans cesse.

Ø     Arrêtons de régulariser les clandestins. Non par racisme, mais parce que toute régularisation entraîne autant d'espoir chez tous ceux qui sont restés au pays. Et parce qu'un pays qui compte 6 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres n'avons aucun travail à offrir et n'a pas les moyens de nourrir le monde entier. 

Ø       Condamnons à la cessation d’activité et à la confiscation du matériel de production toutes les entreprises qui font appel, directement ou par le biais de sous‑traitants, à de la main d'œuvre clandestine.

Ø       Condamnons à de lourdes amendes (en millions d’euros) les gérants des sociétés qui utilisent de la main d'œuvre clandestine.

Ø       Condamnons à de lourdes amendes ceux qui organisent les filières de l’immigration clandestine.

Ø       Condamnons à de lourdes amendes ceux qui hébergent les travailleurs clandestins. D’autant plus qu’ils profitent de cette clandestinité pour engranger de confortables loyers au mépris du respect de la dignité humaine.

Ø       Soyons intransigeants vis-à-vis des immigrés clandestins. Ce qui ne signifie pas qu’il faut se comporter avec eux comme des apprentis nazis. Cela signifie plutôt qu’il faut appliquer strictement la loi, mais avec le respect dû à chaque être humain.

Ø       Refusons l'immigration choisie. De quel droit accepterions-nous de recevoir des médecins ou des ingénieurs quand nous refusons des paysans ou des ouvriers? De quel droit viderions nous le tiers monde de ses forces essentielles au développement parce que nous sommes incapable de former des médecins?

Ø       Faisons comprendre aux habitants des pays dits du tiers-monde que la France n'est pas un Eldorado.

Ø       Par dessus tout, entreprenons de véritables actions d’aide au développement des pays du tiers‑monde afin que leurs citoyens puissent accéder à une vie décente sans devoir s’expatrier. Même si c'est dans l'espoir de vivre mieux, c'est toujours un déchirement de s'installer à mille lieues de son pays, de sa culture, de sa famille, de ses habitudes. Aidons les gens à vivre décemment dans leur environnement, aidons les gens à retrouver la fierté d'appartenir et de vivre dans le pays qui les a vus naître.

Immunité parlementaire. Gage du peu d’honnêteté dont font preuve nos élus.

Ø     Supprimons l’immunité parlementaire et les lois d'auto amnistie pour que les Français puissent à nouveau croire en l’honnêteté de nos élus.

Impôts. Les impôts, c'est comme les prix: plus on les augmente et plus le chiffre d'affaires diminue. Les énarques n'ont pas dû suivre beaucoup de cours de mercatique…

Impôt sur les revenus. Cagnotte dilapidée avec beaucoup d’entrain et peu d’intelligence par les hiérarques (les énarques) du pouvoir. Et perpétuellement approvisionnée par tous ceux qui bossent dur pour essayer de boucler leur maigre budget. L’argent attire l’argent. Le travail attire les impôts. En France donc, mieux vaut être actionnaire que travailleur.

Ø     Instituons une taxe sur les revenus de la spéculation équivalente à celle sur les revenus du travail.

Ø     Cessons de compenser une infime baisse de l’impôt sur les revenus annoncée à grands renforts médiatiques par une hausse vertigineuse des prélèvements sociaux, impôts locaux et prix du carburant. Avec un taux des prélèvements obligatoires qui se situe de 43,7% on ne peut pas espérer relancer la consommation et créer des emplois.

Ø     Cessons de dilapider l’argent de nos impôts à grands coups de subventions, de déficits d’entreprises publiques et de grands travaux aussi inutiles que mal réalisés.

Ø     Supprimons toutes les niches fiscales censées inciter à la création d'emploi et baissons réellement les impôts car c'est la seule façon de relancer l'économie et de créer des emplois.

Ø     Cessons de porter aux nues toutes ces célébrités qui s'installent à l'étranger pour se soustraire au paiement des impôts et qui reviennent régulièrement en France nous vendre leurs films ou leurs chansons tout en nous donnant des leçon de solidarité.

Ø     Payons nos impôts, même lorsque cet argent est mal utilisé, car il s'agit de partager nos biens avec ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un boulot, un toit, une famille ou trois repas par jour. Et ça c'est la base de toute société.

Impôts sur la Fortune. L'exemple type d'une bonne idée qui tourne à l'ineptie. En voulant taxer les avoirs des gens les plus fortunés, on a créé un golem qui s'est attaqué aux retraités des classes moyennes qui avaient économisé sou par sou pour acheter une maison de famille. A cause de la hausse de l'immobilier dont tout le monde se félicite pour ses bienfaits sur la consommation, ces gens-là voient souvent s'envoler au moins 10% de leur retraite annuelle dans le paiement de l'impôt sur la Fortune. A terme, ils seront obligés de vendre, ne pouvant plus entretenir le résultat du travail de toute une vie. Mais vendre à qui? A des étrangers, bien sûr, lesquels ne paient aucun impôt en France. En outre, l'ISF a fait quitter la France à des centaines de familles parmi les plus fortunées. Si l'on ne peut manquer de regretter l'incivisme de ces gens, on regrette plus encore l'impôt sur les revenus que ces familles versaient à l'Etat français.

Ø     Supprimons l'impôt sur la Fortune au profit d'un renforcement de la taxation sur les bénéfices boursiers.

Indépendantisme. Idéologie stupide qui va à contre‑courant de la construction européenne. Les indépendantistes devraient travailler à la mise en valeur de leurs régions plutôt que de les saccager à coups d’explosifs. Il est vrai que cela n’est possible que dans les cas où l’indépendantisme est le reflet d’une idéologie et non un paravent à des pratiques mafieuses. D’un autre côté, la meilleure façon pour l’Europe de mettre un terme aux velléités indépendantistes est de tenir compte de cette richesse extraordinaire qu’est le pluralisme culturel régional, pour le mettre en valeur et en faire une de ses forces vitales de l'Union.

Infirmières. Objets de fantasme pour les poètes libidineux, objets d’une reconnaissance éternelle pour tous ceux qui  ont bénéficié de leur travail, de leur dévouement et de leur bienveillance. Avec les aides‑soignantes, les agents des services hospitaliers, les policiers et les pompiers, les infirmières font partie des rares salariés de l’Etat qui justifient pleinement les salaires ainsi que les avantages sociaux qui les accompagnent.

Ø     Ouvrons les écoles d'infirmières à un plus grand nombre d'élèves. Quel ministre de la santé digne de ce nom peut continuer à limiter de façon drastique le nombre d'élèves infirmières quand presque tous les hôpitaux et cliniques de France sont obligés d'aller recruter à l'étranger. Et ils veulent nous faire croire qu'ils s'attaquent au chômage…

Instruction civique. Enseignement indispensable dans une société où le sens civique et moral se perd.

Ø     Inscrivons l'instruction civique dans les programmes de chaque classe de l’enseignement primaire et secondaire.

Intégrisme. Fléau d'un 21ème siècle qui se voulait spirituel. C'est très bien de s'offusquer des horreurs commises par les intégristes musulmans dans des pays comme l'Afghanistan ou l'Algérie. Mais ce serait mieux encore de s'occuper à empêcher la remontée des intégrismes chez nous. La liberté de culte est un de nos droits inaliénables. Cela ne doit pas nous entraîner à accepter l'application d'une doctrine lorsque celle-ci enfreint les lois républicaines. Or, quand un juge donne raison à un intégriste contre la liberté d'expression, c'est toute une société qui cède le pas à l'intégrisme. C'est un jeu très dangereux qu'il vaudrait mieux arrêter au plus vite si l'on ne veut pas mettre en péril bon nombre de libertés chèrement acquises au cours des siècles. 

Intermittents du spectacles. Quelques milliers de personnes pour qui nous cotisons tous afin de leur permettre de toucher 1.5 le Smic pendant 10 mois sans travailler alors que nous payons à l'entrée des salles obscures plus d'une heure de Smic pour "admirer" des stars qui auront empoché entre 10 et 40 années de Smic pour quelques semaines de tournage. C'est le même principe dans les émissions télé, en partie payées par notre redevance, qui abusent de l'utilisation d'intermittents du spectacle pour augmenter les bénéfices quand nous réglons les primes de chômage.

Ø     Arrêtons de financer un système qui permet aux boîtes de productions de cinéma et de télévision d'abuser des emplois précaires et de surpayer des stars déjà millionnaires.

Internet. Ouverture sur le monde. Internet permet à chaque individu de s'ouvrir sur toutes les connaissances de l'humanité et de dialoguer avec n'importe qui dans le monde. Un pas de géant vers la compréhension des peuples, et donc vers la paix. Le paradoxe d'internet est qu'il est un formidable vecteur de libertés et de dénonciation des petits impairs et des énormes atrocités accomplis par les entreprises et les grands de ce monde, mais que d'un autre côté il peut aider les dictatures à opprimer le peuple. Quand Yahoo livre au gouvernement chinois les noms et messages d'opposants, l'internet n'est rien d'autre qu'un collabo.

ISO 9000. Nom générique barbare sous lequel se cache un certificat qui garantit aux consommateurs que nous sommes tous la bonne qualité des produits et services offerts par une entreprise. La qualité à 100%, on ne la connaîtra jamais. Mais on s’en approche grandement, grâce à cette norme mise en place par l’Europe.

Ø     Soumettons toutes les administrations et services publics à la norme ISO 9000.


Justice. Appareil aux jugements arbitraires.

·                     Quand il est condamné à la réclusion, un VIP de la délinquance est logé, seul, dans une large cellule du quartier réservé aux personnalités. Autrefois, ce genre de bienveillance était réservé aux nobles, qui étaient aussi les détenteurs des richesses nationales. Il y a deux cents ans à peine la révolution a remis les compteurs à zéro. Las, aujourd’hui, les riches sont plus riches, les pauvres plus pauvres, les privilèges sont revenus. Quand une personnalité écrit un livre pour nous vendre l'horreur d'un séjour dans une cellule de 16m², quatre pauvres types qui volé 5000 euros s'entassent dans 8 m² sans pouvoir mot dire ni maudire.

·       Quand un VIP de la délinquance tente de mettre fin à ses jours en absorbant des médicaments, il bénéficie d’une mesure de liberté conditionnelle pour raison de santé et en profite pour se faire plaindre sur tous les plateaux de télé. Pendant ce temps des dizaines de détenus inconnus tente de se suicider dans leur cellule et dans l'indifférence générale.

·       Quand un VIP de la délinquance bénéficie du régime de semi‑liberté de jour grâce à un employeur factice, pour ne pas dire complice, des dizaines de détenus inconnus doivent sans cesse justifier de leur réelle envie de se réinsérer et galèrent pour trouver un employeur qui veuille bien les embaucher.

·       Quand un mec, qui est reconnu coupable de complicité de crime contre l’humanité, est traité avec les plus grands égards par la Justice, des centaines d'inconnus croupissent des mois dans les Maisons d'Arrêt en attendant d'être jugés. Il suffit à ce même criminel de jouer les grands malades pour qu’on lui offre la liberté, alors qu'une femme enceinte accouche en prison.

·       Quand un mec, condamné à dix ans de prison pour complicité de crime contre l’humanité, sort totalement libre du tribunal alors qu'un inconnu va faire six mois de taule pour dix grammes de cocaïne.

·       Quand un criminel refuse de payer les 600.000 euros que la justice française lui réclame. Lui envoie-t-on un huissier? Que non! Par contre, quand un pauvre type oublie de payer 600 euros de cotisations sociales, on vide sa maison.

·       Quand le fils d'un député agresse un chauffeur de bus, l'affaire est classée. Quand un policier fait acte de légitime défense, il est broyé par une justice impartiale.

Ø       Donnons à la Justice l'indépendance politique qui lui permettra de traiter avec impartialité toutes les affaires qui lui sont soumises.

Ø       Donnons à la Justice les moyens financiers de traiter chaque dossier avec l'impartialité qu'il mérite.

Ø       Donnons à la Justice les moyens humains qui lui permettront de traiter chaque dossier avec le temps qu'il convient à une étude et une réflexion approfondies.

Ø       Créons un espace Schengen de la Justice afin de donner à tous les pays les moyens de lutter efficacement contre le grand banditisme, le terrorisme et la délinquance financière.


Langues régionales. Trésors à ne pas enfouir sous l'uniformité.

Ø       Elevons toutes les langues régionales au rang de seconde langue nationale, comme c'est le cas en Espagne. A l'heure où tout le monde s'accorde à reconnaître les atouts d'une France black-blanc-beur, il serait dommage de perdre les énormes atouts de la diversité régionale.

Légion d’honneur. Médaille semée à tous vents. Ordre honorifique créé par Bonaparte en 1802, pour récompenser les mérites civiles et militaires en temps de guerre mais aussi en temps de paix. En principe, la Légion d’honneur est décernée aux personnes qui ont rendu d’importants services à la France. On pense notamment aux soldats et aux résistants. Malheureusement pour la valeur honorifique de la Légion d'honneur, cette distinction a été distribuée à tous vents au cours des dernières années. C’est ainsi qu’ont été distingués de la Légion d’honneur des présentateurs de télévision, des artistes, des sportifs richissimes, des grands patrons, des représentants d’organisation professionnelles alors que des poilus et des résistants n'ont jamais reçu les honneurs qu'ils méritent. Quelle honte pour les valeurs républicaines française! Et quel manque d'honneur et d'amour propre pour ces personnalités qui acceptent le ruban rouge alors qu'elles vivent à l’étranger afin de ne pas payer leurs impôts en France. Qu'elles n'oublient pas que de grands personnages comme Berlioz, Monet, Maupassant, Sand, Raspail, ou Sénard (président de l’Assemblée Constituante de 1848) ont eu le courage ou l’honnêteté de refuser la Légion d’honneur.

Ø       Redonnons à la Légion d'Honneur sa valeur morale en supprimant les traitements versés aux membres de l’Ordre de la Légion d’honneur. En plus nous libérerions chaque année plus de 1,22 millions d’euros qui seraient bien plus utiles à la collectivité s'ils étaient investis dans la santé ou l'enseignement.

Liberté. L’un des trois fondements de la République Française, si l’on en croit notre devise. C’est grâce au principe de la liberté individuelle que nous empoisonnons chaque jour la vie des personnes qui nous entourent. Ou comment entendre liberté personnelle quand il est question de liberté individuelle. Il est un vieil adage qui dit que "La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres". Ajoutons-y "Ma volonté de jouir de ma liberté ne doit pas entamer le respect que je dois à mon prochain". C’est vrai qu’il est difficile d’appliquer un tel adage quand l’Etat étouffe un peu plus chaque jour la liberté individuelle. Mais c’est pourtant une bonne façon d’éviter tous ces petits conflits qui bouffent notre quotidien.

Liberté, Egalité, Fraternité. Devise de la République Française depuis deux siècles. On pourrait aujourd’hui la remplacer, au choix, par "Interdits, Privilèges, Egoïsme". Ou dans certains palais par "Magouilles, Pots-de-vin, Amnistie".

Licenciement. Guillotine à salariés. Conséquence de la multiplication des charges et donc de la baisse de la consommation, certaines entreprises se retrouvent en sureffectif et se retrouvent dans l’obligation de licencier une partie du personnel. Tout simplement pour éviter de mettre la clé sous la porte. Seulement les procédures draconiennes de licenciement participent elles aussi de l'inégalité des citoyens. Tandis qu’une multinationale aux bénéfices boursiers indécents peut licencier deux mille personnes sans être inquiétée, une PME en difficulté passagère doit affronter les pires obstacles avant de pouvoir opérer un licenciement salvateur.

Ø       Soumettons les licenciements boursiers à une taxation égale au bénéfice net de l'entreprise. Cet argent pourrait en partie être redistribué aux personnes licenciées, en sus de leurs indemnités, et en partie injecté à l'UNEDIC.  Il existe en France suffisamment d’experts financiers pour en désigner quelques-uns qui seront chargés d’étudier de fond en comble les bilans des entreprises qui souhaitent mettre en place une procédure de licenciement économique. Ces experts seront alors à même de dire si les licenciements sont justifiés, et si les déficits annoncés sont réels ou ne sont que le résultat d’un jeu d’écritures destiné à justifier des licenciements.

Ø       En cas de licenciement économique, autorisons les entreprises à embaucher du personnel dans les mois qui suivent, car une entreprise est toujours à même de trouver de nouveaux marchés. Cependant cette autorisation doit être soumise à quelques mesures spécifiques telles que l’obligation d’embaucher en priorité les salariés qui ont été licenciés et aux mêmes conditions salariales, l'obligation d’embaucher du personnel à un même niveau de qualification ou de salaire que les emplois qui ont été précédemment supprimés sauf s'il s'agit de départ en retraite, l'interdiction de faire appel à du personnel intérimaire en lieu et place des anciens salariés sauf si ceux-ci ne souhaitent pas reprendre leur poste, l’interdiction pure et simple pour une entreprise qui a procédé à un licenciement économique de bénéficier de toute mesure d’aide à l’embauche dans les cinq ans qui suivent.

Ø       Obligeons les multinationales ayant bénéficié de subventions dans les dix années précédant le plan social de rembourser l'intégralité de ces subventions.

Listes électorales. Rappelons que l’inscription sur une liste électorale est obligatoire en France (article L.9 du code électoral). Partant de ce principe, le gouvernement Jospin avait eu l’excellente idée de rendre automatique l’inscription d’un jeune sur une liste électorale au jour de son dix‑huitième anniversaire. On se demande alors pourquoi vient d'avoir lieu une campagne incitant les jeunes à aller s'inscrire sur les listes électorales. Volonté délibérée d'oublier une certaine partie de la population ou administration trop lente?

Ø       Appliquons enfin cette mesure même hors période électorale.

Ø       Appliquons le principe de l'inscription automatique à toute personne qui vient d'obtenir la nationalité française.

Ø       Accompagnons cette inscription automatique d'un envoi à chaque personne concerné d’un bulletin d’information sur le droit de vote et sur l’importance de l’exercice de ce droit par chaque citoyen. Une bonne façon d’intéresser les nouveaux citoyens à la vie de la cité et du pays, et de leur éviter d’être pris de court par des élections anticipées comme ce fut le cas pour presque un million d’entre eux lors des élections législatives de 95.

Lobby. Groupe de personnes exerçant une influence démesurée sur les hommes politiques. Citons par exemple les banques, les assurances, les paysans, les écolos, les syndicats, les patrons, les transporteurs, les chasseurs, les constructeurs automobiles, les féministes, les pétroliers... La puissance réelle ou supposée des différents lobbies fait croire aux gens qui nous gouvernent qu’ils doivent baisser leur culotte devant les exigences de ceux-ci. C'est le cas quand la France viole les lois européennes pour faire plaisir à quelques milliers de chasseurs ou quand l'Etat fait semblant de taper du poing quand un puissant groupe pétrolier pollue quasi impunément tout un rivage. S’il est indéniable que les hommes politiques et les membres du gouvernement doivent être encore plus à l’écoute des Français, il ne faut pas qu’ils se laissent diriger par les lobbies qui encombrent le paysage politique et économique français. Jusqu’à preuve du contraire, l’Etat est dirigé par tous les Français et dans l’intérêt de tous les Français, et pas seulement par et pour les lobbies.

Ø       Cessons de nous conduire en moutons et rappelons à nos politiques que le seul lobby qu'ils devraient écouter est le peuple français. N'oublions pas que les gens qui dirigent le pays ne sont que les représentants du peuple, et non des élites désignées par une Volonté supérieure. A ce titre, ils doivent user de leur mieux afin que l'Etat serve les intérêts de tous, et que chacun agisse au mieux des intérêts de la société.

Logement. De l'immense château au tas de cartons, il est clair que les Français naissent et vivent inégaux en droit au logement. Chacun a pourtant de droit de pouvoir vivre à l'abri des intempéries. Entre ceux qui construisent des murs anti-cons en planquant leurs sous à l'abri du fisc dans la pampa, et ceux qui voudraient loger tout le monde dans les mêmes barres staliniennes, il y a tous ceux qui bossent et qui ont du mal à payer un loyer exorbitant, il y a tous ceux qui aimeraient bien trouver du boulot pour pouvoir envisager de chercher une piaule à louer. Depuis plusieurs années, nos gouvernements se réjouissent de la hausse de l'immobilier sans toutefois se rendre compte que cette hausse a jeté hors des campagnes toute une population dont les revenus du travail ne permettent plus de reprendre les maisons de famille accaparées par des retraités étrangers aux moyens financiers disproportionnés. Cet exode rural et la hausse de l'immobilier urbain ont fait exploser la demande en logements sociaux. Alors on promet 120000 logements sociaux, on institue un droit au logement opposable. Et on oublie l'essentiel, le fait que nous sommes tellement ponctionnés par l'Etat que même le travail ne garantit pas la possibilité de se loger convenablement.

Ø       Plutôt que de multiplier les aides au logement, aides qui sont de toute façon récupérées sur nos revenus,  permettons à tous ceux qui travaillent de conserver le maximum de leurs revenus afin de pouvoir louer ou acheter un logement sans avoir à quémander une aide de l'Etat ni à attendre que des logements sociaux soient enfin construits.

Ø       Obligeons les communes comme Neuilly se soumettre à l'obligation de construire des logements sociaux en augmentant le montant des amendes encourues afin de rendre prohibitif le refus de créer sur sa commune des logements sociaux.

Ø       Imposons un droit au travail plutôt qu'un droit au logement. Un salaire étant la base de toute organisation de vie, mieux vaut commencer par permettre aux gens de se payer un logement en ayant un salaire plutôt que de leur offrir un coin où se traîner en espérant un travail.

Loi. Ce qui réglemente la vie d’une société et qui permet à chacun d’entre nous de vivre en harmonie avec ses concitoyens, même si cette harmonie n’est pas parfaite. Cette loi doit être la même pour tous, indépendamment de notre origine, de notre âge, de notre religion, de notre niveau social, culturel ou financier. Chacun de nous doit donc respecter la loi, qu’il soit paysan, ouvrier, cadre, médecin, député, ministre ou président de la République.

Ø       Pour assurer cette égalité des Français devant la loi, supprimons définitivement l’immunité dont bénéficient les membres du Parlement. Dans la même optique, on ne peut accepter d’une ministre qu’elle se vante d’avoir enfreint la loi, même pour un vulgaire pétard. Si la loi n’est pas bonne, il faut la modifier ou la supprimer. Mais tant qu’elle existe, tout le monde doit la respecter. Nul n'est censé ignorer la loi, paraît-il. Ben, faudra donner des cours de rattrapage à beaucoup d'hommes politiques.

Ø       Reprenons tous les codes et textes de loi pour les simplifier et les écrire en langage clair, net, précis et concis. Nous aurons des chances de nous y retrouver et de respecter la loi car il faut bien comprendre que tous les Français n'ont pas fait des études de droits. Et il faudra bien en finir avec ces textes de loi qui disent tout et le contraire de tout, autorisant ainsi de multiples interprétations de la loi. 

Loto. Bandit manchot au service de l’Etat. Le jeu est l’opium du peuple, dit‑on. Si l’on en croit cet adage, l’Etat est le plus gros trafiquant de drogue de France. En effet, l’Etat nous offre le loto et ses multiples dérivés pour nous faire oublier les impôts, les taxes, le chômage et les débuts de mois difficiles... L’espoir fait vivre, mais n’est‑ce pas ce que l’on appelle reculer pour mieux sauter? Il ne s'agit pas d'être contre le loto et encore moins de le supprimer, mais en atteignant des sommets périlleux en matière de gains, le loto reflète parfaitement l’état actuel de notre société. Un miroir aux alouettes qui distribue beaucoup de faux espoirs et dont seul l'Etat sort gagnant à chaque tirage. Nous n'avons de cesse de râler contre les prélèvements sociaux, la TVA, les impôts locaux, la hausse abusive du prix du carburant… Mais à chaque super cagnotte de 4 millions d'euros, nous versons tous 3,14 millions d'euros à l’Etat avec un sourire béat. Bon, après tout, il est plus agréable de donner son argent avec le sourire et une pointe d’espoir plutôt qu’en râlant après le fisc. Et si on remplaçait les impôts par un nouveau loto?

Loup, lynx, ours. Bêtes noires des bergers et des chasseurs. Ces derniers accusent les loups, les lynx et les ours de massacrer le gibier. C'est oublier un peu vite que l'homme est le seul prédateur qui tue par plaisir et qui est à l'origine de la disparition de nombreuses espèces animales. Quant aux bergers qui accusent les loups et les ours de massacrer leurs bêtes, qu'ils commencent par ramasser les vieilles brebis qui meurent de vieillesse le long des chemins. Brebis qu'ils ne conservent que dans le but de toucher un peu plus d'argent grâce aux primes versées par l'Europe. Il est tout de même étonnant de constater qu'en plaine les troupeaux sont attaqués par des chiens errants tandis qu'en montagne les troupeaux ne sont attaqués que par des prédateurs sauvages. Partage de territoire entre le gang des chiens errants et celui des sauvages? Phobie de la montagne chez les chiens errants? Ou simple histoire de primes? Allez savoir…

Depuis quelques années, les chasseurs nous parlent de régulation des espèces. A croire que sans les chasseurs, la France serait envahie de lapins, lièvres, cailles, perdreaux, palombes, canards, chevreuils, sangliers. C’est oublier un peu vite que les loups, renards, lynx, ours, et autres carnivores à poils et à plumes assuraient cette régulation bien avant que l'homme ne découvre qu'il pouvait marcher sur deux pattes. Si tout ce beau monde n’avait pas été exterminé par l’homme, la myxomatose, les ragondins et les mulots feraient moins de dégâts dans nos campagnes. Et nous n’aurions pas besoin de nous charger de la régulation des espèces. Laquelle a été tellement bien menée par les chasseurs que le bouquetin des Pyrénées a tout simplement disparu de nos montagnes à cause, non pas des loups, des ours ou des lynx, mais de machos avides de trophées.

En attendant de reconnaître le droit à la vie des carnivores, et sans doute pour arrêter de payer des primes aux bergers, l'Etat a décidé d'abattre ours et loups. On fait, on défait, on s'en fout en fait, c'est le contribuable qui paie. Si la réintroduction du loup et de l'ours, dans un habitat qu'ils occupaient avant l'arrivée de l'homme, avait été étudiée sous tous les angles, on aurait avant toute chose offert aux bergers des patous dont la présence au sein des troupeaux. Cela aurait évité bien des attaques, qu'elles viennent des chiens errants, des loups ou des ours. Cela aurait évité de dépenser de l'argent pour rien. Cela aurait évité de monter, une fois de plus, les Français les uns contre les autres.  


Maisons de redressement. Menée en collaboration avec des militaires, l'expérience JET Junior a vite prouvé que des maisons de redressement représentent le meilleur moyen de remettre les jeunes gens en manque de repères sur les rails d'une vie plus sereine.

Ø       Multiplions ces établissements plutôt que de continuer à dépenser des millions dans des instituts inutiles comme ces hôtels particuliers qui monopolisent pléthore d'éducateurs pour une dizaine de jeunes et ne sont qu'une façon supplémentaire de dépenser des millions d'euros pour se donner bonne conscience. Oublions les bagnes d'antan comme les hôtels particuliers, créons des établissements où collaborent militaires, enseignants et éducateurs, où règne un savant mélange de discipline, de respect, de dialogue et de remise à niveau scolaire. Ouvrons ces établissements à tous les ados en manque de repaires et donnons leur les chances de retrouver la voie d'une scolarité et d'une vie normale.

Maladies nosocomiales. Saloperies qu’on chope à l’hôpital. Et pas en troussant les infirmières, juste en passant, bêtement. Mine de rien, ces maladies font environ 10 000 morts par an. Deux fois plus que les accidents de la circulation. Et mille fois plus que la drogue. Seulement voilà : lutter contre ce véritable fléau, c'est moins flatteur pour l'orgueil politique et moins rémunérateur pour l'Etat que la multiplication des radars. Alors les gouvernements ignorent le sujet, ne lancent aucune campagne de prévention, n’envoient pas de gendarmes dans les hôpitaux pour verbaliser les microbes en excès de vitesse de reproduction. Et aucun juge n’a encore mis un ministre de la santé ou un directeur d’hôpital en examen pour 10 000 homicides. Y a pas à dire, c’est beau la vie de microbe!

Ø       Donnons aux hôpitaux les moyens financiers et matériels de mettre en place une véritable action de prévention et de lutte contre les maladies nosocomiales. En investissant ne serait-ce que la moitié du coût des 2000 radars fixes si chers à Sarkozy, on permettrait aux hôpitaux de faire de grands progrès en matière d'hygiène et de prévention et on permettrait à la sécurité sociale de faire de grosses économies.

Mandat électoral. Bon pour tous pouvoirs. Quand on est élu pour 6 ou 9 ans, il est clair qu’on n’a pas trop de soucis à se faire pour son avenir.

Ø       Ramenons à 5 ans la durée de tous les mandats afin de permettre à nos élus de se remettre en question plus souvent, donc de ne pas s’endormir sur leurs lauriers, donc de bosser un peu plus. De plus, le Parlement étant élu au même moment et pour une même durée que le Président de la République, nous n’aurions plus à nous taper des cohabitations aussi forcées que lamentables, ainsi que des dissolutions mal calculées.

Ø       Limitons à deux le nombre maximum de mandats que l'on peut réaliser en tant que Président de la République, Député Européen, Sénateur, Député, Conseiller Régional, Conseiller Général, Maire. Cela facilitera l'évolution et le renouvellement des idées, cela évitera le squat de certains mandats par des personnages si bien installés dans leur fonction qu'ils en deviennent oisifs, obtus, totalitaires et parfois corrompus.

Marchands du Temple. Jésus les a chassés de Jérusalem. Ils se sont installés à Lourdes...

Mariage. Union sacrée scellée avec autant de légèreté qu’elle est descellée quelques mois plus tard. Le mariage n’est plus une institution, c’est une salle des fêtes.

Martyrs. L’Eglise catholique compte 30 000 martyrs, dont certains sont vénérés comme des dieux. A Benoît XVI, successeur du champion de la béatification et premier catholique à vénérer les martyrs chrétiens, je me permets d’adresser une requête: Très Saint Papy, Votre Sainteté ne pourrait‑elle ajouter à la liste des martyrs canonisés par l’Eglise Catholique les noms des milliers de pauvres hères qui sont morts sur les bûchers et dans les salles de torture de la Sainte Inquisition? Et les millions d'hommes, femmes et enfants morts sous les coups d'une conversion forcée de l'Amérique latine et de l'Afrique? Et tous les justes de toutes religions qui ont consacré leur vie à l'amour des autres. Saint Gandhi ou Saint Martin Luther King, ça sonnerait bien, non?

Médailles. Objet destiné à récompenser une personne pour sa contribution exceptionnelle à la sauvegarde ou à l'amélioration de la société française. Aujourd’hui les médailles se distribuent comme les compliments, tous azimuts. Il ne faut plus mériter, il suffit d’exister. Légion d'honneur, Mérite agricole, Arts et Lettres s'offrent comme on offre des fleurs. Au point de n’avoir quasiment plus aucune valeur. On se moquait, à juste raison, de Jack Lang pour sa propension à multiplier les cocktails et les remises de médailles, y compris au bénéfice des poids lourds (très très lourds) du cinéma américain. Ses successeurs n'ont pas démérité, et il ne se passe pas une semaine sans que des célébrités de tous horizons soient médaillées de tout et sous n'importe quel prétexte.

Ø       Cessons de médailler à tours de bras afin de rendre à ses distinctions leur valeur d'exemple républicain.

Mendicité. Aliénation née de et avec l’humanité et dont on ne connaîtra malheureusement pas la fin. Les mendiants ont parfois le malheur de déranger certains maires et quelques commerçants. Et cela pour une simple question d’esthétique. Car il paraît que les mendiants, ça fait sale, ça fait fuir le chaland et le touriste. Alors, on les rejette loin des centres‑villes, avec les putes. Parfois même, sous prétexte de leur offrir un toit, on les installe dans un bâtiment (un ghetto) perdu dans la campagne, ou on les entasse dans des dortoirs sans hygiène et sans chaleur humaine. Bientôt sans doute, les installera‑t‑on dans des camps. Avec douches, bien sûr. Souvenons‑nous des milliers de juifs que l’on a expulsés de leurs foyers pour les réunir dans des ghettos. Souvenons‑nous des millions de juifs et de tziganes que l’on a regroupés dans les camps d'extermination. Je suis né 20 ans après la fin de la seconde guerre mondiale mais quand je vois comment certains maires agissent envers les mendiants, j’ai comme un goût de cendres dans le cœur.

Ø       Réquisitionnons et nationalisons tout bâtiment public ou appartenant à une entreprise qui ne soit pas utilisé. Transformons le en centre d'hébergement social de longue durée afin de permettre à chaque SDF de retrouver stabilité et respect de soi.

Ø       N'oublions pas que donner deux euros à un mendiant c'est offrir à son propre cœur un peu de soleil. La compassion n'ouvre pas droit à réduction d'impôt mais ça vaut tout l'or du monde.

Ø       Incitons les gens à accueillir dans leur foyer un SDF, en créant un crédit sur les impôts locaux pour toute personne qui accueillerait un SDF. Donner à chaque SDF la possibilité d'avoir une famille, c'est plus important que de lui offrir un abri pour l'hiver. Aller partager une ou deux nuits sous la tente avec les SDF du Canal Saint Martin, c'est bien. Aller chercher un SDF dans la rue et lui ouvrir son foyer et son cœur ne serait-ce que le temps d'un hiver, c'est mille fois mieux.

Ø       A l'heure où tous les politiques saluent la mémoire et le dévouement de l'Abbé Pierre, incitons ces mêmes personnages à suivre l'exemple de ce dernier et d'ouvrir les portes de leurs maisons aux sans abris. Bon, on va pas aller jusqu'à leur demander de partager leurs vastes demeures parisiennes avec la France de tout en bas. Mais s'il prenait l'idée à ces messieurs les ministres, sénateurs et autres députés d'accueillir des sans abris dans leurs résidences secondaires de Bretagne ou de Provence, on verrait beaucoup moins de monde dans les rues. Allez, ne rêvons pas: même à gauche on n'aime pas les tâches sur les tapis Persans.    

Mer. Ecrin qui abrite une grande partie des trésors écologiques de notre planète. Malheureusement, nous sommes en train de transformer en un véritable désert cette mère de la vie terrestre, et donc de l’humanité. Il est très urgent d’ouvrir les yeux et de se rendre compte que la mer est un écosystème aussi fragile que la forêt équatoriale, la savane ou le continent antarctique. Nous devons adopter des mesures draconiennes de protection de la mer, quitte à mettre un terme à certaines traditions culturelles ou pratiques industrielles.

Ø       Instaurons une limitation quantitative de la pêche industrielle (thon, maquereaux, sardines, morues, etc…). La mer n’est pas un garde‑manger inépuisable. Tout le monde le sait. Et pourtant, en s'entêtant à y prélever plus de nourriture qu’elle ne peut en produire, nous sommes en train transformer la mer en véritable désert aquatique.

Ø       Imposons, comme c’est le cas pour la pêche en rivière, une taille minimale de capture pour toutes les espèces de poissons, de crustacés et de coquillages. Ajustons cette taille minimale en fonction des variations de population. Et appliquons réellement cette mesure.

Ø       Interdisons totalement et définitivement la pêche des baleines et autres cachalots. La capture des cétacés à des fins soi‑disant scientifiques est un prétexte fallacieux que veulent nous faire gober Norvégiens et Japonais. Il s’agit en fait pour eux de maintenir des traditions éculées.

Ø       Interdisons totalement la pêche, que dis‑je, le massacre des centaines de milliers de dauphins et marsouins. Car ce massacre est perpétré par les Japonais dans le seul but de palier à la restriction de la pêche à la baleine. Nous rêvons tous de plonger avec les dauphins mais nous ne faisons rien pour mettre un terme au massacre de ces bêtes à bon dieu. C’est lamentable.

Ø       Interdisons la pêche aux requins. En décimant comme nous le faisons les populations de requins, nous brisons la chaîne alimentaire dont nous faisons partie. En brisant cette chaîne, nous nous condamnons à court terme.

Ø       Interdisons la pêche commerciale en période de reproduction. Une interdiction qui doit être fonction de chaque espèce et de chaque lieu de reproduction.

Ø       Interdisons l'utilisation des filets dérivants qui continuent de provoquer la mort de milliers de dauphins et de requins. Les Français, qui furent si prompts à montrer du doigt les Japonais et les Norvégiens sur la question des baleines, comptent parmi les plus virulents à défendre l’utilisation des filets dérivants. Et bien sûr, dans ce cas précis notre Ministre de l’environnement demeure aussi muette qu’un pétard mouillé.

Ø       Rendons obligatoire l’utilisation de filets et de systèmes de pêche permettant aux dauphins et aux requins de ne pas être capturés en même temps que les poissons.

Ø       Interdisons tous les systèmes de ratissage des fonds sous‑marins. Le prélèvement des espèces de fond doit demeurer une pêche traditionnelle. En saccageant les fonds marins nous détruisons la mer de la même sorte qu'un incendie détruit une forêt.

Ø       Soutenons la pêche artisanale, car c’est la seule technique de pêche qui offre le double avantage de respecter la mer tout en maintenant des emplois et une certaines qualité de vie sur le littoral.

Ø       Soutenons activement le développement de l’aquaculture, seul moyen de produire des protéines marines tout en respectant la faune et la flore des océans. L’application des mesures précédentes et la réduction des prélèvements effectués sur la faune marine ne seront réellement possibles que lorsque nous aurons suffisamment développé l’aquaculture. Il y a belle lurette qu’on ne mangerait plus de moules et d’huîtres si ces deux espèces n’étaient pas élevées artificiellement. L’aquaculture affiche de grandes réussites dans l’élevage de coquillages, de chevrettes (en Guyane notamment), de truites, de saumons, etc... Nous devons hâter la recherche dans le domaine de l’aquaculture marine, soutenir l’installation de fermes aquacoles et promouvoir la diversification des productions aquacoles.

Ø       Confions à l’Europe le soin de contrôler les rejets industriels effectués chaque jour dans les rivières, les mers et les océans. Cela évitera aux actuels organismes de contrôle d’être atteints de cécité lorsqu’il s’agit de vérifier les usages des entreprises d’Etat.

Mesures d’aide à l’emploi. Perversités. Les mesures d'aides à l'emploi transforment les chefs d’entreprises en chasseurs de primes et les emplois stables en emplois précaires. En multipliant les subventions destinées à inciter les entreprises à embaucher, on a faussé le marché du travail, lequel a très vite privilégié les emplois précaires et sous qualifiés. De plus on a créé une nouvelle sorte de salariés bon marché et bons à tout faire. Une main d'œuvre qui se recrute en général chez les jeunes. Lesquels auront, en vieillissant, de plus en plus de mal à trouver un emploi stable, faute d’avoir eu une expérience professionnelle qualifiante. Ajoutons enfin que cette main d'œuvre n’est, au demeurant, pas si bon marché qu’elle n’y paraît puisque ces subventions aussi multiples que hasardeuses coûtent de l’argent à l’Etat, beaucoup d’argent. Lequel Etat doit bien aller chercher l'argent où il se trouve, c’est-à-dire dans les caisses des entreprises et dans les portefeuilles des citoyens. Ce sont plus de 23 milliards d’euros qui sont claqués chaque année dans les mesures d’aides à l’emploi. Le chiffre fait d’autant plus peur qu’une enquête parlementaire a rapporté que ses mesures d’aides à l’emploi étaient totalement inefficaces.

Ø       Arrêtons donc cette spirale infernale qui entraîne l’économie française vers les abîmes infernaux. Il faut réviser le système des mesures d’aides à l’emploi et ne conserver que celles qui permettent la création de véritables emplois de longue durée. Dans le même temps, il faut alléger les charges qui étouffent la trésorerie des entreprises et qui empêchent bon nombre de celles-ci à embaucher un personnel qui leur est pourtant indispensable.

Ø       Aménageons le Chèque Emploi Service Universel en instaurant un salaire horaire minimum. Lors des questions au gouvernement, Jean-Louis Borloo faisait remarquer que la Poste fournirait à ses clients une liste d'intervenants dans le cadre du Chèque Emploi Service Universel. Il a même précisé que la Poste promettait de rembourser la différence si l'on trouvait moins cher ailleurs. Le Chèque Emploi Service Universel se fait alors complice d'un nivelage par le bas des revenus de tous les métiers d'aide à la personne et de l'artisanat. C'est un effet pervers du Chèque Emploi Service Universel que nous devons annihiler si nous voulons que ce système demeure un vecteur d'emplois plutôt qu'un élément de la paupérisation des classes sociales les plus infortunées.

Métro. Moyen de transport que les hommes politiques devraient emprunter plusieurs fois par an. Tout comme le bus, le train régional et l’avion (en classe populo). Bien sûr, en évitant de faire une visite à la Balladur, du genre "c’est donc ainsi que vit le peuple? Comme c’est, hum, pittoresque!"

Ø       Mesdames et Messieurs les politiques, optez pour le déplacement anonyme, sans gardes du corps, sans collaborateurs bienveillants, et surtout sans médias. Les Français ne sentent pas si mauvais. Bien sûr, ils ne sortent pas tous de l’ENA, mais ils ont de bonnes idées et leur conversation n’est pas si désagréable que vous pourriez le croire. Cette mixité sociale et culturelle dont se prévaut la France, vous êtes les seuls à ne pas en faire partie.

Mine antipersonnel. Sinistre engin. Les mines engendrent environ 26 000 victimes chaque année. Et rapportent de gros bénéfices à une dizaine de fabricants d’armes. Même décédée, Lady Diana n’a pas fini de se faire du souci à cause des mines antipersonnel puisqu’elle doit accueillir au paradis les milliers de femmes, d’hommes et surtout d’enfants que lui envoient les fabricants d’armes français, anglais, américains, russes ou chinois. Franchement, je me demande comment un ouvrier d’une usine d’armement peut accepter sans sourciller de participer de près ou de loin à la fabrication de mines, sachant parfaitement que son travail sert à tuer ou mutiler des gosses. Le chômage et la charge d’une famille ne peuvent justifier cela. Je ne vois pas comment on peut accepter de nourrir ses enfants avec le sang d’autres enfants.

Ministère de l’Agriculture. Grand foutoir vert. Le Ministère de l'Agriculture est chargé d’orienter la production agricole de façon à adapter la production aux évolutions du marché tout en permettant aux agriculteurs de se constituer un revenu décent. Ça c'est sur le papier. Sur le terrain, c'est autre chose. On distribue des primes d'encouragement à la production puis on distribue des primes pour encourager l'arrêt de la production. C’est ainsi par exemple qu’après avoir distribué à tours de bras des primes à la plantation de vergers, et par le fait à l’augmentation massive de la production de certains fruits, on verse aux arboriculteurs des primes à l’arrachage de ces mêmes vergers. C’est à croire que les technocrates qui décident des orientations de l’agriculture font preuve d’un optimisme délirant, ignorent le sens du mot concurrence, ou ne savent pas établir des prévisions de production sur 20 ou 30 ans. Pourtant, il y a bien longtemps que les bouliers ont cédé leur place aux ordinateurs. Amis lecteurs, si vous estimez qu’une partie de vos impôts est partie dans la nature (c’est le cas de le dire) sous forme de subventions aussi inutiles que périlleuses pour les marchés, vous avez entièrement raison. Mais ce n’est pas aux agriculteurs qu’il faut vous en prendre, car ces derniers ne font que suivre les orientations décidées par les ronds‑de‑cuir du Ministère de l’Agriculture. N’allez donc pas manifester votre légitime colère dans les cours de fermes, mais rendez‑vous au Ministère de l'agriculture, 78 rue de Varennes à Paris. Tiens, en passant, vous ne trouvez pas ça amusant, un Ministère de l'Agriculture installé au beau milieu de la plus grande ville de France?

Ministre. Boulot qu’on imagine très très prenant. Et qui ne doit pas l’être tant que cela puisque nos chers sinistres et autres secrétaires d’Etat exercent tous au moins un mandat électoral ou sont membres de plusieurs conseils d’administration. On comprend que ces pauvres gens puissent chercher à arrondir des fins de mois difficiles, mais peut‑on sérieusement être à la fois Ministre et conseiller général, deux jobs à temps très plein? Qu’arriverait‑il à un boulanger‑pâtissier s’il décidait d’ouvrir un garage d’automobiles tout en continuant d’exercer son premier métier? Ses deux affaires ne tiendraient pas longtemps. Et on voudrait nous faire croire que la situation de la France va en s’arrangeant!

Ø       Interdisons aux ministres d’exercer tout mandat électoral ou administratif afin qu'ils puissent se consacrer pleinement et sérieusement au gouvernement de la France. Sans doute y aurait‑il moins de candidats aux maroquins…

Miss France. Potiche nationale. Si c'est ça l'image de la France, ben je comprends qu'on se foute du génie français. Une sœur Emmanuelle est bien plus représentative du la France qu'une godiche dont les mensurations n'ont rien de commun avec celles des Françaises moyennes.

Moi, Du cul, Du fric. Telle semble être aujourd'hui la devise de quelques Français. Dommage pour nous, aucun de ces mots n'appelle le bonheur.

Monarchie. Racket familial. Des millions de gens raquent pour agrémenter la fortune d'une famille. C'est beau la solidarité! Bon, d'accord, chez nous aussi on raque pour faire la fortune d'un mec. Sauf que le gars en question, on peut le virer, histoire d'en enrichir un autre. Ça s'appelle les élections présidentielles. Dans une monarchie, quand le peuple essaie de changer le bonhomme, ça s'appelle un putsch manqué. Une révolution quand ça marche. Ceci dit, le paradoxe de la France est d'engendrer pléthore de roitelets sous licence de démocratie. On parle bien du "règne de François Mitterrand". Et que dire de l'attitude au sein de leur propre parti des principaux candidats aux présidentielles? Sarkozy, Royal, Villiers, Le Pen, Bayrou utilisent plus souvent le "moi je" de droit divin plutôt que le "nous" de la représentation populaire.   

Mort. Le plus bel ouvrage que la vie puisse tisser. A condition qu’elle prenne tout son temps.

Mur de la honte. En novembre 1989, le monde entier a fêté la destruction du mur de Berlin. Aujourd'hui, deux nouveaux murs de la honte sont en cours de construction. Le premier en Israël, pour séparer les deux fils d'Abraham, deux peuples frères. Le second aux Etats-Unis, pour protéger le garant de la démocratie mondiale des hordes de barbares venus d'Amérique Latine. La honte, ce ne sont pas ces murs ni ceux qui les construisent. La honte, c'est nous, ces milliards d'individus qui disent croire en un dieu d'amour, quelque soit son nom, mais qui ferment leur gueules devant ce que l'humanité fait de pire.

Musées. Entrepôts d’objets volés. Parmi toutes les œuvres qui font la gloire internationale de nos musées, amusez‑vous à établir la liste de celles qui proviennent de pillages réalisés dans les hauts lieux des civilisations antiques (Grèce, Egypte, Mésopotamie, Assyrie, Amériques, etc...). Vous vous apercevrez très vite que ces hommes (Napoléon, Malraux) que l’on admire pour leur participation active à l’enrichissement du patrimoine européen, ne sont que des voleurs. Et que les états européens sont les plus gros receleurs d’objets d’arts qui puissent exister.

Ø       Rendons à César ce qui lui appartient et donc, rendons les objets d’art antique à leurs pays d’origine. Rien ne nous empêche d’en faire des copies afin de conserver à nos musées leur attrait. Et surtout afin de permettre aux Européens dont le budget ne permet pas de grands voyages de pouvoir admirer ces œuvres. 


Nationalisation. Epée de Damoclès que nous promet la gauche lors de chaque campagne électorale. Dites, vous n’en avez pas marre de claquer notre pognon pour le simple plaisir de casser le boulot des copains de droite? Vous dites que c’est pour éviter la fuite du savoir‑faire et des capitaux français vers l’étranger, ou encore pour assurer un service public. Et la fuite de notre pognon dans les entreprises publiques, ça ne vous interpelle pas?

Ø       Au lieu de penser nationalisation, au lieu de penser garantie de l’emploi pour quelques privilégiés, pensons emplois pour le maximum de Français.

Népotisme. Négation de l'égalité des citoyens. Le népotisme est un truc pas bête qui consiste à profiter de sa situation électorale pour arranger de bons coups au bénéfice de sa famille ou de ses amis. C’est tant mieux pour quelques privilégiés et c’est tant pis pour les autres. Ça pourrait aussi s’appeler l’inégalité des chances devant l’emploi ou les marchés publics. Et c’est comme ça que ça fonctionne dans le secteur public. Et c'est comme ça que ça fonctionne dans les plus hautes instances de l'Etat. Comme quoi égalité ne rime décidément pas avec Etat Français.

Nitrates. Eléments chimiques qui polluent notre eau et la vie des écologistes. Une lutte efficace contre les nitrates peut être menée tout en ménageant la chèvre (les agriculteurs) et le chou (les écologistes). En effet il existe deux moyens simples de réduire l’étalement de nitrates dans la nature et de contenter le monde:

Ø       Imposons un plafond maximum d’apports azotés pour chaque culture. Les agriculteurs sont tenus de faire une déclaration d’assolement lors de chaque campagne, les apports d’azote sont facilement contrôlables sur chaque exploitation agricole. Il suffit de comparer les approvisionnements en engrais azotés et les stocks avec les surfaces consacrées à chaque culture. Celui qui dépasse paie la pollution.

Ø       Interdisons l’élevage sur caillebotis (veaux en batteries, porcs). Et remplaçons les caillebotis par de la litière de paille ou de copeaux de bois. Ou maintenons l’élevage sur caillebotis en obligeant l’éleveur à mélanger le lisier avec des copeaux, de la sciure ou de la paille, et laisser le mélange reposer durant un minimum de 3 mois avant épandage. Ça paraît tout bête, mais en humussisant le lisier, on donne le temps aux cultures de l'utiliser pleinement plutôt qu'il s'infiltre dans les nappes phréatiques ou ruisselle jusqu'aux rivières.

Noblesse. Caste regroupant tous les êtres suffisamment imbus de leur petite personne pour croire qu’une bête préposition suffit à les placer au-dessus de leurs concitoyens. Il ne faudrait quand même pas oublier que tout au long de notre histoire, la noblesse a produit les êtres les plus vicieux, dans tous les sens du terme. Et que ces nobles, qui s’auto-proclament les garants des préceptes chrétiens, ont passé leur temps à s’entre-tuer, ourdir des complots, traiter leurs concitoyens avec mépris, s’approprier sans vergogne les biens du petit peuple, pratiquer l’adultère. N’oublions pas non plus que la noblesse regroupe le plus grand nombre de mariages consanguins et que le sang bleu est à coup sûr le sang le plus chargé en tares génétiques. Faudrait peut‑être que les nobles, ces personnages qui continuent à se la jouer aujourd’hui à grands coups de baron, se rappellent qu’autrefois des nobles tirèrent leur révérence sous la guillotine après avoir obligé le peuple à se courber à chacune de leurs apparitions. Les nobles représenteraient 0,5% de la population ; il serait dommage pour eux que ce chiffre diminue d’une manière trop expéditive... Quant à nous, cessons de nous plier de déférence devant les nobles. Et plions nous de rire devant leur bêtise et leur vanité.

Ø       Interdisons l'utilisation et la revendication de tout titre de noblesse. La seule noblesse qui puisse être reconnue de tous est la noblesse du cœur.

Non-violence. Ce qui différencie un être censé d’un imbécile. Les plus grands personnages de l’humanité ont en commun le refus de la violence.

Ø       Faisons de la non-violence une règle de vie, un acte naturel. Car la non-violence est une arme puissante et juste. L’arme suprême quelle que soit la cause que l’on défend.

Nucléaire. Cadeau empoisonné que nous léguons à nos enfants, petits‑enfants, arrière-petits-enfants, etc... On peut nous raconter tout ce qu’on veut, le risque de catastrophe nucléaire est loin d’être nul ni limité par des frontières. On l'a vu en 1986 avec Tchernobyl et son petit nuage bleu. On le voit en 2007 avec le Japon pourtant à la pointe du progrès. Nous vivons actuellement une période de stabilité politique. Mais cela ne concerne que l'Europe, et nul ne peut affirmer que cela va durer éternellement. La récente guerre civile qui a secoué l’ex‑Yougoslavie et la montée de l'extrémisme en Europe ne nous permettent pas d’ignorer le fait qu’un nouvel Hitler puisse un jour venir plonger l’Europe dans une guerre, laquelle n'épargnerait pas les centrales nucléaires. On ne peut pas non plus affirmer qu’aucune catastrophe naturelle ne détruira l’une ou l’autre des multiples centrales nucléaires implantées dans le monde. Enfin, on ne peut pas nous garantir à 100% qu'aucun Tchernobyl ne se produira en ici ou ailleurs. Il n'est qu'à compter le nombre d'accidents "bénins" qui surviennent chaque année en France.

Ø       Partant de ce constat, nous ne devons plus autoriser la construction de nouvelles centrales nucléaires en France.

Ø       En revanche, investissons au maximum dans la recherche sur les énergies renouvelables telles que  solaire, éolienne, géothermique, marémotrice ou la biomasse.

Ø       Investissons également dans la recherche sur la transformation des déchets nucléaires, plutôt que de les planquer sous terre ou de les balancer à la mer, où ils demeureront une menace écologique durant plusieurs siècles. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme (lavoisier). Appliquons ce théorème pour transformer et désenrichir les déchets nucléaires, et rendre à la nature ce qu'elle nous a offert en toute sécurité.


Olitec. Société qui prouve qu’une entreprise française peut être compétitive dans un secteur à forte concurrence (la fabrication de matériel informatique dans le cas d’Olitec) tout en ne travaillant qu’avec des sous‑traitants français. Un exemple à suivre.

O.N.U. Organisation des Nations Unies pour la protection des intérêts financiers des grandes nations et de leurs alliés. Le but officiel de l’ONU est, paraît-il, le maintien de la paix et de la sécurité internationale, la coopération pour le progrès économique et social de tous les peuples. Le problème est que les grandes puissances possèdent un droit de veto qui leur permet en fait d’avoir la mainmise sur les décisions de l’ONU, notamment  en matière de sécurité internationale. En clair, l’ONU ne peut envoyer des troupes d’intervention que dans les régions du monde où les grandes puissances ont des intérêts économiques. Ce fut le cas en 1991 lorsque l’Irak a envahi le Koweït. Ailleurs, comme dans l’ex‑Yougoslavie ou au Rwanda, l’ONU envoie quelques milliers de Casques Bleus pour regarder une poignée de fanatiques violer, égorger et torturer des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants. Avec interdiction d’intervenir. Les Casques Bleus ont aussi, toujours selon l’ONU, le devoir d’être tués sans avoir le droit de réagir. Ce fut le cas au Liban, en Yougoslavie ou encore au Rwanda. Pire, au Darfour, on déplace, on concentre, on extermine sans même que l'ONU ne s'en émeuve.

Si le conseil de sécurité de l’ONU veut enfin être respecté par les belligérants du monde entier, et s’il veut voir son action enfin reconnue et appréciée par les habitants de notre belle planète, il ne doit plus agir en fonction des intérêts économiques. Il doit donner la priorité aux intérêts humains. Et  surtout il doit se donner les moyens de faire respecter les décisions qu’il a prises. A quoi bon avoir créé l’UNICEF (Fond des Nations Unies pour l’Enfance) si on laisse mourir des milliers d’enfants à travers le monde sous prétexte que leur pays ne dispose pas de pétrole ou de minerais rares? Le Conseil de sécurité de l’ONU doit permettre aux Casques Bleus de faire appliquer les conventions qui ont été signées pour lutter contre les crimes de guerre (11‑11‑1970), crimes contre l’humanité (11‑11‑1970), génocides (12‑1‑51) et autres crimes d’apartheid (18‑7‑1976). En clair, les Casques Bleus devraient avoir le droit et les moyens d’intervenir par la force pour mettre un terme à l’accomplissement flagrant de ces crimes, même si les auteurs sont dans les petits papiers des grandes puissances mondiales. Ce devrait être aux militaires, et non aux bureaucrates de l’ONU, d’apprécier la situation et de juger de la nécessité d’une intervention armée. Nos soldats ne sont pas assoiffés de combats, au contraire. Pour preuve je citerai le Général André Soubirou, commandant de la 11èmeDP: "notre mission est essentiellement humanitaire". CQFD (La 11ème Division Parachutiste est présente en Bosnie mais aussi au Cambodge, au Liban, en Centrafrique, au Gabon et au Tchad). Par contre l’ONU devrait veiller à ce que les Casques Bleus qui se rendent coupables d’exaction sur la population locale ‑ ce fut le cas de Casques Bleus canadiens et italiens ‑ soient bannis de l’armée et sévèrement punis par la justice de leur pays.

En résumé, au lieu de se comporter en petits dictateurs magouilleurs, les grands patrons de l’ONU que sont les chefs d’état et de gouvernement des grandes puissances mondiales devraient mettre leur pouvoir au service de la Justice. Cela remettrait l’ONU sur la voie de l’humanisme, ce que Monsieur Kofi Annan a en vain tenté de faire. En attendant, je suggère aux familles des personnes massacrées en Yougoslavie, au Rwanda, en Algérie, en Tchétchénie, en Irak, au Darfour d'assigner l'ONU devant la Cour de Justice Internationale pour non assistance à personne en danger.

Ordures. Choses qui diffusent une odeur pestilentielle dès qu’on les remue, et dont on veut se débarrasser le plus vite possible. Je ne suis pas en train de vous causer des hommes politiques, mais des tonnes de déchets ménagers que nous produisons chaque jour.

Agriculteurs, entreprises, particuliers, nous avons tous l’interdiction de brûler les plastiques et autres matières hautement polluantes. Bons citoyens que nous sommes, nous prenons un soin particulier à jeter tous les plastiques dans nos poubelles ou à les amener directement à l’usine de retraitement des ordures ménagères. C’est notamment le cas des maraîchers, grands consommateurs de plastiques pour tunnels de forçage. Que font alors les usines de retraitement des ordures ménagères ? Je vous le donne en mille. Elles font brûler nos déchets, donc les plastiques, dans un énorme incinérateur. En fin de compte, l’opération consiste à regrouper la pollution engendrée par les particuliers et les entreprises dans des lieux précis, puisqu’une grande partie des usines de retraitement ne possèdent aucun filtre antiparticules. L’excuse avancée est le coût élevé de ces filtres. Ainsi, seules les nouvelles usines en sont équipées. Pourtant le prix (hors pots‑de‑vin) d’un filtre est sensiblement le même pour les usines neuves que pour les usines qui fonctionnent depuis dix ou trente ans. L’amortissement sera le même pour l’usine qu’elle soit neuve ou pas. Donc pour les communes, puisque ce sont elles qui financent le retraitement des ordures ménagères. Donc pour chaque contribuable, puisque c’est lui qui paie les impôts locaux. C’est à croire que l’avenir de nos enfants et petits‑enfants a un prix. Ces derniers vont avoir beaucoup de mal à payer nos retraites, faudra‑t‑il qu’ils paient aussi, en espèces et en santé, pour nos erreurs présentes?

Ces dernières années sont apparus le tri sélectif et les déchetteries. Une belle avancée écologique. Sauf que tout ce qui n'est pas trié finit inéluctablement dans des décharges ultra polluantes ou des incinérateurs du même acabit.

Ø       Incitons les communes européennes à remplacer leurs anciennes installations par Thermoselect. Car sous ce nom se cache un procédé écologique de traitement des ordures qui a été mis au point par une entreprise allemande. Il s’agit en fait de transformer les ordures en gaz, lequel est ensuite utilisé pour produire de l’électricité. L’avantage de Thermoselect est qu’il permet de brûler les ordures sans produire d’oxyde d’azote et de Dioxine. Un procédé qui a tout pour nous plaire, si l'on excepte EDF et son sacro-saint monopole. Vous en conviendrez, notre santé vaut bien plus que les privilèges injustifiés dont bénéficie à nos frais le personnel d'EDF.

Orgueil. Matière primaire que l’on rencontre fréquemment chez les hommes et les femmes lorsqu’on s’aventure vers le haut de l’échelle sociale. Témoin l’article paru dans le magazine Elle, intitulé "Le sexisme chef de classe", qui rapporte les propos de Simone Rignault, alors députée de la Nièvre, au sujet du sexisme qui règne au sein des manuels scolaires. Simone Rignault y déclare notamment ceci: " les femmes ne sont jamais placées en situation de réussite professionnelle. Elles sont adjointes, secrétaires ou infirmières ". Si j’ai bien compris, Simone Rignault place les adjointes, secrétaires et infirmières dans la lie de la société. Comme quoi, pouvoir, orgueil et connerie sont décidément inséparables en politique, même chez les femmes. Plus récemment, c'est Nicolas Sarkozy qui déclare que s'attaquer à lui revient à s'attaquer à l'opinion française, et Ségolène Royal qui affirme que l'opinion française c'est elle. Bon, droite gauche, homme femme, un partout. Même orgueil, même connerie.

Orientation. Marche forcée pour la plupart des adolescents. Qui décide de l’orientation scolaire et donc de l’avenir professionnel des enfants? Eux‑mêmes? Que nenni mon ami! Dans la majorité des cas, ce sont les parents ou les professeurs qui décident en lieu et place des enfants.

Quand ce sont les parents qui décident de l’orientation de leurs rejetons, il suffit de creuser un peu sous l’intention première (un avenir assuré pour l’enfant) pour découvrir les véritables raisons du choix réalisé. Elles sont au nombre de deux et relèvent toutes de l’orgueil. La première est d’obtenir par procuration la réussite que l’on n’a pas eue. La seconde est plus emprunte de vanité et se croise dans les maisons et appartements bourgeois. Il s’agit que la génération montante conserve à la famille son rang social élevé (tenue, éducation, apparence et forfaitures). Un diplôme d’ingénieur sera donc le minimum autorisé à l’enfant. Et surtout qu’il s’abstienne d’évoquer la possibilité de suivre des études techniques ou artistiques. Quand on est fils de cadre sup., de PDG ou de colonel, on n’aspire pas à devenir sous‑fifre ou bohémien. Tu seras un homme mon fils, pas un manant! Quant à l’apprentissage, ce mot est une injure dans ces hautes sphères de la connerie version acajou.

Quand c’est le corps enseignant qui décide de l’orientation d’un enfant, cela se fait en général d’après les notes obtenues dans les matières dites principales, telles que mathématiques, français, sciences physiques et sciences naturelles. Oubliés la passion, l’envie, les goûts et les couleurs. Place à la dictature du carnet de note. Après un court entretien de formalité, trois profs et un censeur vont aiguiller un "mauvais" élève vers une profession dont ni l’enfant ni ses juges ne connaissent la réalité quotidienne. Bref, c’est "tais-toi et fais ce qu’on te dit".

Ø       Si l’on veut enfin remplacer, dans le vocabulaire du travail, les mots " dépression " et " névrose " par " motivation " et " efficacité ", laissons aux enfants le libre choix de leur orientation scolaire. "Ils sont trop jeunes pour décider et ne connaissent pas le quart des métiers qui s’offrent à eux " clament en un chœur paternaliste profs et parents. C’est vrai. Alors mettons en place un système efficace d’aide à l’orientation scolaire. A partir de la cinquième et chaque année jusqu’à la seconde année d’études supérieures, chaque élève devrait passer un entretien avec un conseiller en orientation. Je parle d’un véritable entretien, aussi long que nécessaire, et pas d’un simple "Bonjour, quoi de neuf cette année? Ah bon, tu ne veux plus faire pharmacie. Ben t’as qu’à faire maçon. Il y a des débouchés pour ça. T’as des fiches dans le tiroir de droite. Sers‑toi. Salut. Au suivant!". Non. Il faut suivre les enfants dans l’évolution de leurs résultats, de leurs aptitudes, de leurs goûts et de leurs envies. Dans chaque département des Missions Locales ont été créés pour aider les jeunes en difficulté à trouver un emploi ou une formation qui conviennent à leurs désirs comme à leurs aptitudes. Accessoirement les Missions Locales servent à un premier ministre de se laver les mains quant à l'incapacité de son gouvernement à relancer l'emploi (Villepin déclarant qu'il a demandé aux Missions Locales de mettre le paquet sur l'emploi des jeunes. Sauf que les emplois ça ne s'invente pas).

Ø       Instituons un entretien annuel obligatoire avec un conseiller en Mission Locale pour tout ado à partir de 13ans. Car c'est avant de rencontrer des difficultés qu'un ado doit être informé des différentes orientations qui s'offrent à lui: études longues, courtes, pratiques, théoriques, secteur primaire, secondaire, tertiaire. Un entretien qui doit avoir lieu hors du contexte scolaire et familial afin que le jeune puisse user de son libre arbitre et exprimer ses désirs. Entretien dont une synthèse sera remise aux responsables scolaires et aux parents afin de les aider à accompagner le jeune dans son parcours scolaire.

Ø       N’oublions pas que l’avenir de la maison France se construit dans les établissements scolaires. Et qu’il faut mettre chaque élément à la place qui lui revient de par sa nature pour que l’ensemble tienne le coup face aux intempéries. Si l’on coupe un chêne et que l’on essaie d’en faire des briques, on a tout faux. Si on le traite de manière à le transformer en poutre ou en fût, il remplira sa fonction à merveille.

Ortolan. Oiseau symbole d’une république bafouée. Quand nos chefs d’Etat et de gouvernement (Mitterrand, Juppé, etc..) annoncent avec fierté qu’ils n’hésitent pas à transgresser allègrement la loi pour déguster des ortolans, comment peuvent‑ils exiger des Français qu’ils respectent cette même loi républicaine? Je ne vois aucune raison d’envoyer en taule un voleur à la tire quand un empaffé en costard trois pièces fait la une des journaux parce qu’il bouffe régulièrement des oiseaux protégés par la loi française. Il s’en irait tant que l’Egalité des citoyens redevienne une réalité quotidienne et que les hommes et les femmes qui arrivent en haut de la pyramide étatique cessent de se croire au-dessus du peuple et de ses lois.

O.T.A.N. Organisation de Totale Aide aux Nantis. L'OTAN permet aux Américains d’avoir la mainmise sur les armées des pays européens, et donc de frapper là où leurs intérêts économiques sont menacés. Le retour de la France au sein de l’OTAN est une double hérésie.

Hérésie financière d’abord, car ce retour nous coûterait plus de 152 millions d’euros. Une dépense injustifiée au moment où la maison France est en faillite.

Hérésie politique ensuite, car la construction de l’Europe doit se faire dans tous les domaines, y compris le domaine militaire, sans les Américains. Parce que les Etats‑Unis bafouent systématiquement le traité de l’OTAN, et en particulier l’article 2 qui stipule que "les parties s’efforcent d’éliminer toute opposition dans leurs politiques économiques internationales et encouragent la collaboration économique entre chacune d’elles".

Pour être unie et pour asseoir sa présence sur l ‘échiquier politique mondial, l’Europe doit se doter d’une armée indépendante de tout état extérieur. C’est notre seule façon de nous garantir une intégrité et une indépendance politique et économique. Coopération, oui. Aliénation, non.


PACS. Produit Avancé de la Connerie Suprême. Le PACS n'est pas une mauvaise chose en soi, au contraire. Mais pourquoi avoir perdu autant de temps et d'argent en débats aussi pitoyables qu'inutiles quand il suffisait simplement d'améliorer le cadre du concubinage, et d'ouvrir l'accès du concubinage aux homosexuels.

Pacte écologique. Une bonne idée qui aura été exploitée le temps d'une campagne par tous les candidats désireux de mettre ne avant leur côté vert, et qui sera rapidement perdu dans les limbes des palais dès les élections passées. C'est malheureusement facile de signer un pacte écologique qui n'a aucune valeur d'engagement juridique. Le protocole de Kyoto a bel et bien été signé par des dizaines de pays. Pourtant peu d'entre eux s'activent réellement à son application.   

Paix. Espoir universel que nous piétinons universellement. Nous voulons tous la paix pour le monde entier mais il ne passe pas un seul jour sans que nous à critiquions, bafouions, écrasions, nos collègues, nos voisins, nos "amis", nos enfants. Tout cela pour ajouter quelques euros sur un bulletin de paie ou pour gravir une marche supplémentaire vers une gloire si locale qu’elle en est ridicule. "Faîtes ce que je vous dis, non ce que je fais": telle pourrait être, en matière de paix, la devise de chaque être humain. A de rares exceptions près, bien sûr. Mais il est vrai que ces exceptions (Jésus, Luther King, Gandhi, Begin, Al Sadat, Mandela, etc...) ayant en général connu un avenir peu envieux, voire très restreint, on comprend aisément que la majorité d’entre nous parle de paix et ne se mouille pas plus avant pour elle.

Quant aux gouvernements de tous les pays du monde, ils sont à l’image de ceux qui les ont mis en place c’est-à-dire nous, le peuple. Chacun réclame la paix à tous les vents. Mais chacun balance des missiles sur ses voisins ou truffe forêts et savanes de mines antipersonnel. Bien sûr, on va me dire que la France n’a rien fait de cela depuis quatre décennies. Exact. Mais faudrait quand même pas oublier que nous comptons parmi le gratin des marchands d’armes, que nous nous sommes allègrement et unanimement félicités lorsque des missiles de fabrication française ont envoyé ad pâtres quelques soldats britanniques (nos alliés, paraît‑il) lors de la guerre des Malouines ou tué des centaines d’Iraniens (militaires, femmes et enfants) lors de la guerre Irak‑Iran. Au top des enfoirés de la paix, il y a de fortes chances pour que la France partage le podium avec les Américains et les Anglais, deux autres pays qui se disent civilisés. Fort heureusement pour notre honneur déjà bien entaché, nous avons refusé de participer à l'occupation de l'Irak et au pillage de ses réserves pétrolières. Mais la première place revient sans contestation au Vatican. En principe peuplé de messagers de la paix et de l’amour universel, cet état n’a eu de cesse d’ordonner à des exécutants laïques (des émules de Ponce Pilate), la torture et le massacre de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à travers les siècles (Croisades contre les Musulmans, chasses aux sorcières, Croisades contre les Cathares, évangélisations diverses). Dieu, pauvre petit père, doit se taper de sacrés ulcères à l’estomac.

Ø       Plutôt que de s’empresser de préparer la guerre pour obtenir la paix, la France, comme toutes les autres nations locataires de la planète, devrait agir un peu plus pour la paix. La tâche paraît difficile, d’autant plus que la paix apporte moins de milliards dans la balance du commerce extérieur français que les bombes. Alors, c’est peut‑être à chacun de nous qu’il revient de commencer à changer notre comportement quotidien pour qu’enfin le parfum de la paix envahisse l’atmosphère terrestre. Mais il semble que nous en sommes loin tant les revendications corporatistes se multiplient de façon exponentielle. Dommage, car après tout, pensez aux autres revient à faire al paix avec soi-même.

Paludisme. Affection pas assez rentable pour être combattue. Chaque année le paludisme tue quatre millions de personnes. C'est beaucoup plus que le sida. Devant un tel fléau mondial, on se tourne vers les grands groupes pharmaceutiques de la planète. Et on se dit bêtement que leurs laboratoires de recherche sont impuissants à trouver la parade. Eh bien non, au contraire. Mais le fait est que le paludisme sévit dans les régions du tiers‑monde. Par conséquent la lutte contre ce fléau ne rapporterait pas assez d’argent aux groupes pharmaceutiques pour qu’ils daignent s’y intéresser. "Le 21ème  siècle sera spirituel ou ne sera pas" qu'il disait, Malraux. On est vraiment très mal barrés les gars. Et avec ça on nous demande de croire en l’homme...

Ø       Créons une taxe sur les bénéfices des laboratoires pharmaceutiques et sur les bénéfices des entreprises d'armement pour financer l'information et la distribution des moyens de prévention et des médicaments génériques de lutte contre le paludisme, le sida, le choléra, la lèpre…

Panneaux publicitaires.  Pollution visuelle. Les municipalités de France et de Navarre ont beau jeu de dépenser des millions pour embellir leurs centres-villes alors que des centaines de panneaux publicitaires enlaidissent toutes les rues qui y conduisent. Une seule commune a pris des mesures pour diminuer sensiblement le nombre de panneaux publicitaires qui envahissaient ses rues. Jusqu'à preuve du contraire, le commerce local n'a pas à en souffrir. Alors il serait bon que l'expérience soit suivie partout en France afin que cette pollution visuelle ne gâche plus les magnifiques paysages de notre beau pays.

Ø       Interdisons purement et simplement les panneaux publicitaires petits et grands. L'explosion des nouveaux moyens de communication (téléphonie, gps, internet) permet à tous les grands distributeurs de promouvoir leurs produits sans gâcher notre espace visuel.

Ø       Remplaçons les publicités déguisées en panneaux indicateurs par de véritables panneaux indicateurs. Ils existent déjà (bruns) pour les hôtels-restaurants. Pourquoi ne pas y adjoindre des panneaux beiges pour les commerces et pourpres pour les artisans? C'est tout de même plus discret que cette surenchère infernale de publicités géantes. 

Paparazzi. Vautours humains. On savait ces gens violeurs d’intimité, on les a découvert assassins et charognards. La France est sur ce point le pays qui semble le mieux armé contre ce genre de personnages sans foi ni loi. Et paradoxalement c’est en France que Lady Diana, Dido Al Fayed et le chauffeur de leur voiture ont payé de leur vie la connerie des paparazzi. Et en 1997 on s’est aperçu que, plus que la vie privée, c’est la vie qu’il faut protéger face à ces vermines. Mortalité, on pensait que cet événement allait mettre un peu de respect dans la profession. Que nenni.

Ø       Incitons le Parlement Européen à voter une loi visant à retirer à vie sa carte de presse à toute personne ayant violé la vie privée d’un individu quel qu’il soit, et à interdire de publication durant un an tout média qui publierait des photos d’ordre privé sans l’accord de la personne concernée. Le tout étant accompagné d’amendes suffisamment lourdes pour être dissuasives.

Ø       Mais plus que toute législation, c’est à nous qu’il revient de mettre au placard cette curiosité malsaine qui nous pousse à nous jeter sur les revues à sensations qui polluent les kiosques. Il est tout de même plus plaisant et instructif de lire des reportages sur les mondes lointains et leurs civilisations, ou même sur le dernier produit de chez Peugeot ou Gaultier, plutôt que de se jeter sur les photos du dernier amant d’Isabeau de Médeux.

Pape. Dictateur en robe blanche. Pour demeurer fidèle à l’esprit de Jésus, le pape devrait être élu par les curés, les moines et les nonnes du monde entier. Voire par l'ensemble des chrétiens comme ce fut le cas durant les premiers siècles du christianisme. Et non par des cardinaux qui sont aussi embourgeoisés qu’empourprés. Et puis il devrait se trouver une copine, histoire de comprendre qu’il est plus facile d’enfiler un préservatif que de s’abstenir d’emmener la femme qu’on aime au septième ciel, juste un étage en dessous du paradis. Et puis il ne devrait pas vouloir à tout prix être le pape de la splendeur de l'Eglise parce que, si mes souvenirs de catéchisme sont exacts, l’orgueil est l’un des sept péchés capitaux. Et puis il devrait s'habiller moins richement parce que Jésus, lui, il avait pas des chaussures à 2000 euros aux pieds. Et puis il devrait arrêter de canoniser à tours de bras, parce que le Bon Dieu doit certainement préférer la multiplication des pains à celle des idoles. Et puis il devrait s’interdire d’excommunier qui que se soit, parce que le Bon Dieu nous a enseigné le pardon et la miséricorde. Et puis il devrait arrêter de se mêler de politique, parce ce n'est vraiment pas son boulot. Mais bon, moi ce que j’en dis, il ne faut pas que ça le tracasse trop. Après tout, il aura toute l’éternité pour s’expliquer avec le Grand Patron. Et là, franchement, je me dis que je n'aimerais pas être à sa place...

Parachutage. Opération politique qui consiste, pour tous les partis, à envoyer une personnalité en vue à la conquête d’un territoire souvent dévolu aux opposants. Où l’on nous fait croire qu’il suffit à un homme ou une femme de débarquer dans une région pour, du jour au lendemain, tout savoir des us et coutumes, de l’état d’esprit, de la façon de vivre et surtout des préoccupations de ses habitants. C’est faire peu de cas des citoyens.

Qui d’autre qu’un homme ou une femme du terroir peut être à même de défendre les intérêts de ses compatriotes? Un homme ou une femme implantée dans la région depuis quelques années, certainement. Mais surtout pas un "parachuté".

Parisianisme. Pointe de vanité qui consiste à croire que tout ce qui est, se fait, se pense, se construit  d’important, l’est à Paris. Et que la France d'en bas doit être écoutée avec condescendance. C'est oublier un peu vite que si chez nous ça sent bon le caca de mouton, dans les couloirs des palais y aurait comme une remontée d'égout…

Parité hommes‑femmes. Cette idée saugrenue nous a été proposée (entre autres) par les féministes ultras et fut vaguement reprise par les socialistes, histoire de récupérer les votes des susnommées. Une loi sur la parité hommes‑femmes est la preuve que nous sommes bien trop cons pour que la parité s'impose d'elle-même. En plus cette loi à un petit coté antidémocratique. Prenons l’exemple des élections législatives: pour établir la parité hommes‑femmes à l’Assemblée Nationale, il faudrait que la moitié des circonscriptions soient réservées aux femmes, et l’autre moitié aux hommes. Ainsi donc, nul homme ne pourrait se présenter dans les circonscriptions réservées aux femmes, et vice versa. Ceci reviendrait à supprimer le droit que possède chaque citoyen de se présenter aux élections législatives. Un joli coup de massue porté aux fondements de la démocratie, n’est il pas ?

Et pourtant l’augmentation du nombre de femmes au sein des différentes assemblées françaises et européennes est nécessaire, pour ne pas dire vitale. Toutefois, ce n’est pas une loi qui peut imposer, mais un changement des mentalités. Et seuls les différents partis qui constituent le paysage politique européen peuvent activer ce changement en présentant de plus en plus de femmes à chaque élection. C’est la seule voie pour assurer la parité hommes-femmes. A condition bien sûr que ces femmes ne soient pas de simples potiches destinées à contourner l’inéligibilité de leurs époux. A condition aussi qu'on soit tous suffisamment intelligents pour voter pour un programme plutôt que pour une femme parce que c'est une femme.

Parkings. Bandits manchots. Quand on s'aperçoit que les horodateurs et les contraventions ne rapportent même pas de quoi payer ce que coûte le personnel chargé de nous coller des PV, on s’étonne de voir disparaître les parkings gratuits. Quand en plus on s’aperçoit que la plupart des municipalités ont voté la gratuité du stationnement pour les conseillers municipaux et que leurs véhicules squattent tranquillement les places de parkings pendant que vous vous enquillez un PV de 15 euros parce que vous avez dépassé de deux minutes le délai de stationnement, il y a de quoi s’énerver. Au final, consommateurs et touristes ont l’impression d’être considérés par certaines municipalités comme de véritables vaches à lait. Il est clair que si l’on pouvait se garer tranquillement en centre‑ville, c’est-à-dire en trouvant de la place et sans avoir l’impression d’être racketté par la mairie, les commerçants recevraient plus de visiteurs dans leurs boutiques. Comme ce n’est pas le cas, les consommateurs se tournent du côté des grandes surfaces où les parkings sont aussi vastes que gratuits.

Si l’argent que nous versons dans ces machines à sous servait à la création de nouveaux parkings et à l’embellissement des villes, je suis certain que commerçants et consommateurs paieraient sans rechigner. Malheureusement ce n’est pas le cas. Mieux encore, si l’argent que nous versons pour garer nos bagnoles allait dans la poche de personnes en difficulté, nous mettrions la main au porte‑monnaie avec grand plaisir. C’était le cas à Toulouse, où un parking gratuit était gardé par des SDF. L’avantage d’une telle organisation était multiple:

1.        on ne comptait aucun vol sur ce parking,

2.        l’argent que l’on versait servait à nourrir des gens,

3.        les SDF pouvaient rencontrer une personne à même de leur proposer du travail,

4.        les SDF gagnaient de l’argent en toute dignité.

Ø       Etendons l’expérience à tous les parkings municipaux? Au Portugal de nombreux parkings, même les plus petits, sont gardés par des gens plutôt que par des horodateurs ou des barrières. Cela revient bien moins cher aux municipalités et aux usagers que l’achat, l’installation et l’entretien de n’importe quel matériel de paiement automatique. En plus, c’est beaucoup plus convivial d’avoir des rapports avec une personne plutôt qu’avec une bête machine. On se demande ce qu’attendent les élus locaux pour adopter le système, eux qui nous affirment chaque jour qu’ils travaillent à résorber le chômage dans leur commune.

Particule. Petite chose ridicule que certaines personnes confondent avec un piédestal de marbre (en général, ceux dont le nom en est affublé). Il y en a même qui vont jusqu’à acheter une particule. Par exemple Monsieur Giscard d’Estaing. Vous savez, ce Président de la République qui nous la jouait populo en s’invitant à bouffer chez les petites gens. Autre exemple, Patrick Poivre d’Arvor. Vous savez, ce journaliste "populaire". Le pire dans l’histoire, c’est que c’est la République qui les a autorisés à relever leur nom. Cette même République au nom de laquelle nos ancêtres ont raccourci quelques individus à particule. Etonnant, non?

Ø       Il y a 200 ans, nos ancêtres ont supprimé quelques personnages à particule. Il est plus que tant de supprimer les particules et d'interdire l'emploi de ces titres de noblesse qui sont un affront à la République et à l'égalité des citoyens.

Partis politiques. Autrefois, pots de vins. Aujourd’hui, bandes de machos. Mais toujours bonimenteurs.

Patrons. Têtes de turc des syndicats, et pourtant... Oui, pourtant. Il y a patron et patron. D’un côté, nous avons les patrons qui construisent ou arrondissent leur fortune grâce au travail de leurs employés et aux bénéfices réalisés à grands coups de dégraissages de personnel. De l’autre côté, il y a ces patrons qui se battent chaque jour pour assurer la bonne marche de leur entreprise et pour permettre à leurs employés de conserver leur boulot. Il est certain que les premiers cités sont surtout des patrons de grandes entreprises (Moulinex, Renault, Dassault et consorts), tandis qu’on retrouve les seconds à la tête de petites entreprises. Le problème est qu’on met souvent ces deux styles de patrons dans le même sac. Et c’est bien dommage pour ceux qui sont proches des préoccupations de leurs employés. L'autre problème est que l'Etat est souvent aux petits soins pour les grands patrons et vampirise les petits patrons.

Ø       Il me semble que si les grands patrons quittaient des yeux leurs relevés de comptes personnels pour porter un regard plus humaniste sur leurs employés, les syndicats seraient à leur tour obligés d’abandonner cette attitude débile qui consiste à contrecarrer systématiquement toutes les décisions prises par les patrons. Les efforts d’écoute, de recherche d’idées (si ce n’est de solutions) de la part des patrons comme des syndicats valent toujours mieux que grèves stupides et licenciements secs.

Ø       Mettons un terme définitif à ce système de parachutes dorés qui permet aux grands patrons de quitter l'entreprise qu'ils ont plombée avec un gros chèque en poche. Et réinvestissons dans l'outil de travail ou distribuons aux employés ces indécentes primes à la médiocrité. 

Pédophiles. Etres vivants qu’il ne faut surtout pas confondre avec êtres humains. Comment lutter efficacement contre ces gens? En leur coupant les couilles et en les empalant, histoire d’assouvir leurs pulsions de façon définitive. Plus sérieusement, l'emprisonnement à vie sans possibilité de sursis, de remise ou de compression de peine éviterait bien des récidives. Cette notion est difficile à accepter dans une société humaniste, ou qui devrait l’être. Et pourtant cela permettrait de sauver l’intégrité, et parfois la vie, de centaines d’enfants. J’entends des voix s’élever et crier au scandale mais il faut bien se dire qu’une gamine violée et assassinée, elle, ne pourra jamais se réinsérer dans la vie. Alors que son violeur quittera sa cellule au bout de 10 ans, moins s’il se trouve un psychomachin pour décider que le bonhomme n’est pas responsable de ses actes. Pour se calmer, mes détracteurs n’ont qu’à établir la liste des enfants qui ont fait les frais des pédophiles. On en reparle dans quelques heures...

Cependant, plus que la répression, c’est la prévention qui permettra à nos enfants d’échapper aux pédophiles. A ce sujet, on nous balance régulièrement une liste des recommandations que les parents devraient faire à leurs enfants pour leur permettre d’échapper aux pédophiles. Oublions les inepties habituelles du genre "énoncez la loi" à un gamin de quatre ans qui est incapable de comprendre la signification réelle de ce mot. Ou encore "martelez la règle: il n’a pas à répondre à un inconnu, jeune ou vieux..." sous prétexte que ce n’est pas impoli, alors que d’un autre côté on tente à grand peine d’inculquer aux mêmes enfants le respect d’autrui, la politesse, la compassion et l’aide aux personnes âgées. Gardons plutôt en tête les conseils du genre "se réfugier chez un commerçant", "ne pas traîner dans la rue" ou "parler de ses problèmes". D’ailleurs ce genre de conseils devrait être répétés à longueur d’année par les instituteurs et autres professeurs, puisqu’il s’avère que les parents se foutent de plus en plus de ce qu’il peut advenir de leurs enfants.

La prévention auprès des enfants c’est primordial, nous sommes tous d’accord. Mais nous savons tous qu’un môme, qu’il soit âgé de quatre ou douze ans, n’est pas totalement responsable. Il agit parfois sans réfléchir mais en répondant à une impulsion, une envie qu’il est ensuite incapable d’expliquer. Et puis il ne faut pas oublier qu’un môme n’est pas taillé comme David Douillet ou Marie‑Claire Restoux. Et que n’importe quel homme peut maîtriser sans difficulté un petit bout de chou ou une gamine de 12 ans. La meilleure des préventions s’adresse donc aux parents et aux adultes en général. Chaque jour nous sommes tous témoins de l’inconscience de certains parents. Un soir d’hiver, j’ai trouvé dans la rue un gamin de 6 ans. Il était 18h00 et le loupiot traversait la ville pour regagner son domicile après une journée d’école. Il était seul malgré la nuit et le flot continu des voitures. J’ai raccompagné le môme jusque chez lui. Pendant que nous marchions, il m’a annoncé avec fierté qu’il faisait le trajet (un bon gros kilomètre) seul, tous les jours. Ses parents devaient penser que l’enfant ne courrait aucun danger dans une petite ville de province. Sauf que c’est à trente-cinq kilomètres de là que la petite Marion a disparu et c'est dans cette ville qu'il y a quelques mois deux gamines de 16 et 19 ans ont été victimes d'un violeur.

A la lumière de toutes les affaires de pédophilie et devant l’ampleur du phénomène, il semble inimaginable de voir des enfants se balader seuls dans la rue. Et pourtant, on en rencontre tous les jours comme on rencontre tous les jours des gamines de 12 ans affublées de string et pantalon taille basse. C’est à croire que certains enfants n’ont aucune importance aux yeux de leurs parents!

Ø       Ré-enseignons aux parents les actes quotidiens qui assurent la protection des enfants. C’est triste à dire mais il faut apprendre aux parents à veiller sur leur progéniture, à ne jamais laisser un enfant seul (même à la maison), à veiller à ce que les ados ne se baladent et ne sortent qu’en groupe. Bien sûr, certains parents ont un travail qui ne leur permet pas d’aller chercher les gosses à l’école. Et dès que les gosses ont neuf ou dix ans, ils estiment que ceux‑ci peuvent se débrouiller seuls. Solution de facilité qui met en péril l’intégrité ou la vie des enfants. Ne peuvent‑ils faire appel à la solidarité familiale? Un papi, une tante ou une sœur peut se charger des enfants. Il est vrai que la solidarité n’est plus vraiment à l’ordre du jour dans les familles, mais tout de même! Et quand bien même la famille et les voisins feraient‑ils défaut, ne peut‑on imaginer que des jeunes retraités se constituent en association destinée à prendre en charge (gratuitement) les enfants à la sortie des écoles et à les accompagner jusqu’à leur domicile? Nombreux sont les papis et mamies qui se proposeraient pour remplir ce rôle. Volontaires et heureux. Alors, qu’est‑ce qu’on attend?

Peine de mort. Connerie typiquement humaine.

Ø     Rappelons aux partisans de la peine de mort qu'un innocent mort n'a aucune chance de réhabilitation et qu'un délinquant mort n'a aucune chance de se repentir.

Permis de conduire. Bout de papier qui marque le passage à l’âge adulte. L’examen du permis de conduire remplace dans notre société les rituels de passage à l’âge adulte que l’on rencontre chez la majorité des civilisations dites primitives. Hélas, si le permis de conduire ouvre aux ados l’univers fascinant des voitures, il n’est pas un gage de savoir‑conduire. Combien de jeunes sont morts parce qu’ils croyaient que l’obtention du permis leur conférait les qualités de pilote d’un Sébastien Loeb?

L’examen du permis moto français est réputé être l’un des plus durs de la planète. Outre la traditionnelle conduite en circulation, le futur motard doit aussi prouver ses capacités à maîtriser son engin en conduite lente comme en conduite rapide. Pour cela, il doit réussir son passage sur deux plateaux. L’un consiste à slalomer au ralenti entre des plots, avec un passager. L’autre consiste à slalomer entre des plots en un temps limité et à stopper sa bécane, la roue avant placée pile‑poil sur une ligne. S’il a réussi ses deux plateaux, le bonhomme n’en est pas pour autant motard. Il doit encore répondre à une série de questions concernant la moto, ses règles de conduites, sa mécanique, son environnement. Alors seulement viendra l’épreuve de la conduite en circulation qui, si elle est passée avec succès, permettra à notre bonhomme de faire son entrée dans le monde merveilleux des motards.

Ø       Calquons l'apprentissage de la conduite automobile sur celui de la conduite d’une moto. Cela permettra aux futurs automobilistes de pénétrer tous les arcanes de l’univers automobile. Car si la conduite en circulation apprend aux futurs automobilistes les règles de la conduite, elle est truffée de lacunes que seules plusieurs années d’expérience peuvent combler. Pour permettre aux jeunes de gagner du temps et pour diminuer les risques d’accident, il faut que l’apprentissage de la conduite automobile soit plus complet. Ainsi, l’examen du permis de conduire doit intégrer une épreuve de conduite rapide, histoire de voir si le candidat est capable de maîtriser une voiture à vitesse élevée. De même, on pourrait intégrer à l’examen une épreuve de conduite sur terre, parce que les routes européennes ne sont pas toutes bichonnées comme des autoroutes. Enfin, à l’instar du permis moto on pourrait soumettre l’aspirant automobiliste à une série de questions concernant la mécanique et l’environnement de l’automobile.

Ø       Cependant, même si l’on renforce l’examen comme préconisé plus haut, il y aura toujours des jeunes qui, le permis à peine rangé dans leur portefeuille, fonceront acheter un des ces petits bolides que nous offrent les constructeurs automobiles. Et, à peine installés au volant de ces 106 S16 et autres Clio Williams, ceux‑là oublieront que la meilleure des voitures peut aussi s’aplatir contre un platane. C’est pourquoi nous devons limiter à 60ch la puissance réelle (et non la cylindrée ou la puissance fiscale) des voitures que sera autorisé à conduire un jeune conducteur durant les deux premières années qui suivent l’obtention du permis. Une mesure qui fera râler pas mal de jeunes mais qui sauvera la vie de beaucoup d’entre eux.

Personne âgée. Avenir délaissé. Ce que la majorité d’entre nous deviendra un jour, du moins je le souhaite. Et ce que la majorité d’entre ceux qui le deviendront ignore ou traite avec dédain si ce n’est avec méchanceté. Combien sommes nous à nous débarrasser de nos vieux comme on se débarrasse d’un vieux frigo? C’est encore un paradoxe typiquement humain que de bafouer l’image de ce qu’il sera plus tard. Combien sommes‑nous à croiser chaque jour des dizaines de personnes âgées sans leur prêter la moindre attention? Combien sommes‑nous à ignorer les personnes âgées de notre voisinage? Et combien sommes‑nous à ignorer les personnes âgées au sein de notre propre famille?

Ø       Et pourtant, en leur portant un peu d’attention ‑ je n’ose parler d’amour ‑ c’est de notre avenir que nous nous occupons. Car en soulageant la détresse morale et physique de nos vieux, en rompant leur solitude, nous inculquons aux jeunes un savoir‑vivre dont ils useront avec nous‑mêmes lorsqu’à notre tour nous serons devenus des personnes âgées. Nous protégeons nos enfants parce qu’ils sont notre avenir. Alors protégeons nos aînés parce qu’ils sont aussi notre avenir.

Je me souviens de mes grands‑parents. Alors qu’ils étaient abandonnés par la majorité de leur famille, ils ont été véritablement choyés jusqu’à leur décès par leurs voisins, un couple qui avait pourtant mille choses plus importantes à faire que de s’occuper de petits vieux. Même si nous ne voulons aller jusqu’à ce dévouement magnifique, il nous est facile et si peu coûteux de faire un geste envers les personnes âgées qui nous entourent. Rien qu’un simple sourire suffit parfois à apporter un peu de chaleur à nos aînés. Ils ont eux‑mêmes tant à nous apporter. Je me souviens encore des heures passées à écouter les histoires que me racontait mon grand‑père. Aucun documentaire, aucun livre ne pourra jamais m’apporter autant de connaissances sur ce siècle qui s’achève. Aucun film ne saura autant me faire rêver. Ces moments de bonheur que j’aurais voulu prolonger à l’infini, il n’y a qu’un grand‑père ou une grand‑mère pour nous les offrir. Ne passons pas à côté de trésor humain.

Un petit mot sur la protection des personnes âgées. Il existe une loi sur la protection des mineurs mais aucune sur la protection des personnes âgées, si ce n'est le très flou "abus de faiblesse". C’est à croire qu’elles ont les moyens physiques de se protéger toutes seules. Bien sûr, on ne peut faire des lois pour tout ni pour tous. Alors si chacun de nous prêtait un peu plus attention aux personnes âgées qui nous entourent, celles‑ci se verraient moins souvent agressées par des voyous sans courage, ou simplement dépouillées de leur argent par des agents commerciaux ou des pseudo artisans dénués de tous scrupules.

Ø       Mêlons nous de ce qui nous regarde et prêtons attention aux personnes âgées qui nous entourent tout en leur laissant le libre-arbitre.

Ø       Comme c’est le cas en Belgique, autorisons le retrait d'espèces chez les commerçants où nous faisons nos courses. Les petits vieux ne risqueront plus de se faire braquer leur maigre retraite au sortir de la banque.

Ø       Et si un employé de banque passait chaque semaine chez ses clients âgés, ces derniers conserveraient moins d’argent liquide à la maison. Certaines banques pratiquaient ce genre de service à domicile. Pourquoi n’est il pas généralisé, même s’il est vrai que les comptes des petits vieux ne sont pas suffisamment rentables pour les banques? Sommes‑nous devenus si lourdement matérialistes que nous ne pensons plus que rentabilité?

Pic de pollution. Norme permettant au ministre de l’environnement et aux municipalités de ne pas prendre de mesures efficaces contre la pollution, tout en rassurant la population. C’est en se basant sur le taux d’ozone de l'air que les pouvoirs publics ont créé trois niveaux de pollution. Mais comme vous le constaterez ci‑dessous, ces niveaux ne correspondent en fait qu’à de simples mesures d’avertissement et non à des mesures concrètes de lutte contre la pollution:

- Niveau 1: les maires, les préfets et les ministres sont alertés. On se demande à quoi ça sert puisque cela n'entraîne aucune mesure de lutte contre la pollution.

- Niveau 2: le public est informé et on lui délivre des conseils qui, s’ils sont appliqués, permettront de lutter contre la pollution ou du moins de ne pas passer au niveau trois. Vu le nombre d’automobilistes qui pratiquent le covoiturage ou laissent leur véhicule au garage pour emprunter les transports en commun, ces conseils n’ont pratiquement aucun effet sur la pollution.

- Niveau 3: des mesures peuvent être prises pour limiter la circulation des automobiles. Autrement dit, tout dépend de la façon dont les responsables de l’environnement ont passé la nuit. S'ils se sont bien éclatés avec leurs maîtresses, il y a des chances que des mesures soient prises. Dans le cas contraire, sortez les masques à gaz.

Il faut savoir que le niveau 3 a été atteint que de rares fois. Cela a permis aux particuliers et aux entreprises de polluer l’air bien tranquillement, en croyant que cela n’avait aucune incidence sur notre santé. Mais justement, notre santé voudrait qu’on arrête cette démagogie qui consiste à nous faire croire qu’on veille sur nous et notre santé, alors que c’est faux.

Ø       Luttons enfin de façon efficace contre la pollution en adoptant les mesures de restriction de la circulation dès le niveau 1. C’est la seule façon qui nous est offerte de ne plus jamais entendre parler de pics de pollution ayant atteint les niveaux 2 et 3. Ensuite, il faut que le gouvernement et les constructeurs automobiles incitent les automobilistes à se tourner vers les véhicules électriques ainsi que ceux fonctionnant au GPL ou au biocarburants. Dans le même temps, il faut que les collectivités locales développent, en quantité comme en qualité, les transports en commun, les pistes cyclables ainsi que les voies piétonnières.

Ø       Faisons tous pression sur les entreprises polluantes, par exemple en les désignant clairement et en boycottant leurs produits, pour qu’elles se décident enfin à travailler proprement.

Ø       Enfin il faut que chacun d’entre nous fasse un effort pour diminuer sa participation quotidienne à la pollution. Une fois encore il s’agit là d’une question de mentalité et non de législation. La balle est donc dans notre camp.

Pit-bull. Bouc émissaire. Les actions qui sont menées à l’encontre des pit‑bulls et autre molosses sont débiles. D’abord parce qu’elles ne font pas la différence entre les chiens normaux et les chiens dressés pour l’attaque. Ensuite parce que les abrutis et les malfrats qui dressent des pit‑bulls pour attaquer les gens ou les autres chiens ont à leur disposition plusieurs armes pour contourner les mesures anti pit‑bulls, comme dresser de la même manière des chiens qui ne sont pas classés dangereux. Va-t-on voter une loi destinée à faire abattre tous les fox-terriers, airedale et autres bâtards? En outre, la loi actuelle est largement ignorée par les propriétaires de chiens supposés dangereux et par des forces de l'ordre qui a ordre de se concentrer sur les automobilistes.

Ø       Il serait donc plus sage et plus efficace de s’en prendre aux maîtres plutôt qu’aux chiens. En sus de l'obligation de déclaration en mairie, les propriétaires de chiens de défense devraient avoir l’obligation d’assurer leur chiens et d'effectuer un stage au sein d’un club de dressage canin agréé par la préfecture. Enfin, il faudrait renforcer les mesures de répression à l’encontre des personnes qui utilisent des chiens pour l’attaque ‑ en considérant le vol réalisé à l’aide d’un chien d’attaque comme un vol à main armée ‑ et des personnes qui organisent des combats de chiens ou qui y participent en temps que propriétaire de chiens de combat ou en temps que simple parieur. Car au final les chiens ne deviennent que ce que leurs maîtres en font. En s’en prenant aux chiens on se trompe de cible. Les êtres dangereux, ce ne sont pas les chiens mais les voyous qui les utilisent comme des armes. Il est vrai qu’il est plus sensationnel et plus rentable, d’un point de vue électoraliste, de harceler les automobilistes plutôt que les voyous.

Plan grand froid. Une invention soi-disant sociale qui veut qu'on augmente les places d'hébergement pour les clochards quand les températures chutent à moins quelque chose. Ils en ont de la chance, les clochards, que l'on se préoccupe de leur sort quand les routes sont gelées.

Ø       Et si nous appliquions le plan grand froid dès l'automne?

PME. Premier employeur de France. Un salarié sur deux travaille au sein d’une PME. Cette constatation faite, il n’est pas besoin d’avoir fait l’ENA pour comprendre que la lutte contre le chômage passe inéluctablement par les PME. Donc, plutôt que de gaspiller du pognon dans des entreprises nationales qui ne créent aucun emploi réel, permettons aux PME de reprendre leur essor en lâchant du lest. Lâcher du lest signifie alléger les charges sociales et fiscales qui les étouffent.

Ø     Cessons de verser des millions d'euros de subventions aux multinationales dont les bénéfices exorbitants sont distribués aux actionnaires plutôt que d'être réinvestis dans l'outil de travail.

Ø     Utilisons ces économies à l'allègement des charges des PME afin de dynamiser le développement de tous ces fournisseurs d'emplois stables. Alors, et alors seulement, les multinationales demanderont elles-mêmes de pouvoir s'implanter dans un pays aux infrastructures économiques performantes.

Politiquement correct. Une connerie qui depuis quinze ans nous oblige à manipuler l'hypocrisie comme si nous étions des pros de la langue de bois. Ainsi, un aveugle devient un non-voyant, une femme de ménage devient une technicienne de surfaces, un clochard devient un SDF, un nain devient une personne de petite taille et un sans abri devient un mal logé. Autant aller au fond des choses et appeler un paraplégique un non marchant, une pute une non aimante, un curé un non baisant, un mort un non vivant, un homme politique un malotru. Et un con? Ben ça reste un con.

Pop‑corn. Maïs soufflé, en français. Non, je ne vous propose pas de prendre un encas au beau milieu de votre lecture. Le pop‑corn dont il est ici question remplace le polystyrène pour la protection des objets lors d’un transport. Cette idée géniale nous vient du Canada et a été peaufinée par un agriculteur français. Les avantages du pop‑corn sur le polystyrène? Ils sont multiples:

- Le pop‑corn résiste mieux au feu, et les fumées qui se dégagent lors de sa combustion sont moins toxiques,

- Le pop‑corn est un produit 100% naturel et 100% biodégradable, ce qui est loin d’être le cas du polystyrène. On peut même imaginer de recycler le pop‑corn d’emballage en nourrissant des cochons...

- Le pop‑corn d’emballage ouvre un nouveau marché aux producteurs de maïs, ce qui n’est pas sans intérêt.

Ø       Interdisons l’utilisation du polystyrène partout où celui‑ci peut être remplacé par le pop‑corn. Notre santé, nos emplois et nos agriculteurs ont beaucoup à y gagner.

Préservatifs. Le paradis sans l’enfer. Les campagnes de promotion pour l’usage du préservatif sont toujours trop frileuses en France parce que gangrenées par le tabou qui accompagne le sexe. La chose est plutôt paradoxale quand on sait que tout le monde fait un jour ou l’autre un tour au paradis terrestre (hormis le pape et c’est dommage). Même les gens bien‑pensants se reproduisent, non? Est‑ce qu’ils font l’amour avec un bandeau sur les yeux, des boules Quiès dans les oreilles, une pince à linge sur le nez, et un chapelet autour du poignet? Non. Alors parlons franchement de l’amour et des préservatifs, appelons une chatte une chatte, et le message passera. Et si en sus (façon de parler), on y ajoute un brin d’humour, alors le préservatif se multipliera comme les petits pains de Jésus. D’ailleurs, en parlant du fils de l’homme, je tiens le pari que s’il revenait parmi nous (le pauvre), il distribuerait des préservatifs à tous ses meetings.

Ø       Comme ce n’est pas demain la veille que nous le reverrons, mettons des distributeurs de préservatifs gratuits dans tous les endroits fréquentés par les jeunes, quitte à affubler les distributeurs de publicités pour les fast-food et autres cochonneries. Alors l’avortement, le sida et les maladies vénériennes iront se faire voir ailleurs. Chez le diable par exemple, ça l’occupera.

Prison. La prévention, la réinsertion

Lieu où on ne devrait pas voir de petits délinquants. Non parce qu'ils ne doivent pas être punis, comme c'est le cas aujourd'hui, mais parce qu'ils existent des solutions bien meilleures que l'incarcération ou le laxisme. Aujourd'hui  on ne fait rien et on laisse croire aux petits délinquants qu'ils peuvent agir en toute impunité. Et comme Jésus multipliait les pains, on multiplie les délinquants "bien connus des services de police", des gars âgés d'une vingtaine d'années qui affichent de délits plus longue qu'un inventaire à la Prévert. Et un beau jour, on se réveille et on emprisonne ces petits délinquants en leur rappelant qu'ils avaient été maintes fois prévenus. Ça a l'avantage de faire du bien à la conscience politique, mais ça a le gros inconvénient de mettre les petits délinquants en relation étroite avec les huiles du banditisme. On persiste à offrir un régime de faveur aux VIP de la délinquance (Tapie, Botton, Le Floch‑Prigent, Carignon et confrères). On persiste à vouloir faire du social plutôt que de sévir dès le départ. Et dans le même temps, on ne fait rien pour éviter aux petits délinquants d’être en contact avec les gros bonnets de la drogue ou du grand banditisme. Il est temps d'arrêter ces conneries, de mettre en place des sanctions justes et immédiates pour ôter l'occasion à tout petit délinquant de multiplier les forfaits, et de faire en sorte que la prison soit une muraille infranchissable pour les grands délinquants, qu'ils trafiquent de la drogue ou de l'influence. Comment, sinon, demander aux détenus ordinaires de comprendre le mal qu’ils ont pu causer à la société? Comment alors leur demander d’accepter leur peine? Comment leur faire comprendre qu’ils doivent reprendre le droit chemin pour que la société les accepte en son sein? Allez donc expliquer à un petit gars qui a cambriolé une boutique pour 5 000 balles qu’il va devoir partager une petite cellule avec deux ou trois mecs, et cela pendant cinq ans fermes. Allez lui expliquer que de l’autre côté de la barrière sociale, un affairiste véreux ou un politicien du même acabit va tirer à peine 6 mois de taule pour avoir magouillé et mis à gauche quelques centaines de millions d'euros. Allez lui expliquer que ce V.I.P. a droit à une maxi cellule avec confort et avantages multiples. Allez lui expliquer que ce "Monsieur" va bénéficier d’une remise de peine parce qu’il est "très affecté par sa détention" ou parce qu’un copain bien placé lui aura servi de caution morale. Qu’elle est la première chose que va faire notre petit gars quand il sortira de prison, s’il ne s’est pas suicidé avant? Il ira cambrioler la première grosse baraque qu’il va trouver sur son chemin, ou tapera le premier flic qu'il va croiser. Et personne ne pourra lui donner tord à cent pour cent.

Autrefois les membres de la noblesse qui étaient emprisonnés bénéficiaient de conditions spéciales de détentions. Ils avaient droit à une paillasse quand ce n’était pas un lit. Ils mangeaient à leur faim, recevaient des visites, et avaient parfois le droit de posséder des serviteurs. Les autres, les gens du peuple, étaient jetés dans les culs de basse‑fosse qu’ils partageaient avec les rats.

Sommes‑nous si éloignés de cet Age que l’on qualifie de Moyen? Pas tant que cela. Certes, on n’entasse plus les prisonniers dans des culs de basse‑fosse, bien que certaines cellules y ressemblent. Malgré une révolution dont on s’enorgueillit et que l’on fête chaque année à grands renforts de flonflons, les pauvres s’entassent toujours dans les cellules tandis que les riches bénéficient encore et toujours de multiples privilèges. Qu’importe les méfaits dont ils se sont rendus coupables.

Ø     Remplaçons, pour les petits délinquants, les peines de prison et les mesures sociales par un engagement dans l'armée, la police ou les services de secours. Selon la gravité du délit, un service de 6 mois à cinq ans. Le temps pour ces petits délinquants de découvrir ou redécouvrir un cadre, une vie en société. Le temps aussi de suivre une formation, un enseignement. C'est une meilleure solution que la prison pour se réinsérer dans la vie active. Car pour un employeur, il est plus intéressant d'embaucher un garçon ou une fille qui sort de l'armée plutôt que la même personne qui sort de prison ou d'un centre social. Pour la société, c'est une façon de diminuer le risque de récidive, de libérer de la place dans les prisons. Et ça coûte beaucoup moins cher que la flopée d'aides financières et sociales mises en place pour acheter la paix sociale. En dehors des hautes sphères politiques, qui croit encore que c'est en donnant de l'argent à des dealers ou des voleurs qu'on va leur faire arrêter une activité juteuse?

Quand aux grands délinquants, ceux dont on sait qu’ils ont peu de chances ou d'envie de retrouver une vie " normale", il faut leur ôter toute possibilité de poursuivre leurs activités. Un pédophile, un terroriste, un politicien véreux ou un baron de la drogue ne doit pas pouvoir retourner à ses occupations favorites. Nous ne voulons plus entendre parler de fillettes violées par un récidiviste, d’attentat perpétré par un terroriste fraîchement libéré ou d'un poste à responsabilité offert à ancien locataire des quartiers VIP.

Ø     Cumulons les condamnations dont font l’objet les barons du banditisme et du crime,

Ø     Rendons réellement incompressible la durée de leur peine,

Ø     Limitons la mise en détention préventive aux grands délinquants et aux docteurs es magouilles que sont les hommes d’affaires et autres politiciens. Les autres mis en examen devraient demeurer libres jusqu’au jour de leur procès, moyennant versement d’une caution et interdiction de quitter la ville. On s’éviterait ainsi pas mal de détentions abusives et on allègerait l'encombrement des maison d'arrêt,

Ø     Soyons plus vigilants sur les trafics de drogue et de téléphones qui permettent aux voyous de poursuivre leur business à l'intérieur des prisons. Il est évident que les conditions de vie dans les prisons françaises sont déplorables et demandent à être révisées et améliorées. Mais de là à ce que les as de la criminalité puissent vivre leur passage en  prison comme une simple formalité et poursuivre des activités illégales, il y a un pas à ne pas franchir.

Privatisation. Solution incontournable pour la relance de l’économie, la baisse du déficit public, et donc la baisse de nos impôts.

La vente des dernières entreprises publiques permettrait à l’Etat de continuer à renflouer son budget (à condition de ne pas multiplier les largesses) et aux citoyens d'arrêter de payer sans arrêt pour quelques privilégiés qui ne se rendent pas compte, ou ne veulent pas se rendre compte, de l'aberration de leur statut. La baisse vertigineuse des tarifs du téléphone nous a prouvé tous les bienfaits des privatisations.

Il apparaît évident que le secteur privé français n’a plus les moyens de casquer chaque année plusieurs milliards d'euros pour verser de larges salaires, de larges primes et de larges retraites aux salariés des entreprises publiques, lesquels bossent largement moins que dans le privé. On en a marre de trimer pour payer des impôts et prélèvements sociaux qui font bénéficier les salariés des entreprises publiques et leurs familles de privilèges exorbitants tels que:

Ø       logement de fonction (10% des logements français),

Ø       véhicule dit "de liaison" (12 000 en France), 

Ø       téléphone gratuit,

Ø       électricité gratuite (chez EDF, le personnel lutte contre les économies d'énergie),

Ø       jardinier gratuit,

Ø       transport gratuit (avion, train, métro, voiture, c’est selon),

Ø       restaurant gratuit (y compris pour les petits copains),

Ø       vacances gratuites,

Ø       colonies de vacances gratuites,

Ø       chauffage gratuit,

Ø       13ème, 14ème, voire 15ème mois,

Ø       primes multiples,

Ø       indemnités multiples,

Ø       pouvoir d'achat qui augmente plus vite que celui des autres citoyens,

Ø       cotisations de retraite limitées à 7,85%,

Ø       congés et repos supplémentaires,

Ø       retraite à 50 ou 55 ans,

Ø       retraite calculée sur les 6 derniers mois d'activité.

Quand on travaille dans le privé et qu’on voit le peu de fric qu’il nous reste après avoir payé ce que d’autres reçoivent gratuitement, on comprend aisément que les salariés des entreprises publiques s’opposent aux privatisations. Mais de grâce, qu’ils arrêtent de se retrancher derrière une pseudo défense du service public. Et qu’ils avouent enfin qu’ils se battent pour conserver leurs privilèges.

Ø     Il est temps pour la France que les salariés des entreprises publiques prennent conscience de l’incongruité de leur situation actuelle, et acceptent d’arrêter de vivre comme des pachas et aux dépens de leurs concitoyens.

La privatisation des entreprises publiques et la fin des monopoles d’Etat relanceront la consommation grâce à la baisse des tarifs, et amélioreront le niveau des prestations rendues grâce à l’effet de concurrence. L’économie française et l’emploi y trouveront leur compte, et par là même, l’ensemble des Français. L’Etat doit se séparer de toutes les entreprises commerciales et ne conserver que ce qui relève du service public. Doivent donc retourner en totalité au secteur privé les compagnies d’assurances (y compris la Caisse Centrale de Réassurance), les banques (y compris les services bancaires de la Poste qui sont l’exemple type de la concurrence déloyale), les compagnies pétrolières, EDF, GDF, GIAT, Thomson Multimédia, France Télévision, Aérospatiale, la SNCF, le Réseau Ferré Français...

Et puis la privatisation de toutes les entreprises publiques mettra un terme définitif aux dérives financières et autres magouilles pratiquées par les hommes qui dirigent ces entreprises. Elle mettra également un terme à cette pratique courante qui consiste, pour l’Etat, à pomper quelques milliards sur les entreprises privées pour financer les délires du secteur public.

Enfin, la privatisation des entreprises publiques empêchera ces dernières de se placer au dessus des lois et d’agir au détriment des habitants de ce pays. Ce que fait par exemple EDF, en décidant de construire une ligne à très haute tension totalement inutile entre Cahors et Golfech, ou une centrale électrique sur un marais au rôle écologique primordial en Loire-Atlantique, ou un barrage sur la Loire. Ou encore en perdant toute notion de normes en matière de sécurité lors des transports de produits radioactifs.

Ainsi débarrassé de ces boulets inutiles que sont les entreprises publiques, l’Etat pourra enfin se consacrer, et consacrer notre argent, à sa mission première qui est le vrai service public (enseignement, santé, justice, sécurité). Nul ne s’en plaindra.

Privilèges. Avantages multiples, variés et extravagants dont bénéficiaient autrefois les nobles, au détriment du peuple qui devait en supporter la charge. Dans notre monde dit moderne, les nobles ont été remplacés par les fonctionnaires et salariés des entreprises publiques. Mais c'est toujours au peuple de supporter ces privilèges dont la charge financière est exorbitante. Le secteur privé n’a plus les moyens de financer des privilèges démesurés. Il est en effet intolérable qu’un smicard soit obligé de payer des impôts pour permettre aux fonctionnaires et autres salariés du secteur public d’engranger salaires confortables, primes, indemnités et avantages en nature. Exemples:

·       Côté public: la famille d’un cheminot voyage gratis, ou presque, à longueur d’année. Un salarié d’EDF est logé, éclairé, chauffé à nos frais. Il lui arrive même, s’il est cadre, d’inviter des copains dans un resto chic, toujours à nos frais. Un employé d’EDF bénéficie de centres de vacances gratis ou presque. Les gosses des fonctionnaires et autres salariés du secteur public partent en vacances à nos frais...

·       Côté privé: un ouvrier‑maçon doit s’endetter à vie s’il veut construire sa maison. Une caissière de supermarché paie sa bouffe. Une fileuse paie ses fringues. Un commerçant bosse dix heures par jour, six jours sur sept pour payer ses charges sociales. Un paysan ou un employé quelconque du secteur privé doit casquer s’il veut envoyer ses gosses en vacances...

Quant aux privilèges dont bénéficie la majorité des élus, ils frisent l'aberration. Après tout, le boulanger qui se lève à 3 heures du matin pour faire son pain et passe 10 heures dans son fournil mérite autant de l'Etat qu'un député, un sénateur ou un conseiller régional. Pourquoi alors n'aurait-il pas droit aux mêmes privilèges que ces élus?

Ø     C’est difficile à admettre pour certains d’entre nous (fonctionnaires et assimilés) mais nous devons mettre un terme au déséquilibre qui existe entre les conditions de travail et de vie des salariés du secteur public et celles des travailleurs du secteur privé. L’avenir de notre économie en dépend. Aujourd'hui, nul ne peut comprendre que les salariés des entreprises publiques s’opposent aux privatisations, sous le vague prétexte du maintien du service public.

Procédures. Source de revenu pour quelques imbéciles heureux. Cause du ralentissement d’une Justice déjà excessivement lente. La France est le pays du bon vivre, pas des procédures.

Ø     Laissons ce genre de débilité aux Américains et laissons les Juges s'occuper des délinquants. Préférons la discussion et la compréhension aux procédures idiotes qui font perdre temps et argent à la Justice.

Programmes scolaires. Inventaire de tortures intellectuelles. Faisant fi d’un adage qui veut qu’une tête bien faite vaille mieux qu’une tête bien pleine, on s’échine à bourrer le crâne de nos élèves. Et on leur bourre tellement le crâne, qu’à peine deux ans après avoir quitté l’école, ils ont tout oublié de l’enseignement reçu. Il faut cesser de vouloir à tous prix transformer nos enfants en génies. Ne vaudrait‑il pas mieux qu’ils acquièrent une bonne culture générale, qu’ils sachent parfaitement lire, écrire, compter, parler, réfléchir puis agir, plutôt que de savoir que "i² =‑1"? Entre les heures de cours et les heures passées à faire leurs multiples devoirs, les enfants effectuent plus d’heures de travail hebdomadaire que leurs parents et leurs professeurs.

Ø     Allégeons les programmes, du primaire à la terminale, pour les recentrer sur l'essentiel,

Ø     Diminuons la durée des congés scolaires pour mieux les répartir dans l'année et supprimons cette ribambelle de jours fériés,

Ø     Dédions tous les après-midi aux activités culturelles, sportives, artistiques ou manuelles. Voici qui assurerait sans doute un développement équilibré à nos enfants tout en allégeant leur charge de travail et de stress.

Promesses. Publicité politique mensongère. Hier, les politiciens fustigeaient les promesses de leurs adversaires, souvent qualifiées d’utopistes, pour mieux placer leurs propres promesses, du même acabit. Il y a dix ans de cela, des politiques reconnaissaient implicitement que les promesses dont ils nous gavent à longueur de campagne ne sont pas toutes réalisables. Ainsi, Monsieur Juppé avait‑il reconnu en mai 97, que les hommes politiques tiennent "parfois" leurs promesses. Ainsi Monsieur Jospin a-t‑il laissé entendre en juillet 97, que les promesses énoncées lors de la campagne pour les législatives ne seraient pas toutes réalisables dans l’immédiat, voire pas du tout.

Aujourd'hui, les promesses sont de nouveaux de mise: plus de SDF, plus de délinquance, Smic à 1500 euros, accession à la propriété… Les Français  apprécieraient que ces messieurs dames arrêtent de nous prendre pour des idiots, des moutons ou de doux rêveurs près à gober n'importe quoi. On se rappelle qu'en 1997 le Parti Socialiste a dû monter son programme en quatrième vitesse, pris de court par la dissolution prématurée de l’Assemblée Nationale. L’événement a révélé l’une des faiblesses majeures de la politique française, et par conséquent des gouvernements qui se succèdent à la direction de la nation: tous les partis politiques français ne travaillent qu’à l’obtention du pouvoir. Ils se concentrent donc sur les promesses à nous faire pour nous charmer. S’ils se consacraient réellement aux problèmes qui préoccupent les Français, s’ils étaient plus à l’écoute de leurs bases, s’ils préféraient battre le terrain plutôt que les parquets cirés des salons parisiens ou les décors des studios télé, alors je crois que les partis politiques remplaceraient enfin les promesses par des propositions concrètes et réalistes. Et, suite logique, toute nouvelle majorité s’installant à la tête de l’Etat pourrait se mettre au boulot sans avoir à nous faire supporter des mois d’attente sous prétexte de dresser un audit de la situation de la France. Je ne comprends pas pourquoi les partis politiques ne sont pas capables d’emménager à l’Elysée ou à Matignon avec, dans leurs cartons et leurs cartables, une série de lois et de mesures prêtes à l’emploi. C’est faire peu de cas de la France et des Français que de passer son temps à torpiller ses adversaires politiques tout en vantant ses propres qualités, plutôt que de travailler à trouver des solutions pour la France.   

Prostitution. Bonnes sœurs des plaisirs charnels et des solitudes de l'âme. J’ai plus de respect pour les femmes qui louent officiellement leurs charmes que pour ces basses maîtresses jouant les petites chattes amoureuses pour vider les portefeuilles et détruire des familles entières. Celles‑là sont les vraies putes.

La prostitution est le plus vieux métier du monde. Ne nous voilons pas la face, il sera aussi le dernier.

Ø     Alors plaçons les prostituées derrière des rideaux rouges plutôt que derrière des barreaux de prison, c’est tout de même plus joli. Plutôt que de leur mener une chasse hypocrite, plutôt que de les virer des beaux quartiers pour les reléguer dans les zones industrielles à l'abri des regards mais exposées à toutes les violences, rendons aux prostituées leur dignité en leur donnant un statut légal. Bien sûr qu'il faut interdire le racolage sur la voie publique. Mais rouvrons les bordels! Cela assainira les rues comme le marché de la prostitution.

Ø     Donnons aux prostituées un statut légal afin de les mettre à l’abri des macs, de la drogue et du sida, tout en protégeant les clients. Cela permettra à la police de les protéger et de faire le tri entre prostitution volontaire et traite des blanches. Car il est plus facile de contrôler une activité quand elle est légale. En outre, l’État a plus à gagner en imposant les prostituées sur leurs revenus plutôt qu’en les harcelant à coup de contraventions. Ces femmes sont des citoyennes comme les autres. Elles exercent un métier difficile et utile, quoiqu'on en dise. Elles méritent un statut, une reconnaissance, une protection sociale. Ceux qui les pointent d'un doigt inquisiteur tout en s'offrant les services de maîtresses et autres poules de luxe, ne doivent pas oublier que les prostituées ont aussi un rôle de confidente, d'aide morale. Sans oublier leur rôle premier: l'assouvissement de pulsions sexuelles. Supprimez les prostituées et vous verrez exploser le nombre de viols, y compris sur mineurs. Franchement, mieux vaut voir fleurir les EURL du charme plutôt que de sentir l'odeur fétide des maquereaux.

Protéines de feuilles. Une des solutions dans la lutte contre la malnutrition. Non, ce n’est pas une blague mais un ingénieux complément alimentaire mis au point par l’Association pour la promotion des extraits foliaires en nutrition, les chercheurs de la faculté de Reims et Henri Lestradet. En résumant, disons qu’il s’agit d’un condensé de différentes plantes à haute teneur en protéines. 10 grammes par jour (pour 10 kilos de poids) administrés à un enfant ou un adulte suffisent à lutter contre les carences dues à la malnutrition. Coût de l’opération: 4,58 euros par enfant et par an. Autant dire rien du tout. Outre la lutte contre la malnutrition, le procédé permettrait de relancer la production agricole dans les pays du tiers‑monde comme en Europe. Vous vous demandez sûrement ce qu’on attend pour lancer la machine à grande échelle. Tout simplement un brin de bonne volonté de la part de nos gouvernements et des organisations mondiales concernées (ONU, FAO). Mais là, c’est une autre paire de manches...


Race. Pour certains excités du bulbe, notion qui différencie les êtres supérieurs de la racaille. Moi je ne connais que deux races humaines: ceux qui ont une âme et les cons.

Racisme. Sentiment débile qu’il convient d’éradiquer au plus vite. Toutefois, la lutte contre le racisme ne doit pas tomber dans l’excès inverse qui consiste à obliger la police et la justice à faire preuve de laxisme envers les délinquants d’origine étrangère. L’égalité des citoyens devant la loi est l’une des bases de notre Constitution. Il est dommage de constater que cette notion est quotidiennement bafouée à cause de la démagogie dont font preuve les hommes politiques. C’est à cause de cet antiracisme primaire à but électoral que le Front National fait des scores incroyables. Plusieurs lois ont été votées pour lutter contre le racisme. Mais ceux-là mêmes qui les ont crées et votées et qui fustigent Le Pen à chaque éructation raciste, ceux-là ferment les yeux quand au sein de leurs troupes ou de leur soutien certains s'autorisent des dérives racistes. Comment peut-on être crédible dans la lutte contre le racisme quand on met 11 mois à virer du parti socialiste un type qui traite les harkis de sous-hommes alors qu'on suspend un membre du parti pour une simple blague de potache au sujet de la candidate officielle? Comment peut-on être crédible dans la lutte contre le racisme quand on se gargarise du soutien d'un pauvre type qui écrit que les Africains ne pensent qu'avec leur bite?

Réalité quotidienne. Notion qui fait cruellement défaut aux hommes politiques.

Ø     Afin qu’ils puissent prendre conscience de la réalité quotidienne des Français, obligeons les députés, sénateurs, ministres et autres secrétaires d’Etat à travailler 15 jours par an en usine, en artisanat ou en exploitation agricole. Il faudrait bien sûr que ce stage "pieds sur terre" soit réellement effectué et soit payé au SMIC. Alors seulement les hommes politiques pourront se déclarer "proches des préoccupations des Français". Mais c’est une utopie.

Recherche. Travail d’avenir.

Ø     Libérons la recherche française en autorisant les chercheurs universitaires à travailler en parallèle avec des entreprises privées. Cela permettrait à la recherche d’obtenir plus de moyens financiers et d’étendre ses activités à des applications concrètes. Nous avons tout à y gagner. De l'argent, du temps et des cerveaux qui restent en France.

Reconnaissance nationale. Erreur sur la personne. On érige des statues à la gloire de présidents pas franchement irréprochables alors qu'on ignore tous ceux qui font la réelle grandeur de la France, tous ceux qui triment chaque jour pour faire tourner la société: nous, les Français moyens. 

Réduction du temps de travail. La réduction du temps de travail a été le plus cuisant échec du Front Populaire. Elle a doublé le nombre de chômeurs entre 1936 et 1938 (de 400 000 à plus de 800 000). Mais cela nous l’avions tous oublié, et en particulier les socialistes. C'est pour ça que, tandis que les autres pays d'Europe augmentaient la durée totale du temps de travail, la France a réduit le temps de travail hebdomadaire, plongeant ainsi en queue du peloton européen en matière de productivité. Mortalité, les 35 heures ont plombé tout ce que le pays compte de PME, d'artisans, de commerçants et d'agriculteurs. Comment un type qui emploie 1, 2, 3, 4 ou 5 personnes peut-il compenser 1, 2, 3, 4 ou 5 demi journées de travail par semaine quand lui-même bosse déjà 10 à 12 heures par jour, quand il ne peut pas augmenter ses prix ou sa clientèle, quand il doit maintenir les salaires, quand il voit ses charges augmenter pour financer l'augmentation de la masse salariale de la fonction publique et des collectivités locales?

Ø     Revenons aux 39 heures de travail hebdomadaire,

Ø     Annualisons le temps de travail afin de permettre aux entreprises d'adapter le temps de travail à la flexibilité du marché. Nous y gagnerons en productivité et en crédibilité vis à vis de nos partenaires étrangers. Et nous éviterons la généralisation du recours aux intérimaires pour une augmentation des emplois stables.

Ø     Limitons le temps de travail annuel des cadres. Dans le privé, ce temps n'est jamais comptabilisé ce qui permet aux entreprise d'exploiter au maximum les ressources humaines tout en limitant au minimum les embauches de personnel hautement qualifié.

Réforme. Souvent, effet de manche d'un gouvernement en mal de popularité. En général, les réformes annoncées à grands renforts de publicité ne valent pas un pet de lapin. Leur intérêt? Elles font croire aux Français que tout va aller mieux. Et comme par hasard, les réformes populaires apparaissent à l'approche des élections. Quant aux vraies réformes, celles qui s'attaquent au fond du problème, celles qui font parfois mal aux Français et à la côte de popularité de ceux qui les lancent, ces réformes-là sont toujours remises aux calendes grecques. Il faudrait que nos ministres pensent bien public plutôt que bien-être électoral. Cela nous permettrait d'avancer un peu plus vite dans les réformes.

Ø     La plus grande des réformes doit venir de nous. Nous devons accepter l'idée que sans vraies réformes, certes difficiles à avaler, nous ne pouvons relancer la France. Et nous devons obliger les politiques à mettre en place rapidement ces réformes en sanctionnant tous ceux qui, depuis 30 ans, sont trop frileux pour prendre les problèmes à bras le corps et nous jettent des réformettes aux yeux.

Régionalisme. Elément incontournable de la construction d’une Europe unie, forte et créatrice. Les régions, avec et grâce à leurs particularismes, représentent le moteur de l’Europe. L’Europe ne peut phagocyter les particularismes régionaux sans se détruire elle-même.

Ø     Nous devons promouvoir et soutenir toutes les régions d’Europe au travers de leurs traditions, de leurs langues, de leurs produits, de leur mémoire, de leur culture, de leurs femmes, de leurs hommes. Et commencer par élever les langues régionales au rang de secondes langues nationales comme c'est le cas en Espagne.

Regroupement familial. Immigration déguisée sous statut d'action sociale. On sait depuis longtemps que le regroupement familial est une filière bien connue de certains pour toucher illégalement allocations et aides diverses. Etrangement il y a de plus en plus d'hommes d'origine étrangère qui, quelle que soit leur religion, se découvre au fil du temps deux, trois ou plus d'épouses et une ribambelle d'enfants. Dans un pays où la bigamie est illégale et réprimée, les services sociaux ne s'émeuvent en rien d'une telle situation et versent sans rechigner toutes les aides sociales prévues par la loi. De l'autre coté de la vie, des pays se vident de leur avenir, les enfants.

Ø     Mettons un terme au regroupement familial.

Religion. Ce qui devrait tous nous unir au lieu de nous opposer. Quelque soit notre religion, quelque soit la façon dont on s'adresse à lui, nous prions Dieu, nous vénérons son amour, sa sagesse et sa compassion. Et pourtant c'est toujours en son nom que nous jugeons, haïssons et massacrons nos frères.

Ø     Ecoutons notre cœur et notre âme plutôt que les chefs religieux qui nous font miroiter le Paradis pour nous obliger à assouvir leur soif de pouvoir. Prenons le temps de discuter, d'échanger et de prier ensembles et nous comprendrons que nos différences ne sont qu'apparences car dans le fond, nous avons un indéfectible point commun: nous croyons.

Ø     Dédions tous les lieux de cultes à toutes les religions. Car c'est en partageant les mêmes lieux consacrés que nous pourrons nous comprendre, nous accepter, nous entraider.

Repas de la majorité. Abus de biens sociaux. Imaginez un peu: vous êtes employé au sein d’une entreprise de textile ou d’informatique. L’un de vos collègues joue régulièrement au tennis. Jusqu’ici, tout est normal. Mais voici qu’un jour, votre collègue et les membres de son club de tennis décident de faire un bon gueuleton. Et c’est l’entreprise qui règle la note. Quelle est votre réaction? Vous leur dites d’aller grailler chez Ginou s’ils le souhaitent, mais que votre travail ne sert pas à nourrir les "amis de la baballe jaune de Trifouillis‑les‑oies". Normal.

Maintenant, remplacez votre entreprise par l’Elysée ou Matignon (donc l’Etat, donc Nous) et remplacez les "amis de la baballe jaune de Trifouillis‑les‑oies par les partis politiques au pouvoir ‑ PS/PC/PRG ou UMP selon les années. Qu’elle est votre réaction? Vous aimeriez leur dire d’aller dîner à la Tour d’argent s’ils le souhaitent, mais que vos impôts ne servent pas à nourrir les petits copains de la majorité.

Ø     Réduire les dépenses de l’Etat, ça veut aussi dire ne pas claquer le pognon des Français à des fins personnelles (repas, appartements, chasses présidentielles, salaires fictifs, etc...). Et puis nous, si nous pratiquons ce genre d’abus (à notre humble mesure), nous allons directement en taule. Sauf les politiques.

Respect dû à mon rang. Prétexte, aussi fallacieux que simpliste, mis en avant par certaines personnes ‑ devinez lesquelles ‑ pour soumettre les êtres supposés inférieurs. Moi j’appelle ça de la vanité. Parce que le vrai respect, c’est de descendre de son piédestal pour parler à ceux qui sont restés par terre. Sans compassion, sans pitié. Juste d’égal à égal.

Responsabilisation des fonctionnaires. Action consistant à réimplanter un tantinet de sens civique dans l’esprit de certains fonctionnaires. Lorsqu’un fonctionnaire commet une faute qui porte atteinte à l’intégrité morale ou physique d’un individu, c’est à l’Etat qu’il revient de payer les dommages et intérêts. Si toutefois la faute est prouvée, ce qui est extrêmement difficile face à l’Etat. Et s’il reste de l’argent dans les caisses.

Ø     Imputons au fonctionnaire une partie de la responsabilité de la faute qu’il a commise en l’impliquant sur ses biens propres, permettrait de réduire de façon sensible le nombre d’erreurs ou injustices commises par l’administration envers les particuliers. C’est une pilule délicate à faire avaler aux fonctionnaires. Mais c'est un élément qui devrait leur donner les moyens de redorer leur blason, en les incitant à être plus attentionnés dans leur travail et envers leurs interlocuteurs.

Responsabilité de la France. Pomme de discordes stériles. Débattre sur la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs sous l’occupation nazie est une ineptie ou sur les dégâts causés aux colonies. D’abord parce que ce sont les hommes et les femmes qui étaient à la tête de l’Etat qui sont responsables, ainsi que ceux qui ont exécuté leurs ordres avec plus ou moins de zèle. Mais certainement pas la France dans son entité, car ce serait faire honte à tous les Français qui ont donné leur vie pour lutter contre la barbarie.

Responsabilité des maires. Faut pas exagérer. La responsabilité des maires est engagée à titre personnel quant aux incidents et accidents qui peuvent survenir durant l’utilisation des infrastructures communales. Par exemple, si un ado se blesse à cause d’un panier de basket mal fixé, le maire doit payer de ses propres deniers les dommages et intérêts éventuels. Il encourt même une peine de prison. A une époque où les Français deviennent aussi procéduriers que les Américains, on comprend bien l’absurdité de cette loi. Son principe de base, qui visait à sanctionner le laxisme de certains maires, a été largement outrepassé. Il serait bon d’en venir à un partage de responsabilités entre commune et maire. Par exemple en ne laissant au maire, à titre personnel, que 25% des responsabilités en cas d’accident. Les 75% restants devant revenir à la commune. Et puis il serait encore mieux de s’occuper réellement des maires qui profitent de leur position pour allouer à leurs familles et à leurs amis des appartements qui sont le bien de la commune, donc de tous les habitants de ladite commune. Mais ça, c’est une autre paire de manches.

Retard. Si demain matin votre patron vous reproche votre retard, relatez‑lui la réponse de Michel Bigoin (patron du chantier naval où Bernard Tapie fut censé travailler tout en finissant de purger sa peine de prison) à un journaliste qui lui demandait s’il ne s’inquiétait pas du retard de ce VIP lors de son premier jour de "travail ": "Quand c’est le premier jour de travail, c’est normal qu’on arrive en retard". N’importe quel Français moyen arrivant en retard à son premier jour de boulot serait renvoyé sur le champ, même chez Monsieur Bigoin. Pas Monsieur Tapie. Il paraît que c’est normal.

Retraite. Dans ce domaine comme ailleurs le mot Egalité a été rayé du vocabulaire. Quand un agriculteur ou un maçon prend sa retraite, le corps usé par un travail difficile, après avoir bossé pendant plus de 40 ans, on lui verse péniblement 400 euros par mois. Par contre, un militaire qui prend sa retraite au bout de 15 ans de service touche 1200 euros par mois tout en continuant à bosser dans le civil. Par contre un fonctionnaire part en retraite à 55 ans avec une bonne retraite après avoir passé une petite partie de sa vie entre grèves, machine à café et bureau pas trop mal chauffé. Et que dire des députés qui perçoivent une retraite déguisée en indemnité dès lors qu’ils quittent le Palais Bourbon? Et des ministres qui ont droit à une retraite dorée dès lors qu'ils gardent leur portefeuille plus de six mois? Comment faire accepter à un paysan qu'une partie de ses cotisations retraite sont ponctionnées pour alimenter le régime retraite des conducteurs de train? Est-ce cela réduire la fracture sociale? Est-ce cela lutter contre la discrimination?

Ø     Unifions les multiples régimes de retraite en un seul régime dans lequel les cotisations de chacun donnent droit aux mêmes avantages.

Ø       Suspendons le versement de retraite à tout "jeune retraité" qui cumule retraite et emploi. On supprime bien le RMI à toute personne qui trouve du boulot pour quinze jours.

Ø       Instituons un RMS, Retraite minimale de survie et une retraite maximale.

Autre domaine où l’inégalité fait loi: l’âge de la retraite. Quand les professions les moins pénibles peuvent faire valoir leur droit 10 à 15 ans avant les autres, il y a un réel problème. Bien sûr, on va nous parler de libérer de l'emploi pour les jeunes. Dans ce cas, cessons de marcher sur la tête et libérons de l'emploi dans les métiers les plus pénibles: infirmières, ouvriers, artisans, agriculteurs. Mais c’est une utopie de croire qu’il suffit d’abaisser l’âge de la retraite pour endiguer la montée du chômage. Car l’augmentation du nombre des retraités et de la durée de versement des retraites ne peut avoir qu’un seul effet, celui d’augmenter les charges sociales supportées par les employeurs et employés. Au final, ce sont encore les emplois qui trinquent. Malheureusement pour nous, à une heure où tous nos voisins européens augmentent l’âge de la retraite, quelques milliers de salariés aux privilèges énormes nous obligent, en prenant en otage leurs concitoyens, à leur offrir 5 ans de retraite supplémentaires et à diminuer un peu plus le pouvoir d’achat de chacun. Grâce à l’égoïsme exemplaire dont font preuve quelques lobbies et grâce à la faiblesse de nos dirigeants, nous sommes en train de transformer la fracture sociale en véritable crise civile. Comment faire accepter à un ouvrier que sa retraite sera calculée sur ses 25 meilleures années quand celle d'un fonctionnaire sera calculée sur ses 6 derniers mois?

Ø     Appliquons à tous les Français les mêmes durées de cotisations afin que les métiers les plus éprouvants (artisans, éboueurs, bûcherons, ouvriers, agriculteurs…) ne soient plus ceux qui demandent aussi le plus grand nombre de trimestre de cotisations.

Ø     Augmentons la durée des cotisations au régime de retraite. Le seul moyen qu’ont trouvé les vieux politicards croulants pour continuer à polluer les bancs du Parlement jusqu’à leur centième anniversaire. « L’incontinence au pouvoir !» sera le slogan des prochaines élections. Vive la gérontocratie à la soviétique! Avec les 35 heures, on a donné la possibilité aux personnes en pleine possession de leurs moyens de se reposer 4 heures de plus par semaine. Mais on oblige ses mêmes personnes à travailler plus tard dans la vie quand leur santé déclinante nécessitera plus de repos. Une bonne trouvaille d'Enarque qui passe sa vie sous les ors des palais et veut une fois de plus faire payer sa retraite par le privé. Cette idée est à retenir avec toutefois une modification: elle ne doit concerner que les fonctionnaires et agents du service publique.

Ø     Retenons le même calcul des montants des retraites pour tout le monde, que l'on soit employé, fonctionnaire ou député. 

Ø     Expliquons à ces quelques retraités qui se palpent 1500 euros par mois qu'on aimerait bien qu'ils aient une retraite plus importante. Et que pour cela, il faut commencer par donner du travail à tous ces jeunes qui n'ont pas une tune par jour pour vivre. Et qu'on pourrait largement augmenter leur retraite si on n'obligeait pas les travailleurs du secteur privé à payer les retraites des salariés du secteur public, ces derniers ayant cotisé moins et travaillé moins longtemps.

Révisionnisme. Une invention humaine qui fait que l'histoire est un éternel recommencement. Nier l'holocauste ou ignorer les massacres en ex-Yougoslavie, au Rwanda ou au Darfour, c'est la même chose: un crime.

Révolution. A faire de toute urgence. Il n'est pas question ici de recommencer LA révolution, celle de 1789. Cette révolution qui accoucha avec force douleurs et terreurs de cette démocratie dont nous bénéficions tous. Il ne s'agit pas de rejouer ces tristes scènes de délations, de têtes coupées, de folies sanguinaires. Cette nouvelle révolution doit abattre des mentalités et des esprits, pas des êtres.

Ø     Sans autres armes que notre volonté et notre croyance en un avenir meilleur, nous devons mettre en place un nouvel ordre politique et social, où l'intelligence, l'écoute, la compréhension et l'amour remplaceront le mépris, les castes, l'élitisme et les magouilles. Car si nous continuons dans la voie qui est la notre aujourd'hui, les inégalités vont se creuser, les ressentiments vont atteindre un paroxysme tel que le moindre événement déclenchera une guerre civile qui opposera, non pas les riches contre les pauvres, mais ceux qui travaillent contre ceux qui bénéficie ou profitent du système social actuel qui veut qu'on vive mieux en restant chez soi plutôt qu'en bossant.  

Ridicule. La France quand elle est paralysée par 2 centimètres de neige ou 30° à l'ombre. S'ils réagissaient comme nous, les Suédois, Norvégiens et autres Sibériens resteraient blottis chez eux 6 mois de l'année. Nous sommes devenus si assistés que la moindre écharde nous bloque et que, plutôt que de prendre une pelle pour dégager un bout de route ou de bosser aux heures fraîches. Nous sommes devenus si irresponsables de nos actes que la moindre contrariété nous fait réclamer reconnaissance et argent à l'Etat ou aux collectivités locales.

RMI. Revenu Minimum d’Insertion. Ou Revenu Motivant l’Inactivité. Un adage dit qu'on tue un homme en le payant à ne rien faire. Le RMI, tel qu’il est appliqué aujourd’hui, tue notre société en payant de plus en plus d'hommes et de femmes à ne rien faire. Cette merveilleuse aide aux plus démunis, instaurée par le gouvernement Rocard, pousse ceux qui la perçoivent vers une passivité forcenée. Lorsqu’on perçoit le RMI, on bénéficie également des allocations logement, on est exonéré des cotisations d’assurance maladie, on a droit à un minimum d’électricité et d’eau, on peut obtenir des bons alimentaires, et enfin on a toute la journée pour bosser au noir. Il est aisé de comprendre qu’on n’a alors pas vraiment envie de s’échiner dans un travail pour toucher un SMIC, payer les charges de la vie courante et au final, avoir un pouvoir d’achat inférieur à celui d’un rémiste. Cet effet pervers du RMI est dû l’application laxiste de la loi sur le RMI, laquelle oblige en effet le bénéficiaire à mettre en place et suivre un programme d’insertion (recherche de travail, formation, etc...). Malheureusement le suivi des personnes bénéficiant du RMI et de leur programme d’insertion s’effectue de façon trop sporadique. Ainsi un rémiste peut refuser une proposition d’embauche et attendre patiemment que ça tombe à la fin du mois, sans être inquiété le moins du monde. Que font les caisses d’allocations familiales? Que font les assistantes sociales? Qu’attend le ministre de l’emploi pour faire appliquer strictement la loi? Quand obligerons‑nous enfin les personnes bénéficiant du RMI à s’investir activement dans leur programme de réinsertion? Quand est-ce que le fait de passer des annonces de demande d’emploi ne sera‑t‑il plus une condition suffisante pour continuer à toucher le RMI? Si l’on obligeait un rémiste à accepter toute proposition de travail décent avec une interdiction de démissionner sauf pour un emploi mieux rémunéré ou plus qualifié, je pense que la France compterait nettement moins de personnes bénéficiant du RMI.

Quant aux contrôles des allocataires du RMI, ils sont quasiment inexistants. Et pour cause, affecter un contrôleur pour 20 000 rémistes, ça revient à pisser dans un violon. Un renforcement du contrôle des rémistes (par exemple chaque semaine), et la possibilité réelle de supprimer le RMI en cas de nonchalance flagrante, de refus d’une offre d’embauche ou de démission, voici deux ou trois mesures simples qui permettraient aux rémistes de se prendre vraiment en charge et qui leur donnerait une réelle chance de se réinsérer dans le tissu économique et social. Le RMI trouverait alors toute son efficacité et prouverait son utilité pour notre société. Parce qu'il ne faut pas rêver: plus de la moitié des bénéficiaires du RMI profitent de la situation en travaillant au noir et en se construisant ainsi une vie très confortable. A côté de ça, il y a mômes de 20 ans qui vivent dans la rue parce qu'ils n'ont pas droit au RMI. Et il y a des mamies qui, après avoir bossé plus de 40 ans, doivent survivre avec à peine plus de 150 euros par mois. Alors qu'on arrête l'hypocrisie, qu'on contrôle sérieusement les allocataires du RMI, qu'on supprime le droit au RMI à tous les fraudeurs et qu'on distribue l'argent à ceux qui en ont réellement besoin pour survivre.

Et qu'on oblige les personnes ayant des revenus suffisants à payer la moitié du RMI qui est versée à leurs enfants. Cela motivera les uns à aider leurs enfants à trouver du boulot, les autres à chercher du boulot.

Enfin, qu'on rende leur dignité aux vrais rémistes en faisant la différence entre ceux qui cherchent réellement du boulot et ceux qui profitent du système.

Rodéo. Jeu dangereux pratiqué par les héritiers de James Dean. Vous l’avez compris, il n’est pas question ici des spectacles de cow‑boys mais des rodéos automobiles pratiqués par des jeunes frimeurs qui cherchent à tuer le temps, et en arrivent parfois à tuer leurs camarades. On comprend que les jeunes aient besoin de se défouler après une semaine passée à bosser dur ou à courir les trop rares offres d’emplois. Mais on ne peut pas accepter de les voir mettre en péril leur propre vie et celle des centaines de jeunes gens qui viennent assister à ces rodéos. Pour leur permettre d’assouvir leur passion en toute sécurité, il faut prendre deux mesures simples.

Ø     Ouvrons au public tous les circuits de France les vendredis, samedis et dimanches, et alternativement aux motos ou aux autos. Il suffirait de demander une participation de 8 euros par jour à tous ceux qui veulent rouler sur un circuit, et de 1,5 euros aux spectateurs.

Ø     Pour ceux qui persisteraient dans la pratique des rodéos sauvages, instituons de lourdes peines comme par exemple la confiscation et la vente des véhicules utilisés, le retrait de permis. Mais cette répression des rodéos sauvages ne peut être appliquée que si l’on donne aux jeunes des lieux où ils puissent assouvir leur passion.


Saints. Personnages que l’on honore jusqu’à l’idolâtrie, avec la bénédiction de toutes les Eglises. Il est amusant de constater que les chrétiens se moquent allègrement des religions polythéistes tout en ayant les mêmes pratiques que ces dernières. Chaque corps de métier, chaque individu vénère son saint patron tout comme le faisaient autrefois les adeptes du paganisme.

On se réfère aux saints comme autrefois aux dieux. On leur donne des offrandes, on leur érige des statues. On les idolâtre sans complexe aucun alors que le premier commandement du Décalogue dit que "Un seul Dieu tu aimeras" et précise même que "Tu ne feras point de sculpture figurant quoi que ce soit qui soit haut dans le ciel. Tu ne te prosterneras point devant elles pour leur rendre un culte". Même Jean‑Paul II avait oublié ce commandement, le premier de tous, puisqu’il béatifiait à tout va. Ça me rappelle un certain Aaron, celui qui a fabriqué le veau d’or. Comme quoi l’histoire se répète inlassablement.

Sans‑papiers. Terme politiquement correct utilisé pour désigner les immigrés clandestins. Une partie de la classe politique et de nombreux intellectuels ‑ à ne pas confondre avec personnes douées d’intelligence ‑ ont fait de la défense des sans-papiers leur cheval de bataille. Ainsi on a vu défiler toute une palette de célébrités dans le gymnase de Cachan, pour appeler au logement rapide des 508 sans-papiers qui y avaient trouvé refuge. C'est très méritoire. Mais qu'en pensent les milliers de travailleurs Français et étrangers qui, bien que possédant papiers en règle et  bulletins de salaire, attendent depuis des années qu'on veuille bien leur attribuer un logement social. Certains d'entre eux vivent dans la rue alors qu'ils participent activement à la production française. Que penseront-ils quand d'autres clandestins viendront réclamer logements et aides financières? Ce n'est pas en offrant des logements aux clandestins que nous allons résoudre les problèmes du Tiers-monde. En agissant ainsi nous ne faisons que déplacer le problème du Tiers-monde vers la France. Au lieu d'agir pour aider les pays du Tiers-monde à sortir de la pauvreté, on les vide de leur plus grande richesse, les hommes. Et chez nous, on ajoute à la pression fiscale et sociale qui étouffe l'économie et plonge notre société dans le marasme.

Ø     Cessons de croire et surtout de faire croire que l'on peut accueillir, aider, loger ou donner du travail à tous les étrangers alors que nous sommes déjà incapables de d'offrir un toit et une soupe à des millions d'entre nous. Si nous continuons sur cette voie, nous verrons tous les jours des clandestins entrer en France parce qu'on leur aura fait croire qu'il suffit de manifester pour obtenir travail et logement. Au mieux, tous ces gens découvriront par eux-mêmes que la misère existe aussi en France. Au pire, on va finir par installer chez les Français un sentiment de rejet et de haine envers des personnes dont le seul défaut est d'avoir cru que la France est le paradis.

Ø     Aidons les pays d'origine de l'immigration à se doter d'un système social qui puisse offrir les mêmes avantages que ceux qui existent dans la plupart des pays d'Europe. Autrement dit, cessons de piller les ressources naturelles des pays d'Afrique et du Moyen-Orient, cessons d'entretenir des gouvernements bouffis de corruption et permettons à chacun de pouvoir enfin travailler et vivre dignement dans son pays d'origine plutôt que de partir à la recherche d'un improbable eldorado.

Sauveteurs. Personnages magnifiques qui vont jusqu’à sacrifier leur vie pour sauver celle de personnes souvent irréfléchies. Les sauveteurs, qu’ils soient bénévoles ou non, méritent d’être décorés, bien plus que les stars du show‑business et autres grands patrons.

Ø     Responsabilisons le public et faisons payer tout ou partie des moyens déployés pour les secours à tous ceux qui ont pris des risques inutiles et mis en danger leur vie comme celle des sauveteurs. Il ne s'agit pas de fixer un tarif de secours qui privilégieraient les riches inconscients mais, comme pour les amendes, de fixer un montant de droits proportionnel aux revenus des personnes secourues. Et ordonnons la saisie de tout revenu que les petits malins tirent de la vente aux médias de l'histoire de leurs déboires et de leur secours.

Scolarité. Sorte de chrysalide censée transformer un enfant en un individu raisonnant et raisonnable, bref un individu capable de s’insérer dans la société. L’école est obligatoire pour les enfants jusqu’à l’âge de 16 ans. Malheureusement, cela ne signifie pas que les enfants aient l’obligation de se rendre dans une école jusqu’à l’âge de 16 ans. En effet, en France les parents peuvent instruire eux-mêmes leurs enfants ou les confier à une personne ou une organisation quelconque. Le tout est que l’enfant sache lire, écrire et compter.

Ø     A une heure où l’on parle de la dangereuse influence qu’exercent les sectes sur les mineurs, il est grand temps de rendre obligatoire la scolarisation des enfants au sein d’un organisme agréé par l’Etat. Cela permettrait à tous les enfants de suivre une scolarité normale et de s'ouvrir aux différents aspects de la société qu'ils ne peuvent percevoir lorsqu'ils sont cloîtrés dans leur famille ou dans une secte. Une façon indéniable de préserver les enfants du bourrage de crâne effectué par les sectes de tous poils, ou de l’influence de parents asociaux.

Sectes. Associations de malfaiteurs. Où comment réussir quand on a quelques idées simplistes, un peu de bagout et pas la moindre trace de scrupules. On peut s’étonner de l’influence grandissante des sectes sur les individus, alors que les médias parlent de plus en plus de leurs méthodes et de leur finalité réelle. Pourtant, à l’heure de la communication tous azimuts c’est justement le manque de communication entre les gens qui poussent de nombreuses de personnes en situation de détresse morale dans les griffes de ces malfrats, lesquels ont compris qu’un (faux) semblant d’écoute pouvait rapporter plusieurs millions d’euros. C’est donc à cause de notre égoïsme grandissant que les sectes se multiplient comme les petits pains de Jésus et multiplient de même leur chiffre d’affaires, augmentant chaque jour leur emprise sur les milieux économiques et politiques du pays.

Qui peut lutter efficacement contre les sectes? L’Etat, s’il veut bien s’en donner les moyens. Car après tout le rôle de l’Etat est bien de protéger par tous les moyens les individus qui le constituent. Mais à voir le peu d’entrain que mettent les gouvernements successifs à lutter contre les sectes, on peut se demander si l’Etat ne joue pas un double jeu qui consiste à tenir un discours rassurant pour la population, tout en ménageant les sectes et leur manne financière.

Ø     La République Française est laïque. Nous n’avons donc pas à accorder des avantages fiscaux aux associations cultuelles, contrairement à ce qui a été fait en septembre 97 au bénéfice des Témoins de Jéhovah.

Ø     Votons une loi qui permette aux autorités judiciaires d’ordonner la dissolution de toute association cultuelle ou culturelle, et la saisie immédiate de son patrimoine et de ses biens, dès que cette dernière ou l’un de ces membres enfreint la loi de quelque manière que ce soit, ou porte atteinte à l’intégrité morale, physique ou financière d’un individu.

Ø     Plus que l’Etat, c’est à chacun de nous qu’il revient de lutter contre les sectes. Comment? Il suffit d’être un peu moins à l’écoute de nos propres envies et un peu plus attentif aux besoins vitaux de ceux qui nous entourent.   

Sécurité. L’un des très gros problèmes que doit affronter la France. La montée constante de l’insécurité, la progression de la délinquance juvénile sont l’indéniable preuve de l’incapacité des hommes politiques à gérer, si ce n’est à endiguer, les avatars qui minent notre société. Quand on laisse un gamin se balader avec un flingue dans une école, quand on laisse des voyous brûler des voitures pour fêter le nouvel an, quand on laisse passer trois semaines d'émeutes sans bouger, quand des hommes d’affaires ou des hommes politiques peuvent détourner plusieurs millions sans être réellement inquiétés, quand on installe des terrains de basket là où il faudrait créer des emplois, quand on s’auto-amnistient, quand on laisse en liberté un individu reconnu coupable de complicité de crime contre l’humanité, quand on empêche délibérément les représentant de l’ordre de faire leur boulot, quand on laisse s’installer des zones de non droit pour raisons électorales, on prouve qu’on est au mieux un incompétent, au pire un ripoux.

Ø       Luttons contre le chômage, puisqu’il est évident que c’est de la pauvreté et de l'oisiveté que naît l’insécurité.

Ø       Appliquons strictement la loi à tous et à toutes, sans distinction de race, d’origine, de niveau social ou de revenus. Pour cela il faut une Justice réellement indépendante du pouvoir politique et économique, des forces de l’ordre ayant les moyens matériels, financiers et humains de faire appliquer la loi mais aussi de mener des actions de prévention. Et ne pas dédier ces moyens à la sécurité routière au détriment de la sécurité des citoyens.

Ø       L’application de la zéro tolérance envers les jeunes délinquants, et surtout envers leurs parents.

Sécurité routière. Pompe à fric. Sous prétexte de sécurité routière, l’Etat truffe nos routes de radars et autres pièges à automobilistes. On nous ponctionne un peu plus de pognon en nous faisant croire que c’est pour notre bien. Mais d’un autre côté on attend qu’il y ait eu plusieurs morts à un carrefour pour simplement envisager de l’améliorer. Forcément. Un radar rapporte plus que l'aménagement ou l'entretien d'une route. Nous avons tous un ou plusieurs exemples de routes et de carrefours où il a fallu plusieurs accidents mortels afin d'obtenir un aménagement. Et nous avons tous un ou plusieurs exemples de radars installés ou planqués dans des zones sécurisées. La moralité est à chaque fois la même. A de rares exceptions près, les pouvoirs publics concentrent tous leurs efforts dans la répression. Alors que la prévention devrait être leur préoccupation principale. Il ne faut pas avoir fait polytechnique pour voir que telle sortie d’école est dangereuse, que tel carrefour doit être aménagé, ou que tel dos d’âne doit être supprimé. Mais il est vrai que pour s’en rendre compte, il faut quitter son bureau...

Sénat. Club de vieux planqués. Comparons un peu:

- Etats‑Unis: 51 états, 260 millions d’habitants, 100 sénateurs. 1 sénateur pour 2 600 000 habitants.

- Brésil: 39 états, 160 millions d’habitants, 39 sénateurs. 1 sénateur pour 4 102 564 habitants.

- France: 1 état, 64 millions d’habitants, 327 sénateurs. 1 sénateur pour 195 718 habitants.

En plus, nous n'avons même pas le droit de les choisir puisqu'ils sont élus par des représentants des communes. Une porte grande ouverte aux petits arrangements et grandes magouilles. Comme on ne fait pas les choses à moitié, on les met en place 9 ans, une sacré planque qui ne porte pas à l'activité.

Ø     Réduisons le nombre de sénateurs à un par département et ramenons la durée de leur mandat à 5 ans.

Service public. Travail d’une ou plusieurs personnes destiné à assurer le fonctionnement d’une société et le bien‑être de ses membres. Traduction française: ponction de tous les membres d’une société pour permettre à quelques-uns de râler, faire grève, et emmerder ses concitoyens tout en continuant à toucher salaires, primes et avantages divers.

Que d’emplois perdus pour cause de grèves à répétition du service public! Comment peut‑on sans honte prendre en otage l’ensemble d’une société, assassiner des centaines d’entreprises, tuer des milliers d’emplois juste pour exiger ‑ et obtenir grâce à la faiblesse de nos dirigeants ‑ des revalorisations de salaires qui sont déjà confortables? Il est plus que temps de responsabiliser l’ensemble du personnel du service public. La France et les Français ne peuvent plus se permettre d’entretenir plusieurs millions d’enfants gâtés et de fléchir à tous leurs caprices. 

Ø     Remplaçons le traditionnel "de toute façon je toucherai mon salaire à la fin du moins et ma retraite à 55 ans" par "d’accord, je toucherai mon salaire à la fin du mois et jusqu’à ma retraite mais, que puis‑je faire pour vous?" Avec le sourire si possible, c’est tellement plus agréable pour tout le monde.

La SNCF ferme des lignes qui ne sont pas rentables. EDF coupe l'électricité aux pauvres. Y a pas a dire, c'est beau le service public. Ben si on devait supprimer tout ce qui n'est pas rentable dans le service public, il y aurait pas mal de syndicalistes qui se retrouveraient au chômage.

Ø     Puisque tous ces gens persistent à nous faire croire que l'électricité ou le train est un service public, alors imposons la gratuité de l'électricité et des transports afin que ces services publics puissent être offerts à tous les Français et non plus aux seuls Français qui ont les moyens d'acheter (fort cher) un billet de train ou de payer une facture d'électricité tout en cotisant à longueur d'année pour payer sécurité sociale et retraite aux employés du service publique.

Ø     Instaurons un service minimum en cas de grève du service public afin que ces dernières ne soient plus une prise d'otage des Français au service des employés du secteur public.

Seuil de pauvreté. Fixé à environ 645 euros de revenus par mois. Celui qui touche 644,99 euros est pauvre. Celui qui a 645,01 euros pour vivre n’est plus un pauvre. A quoi tient la richesse!

Sida. Tue l’amour. Dommage qu’à l’heure actuelle les médias mettent l’accent sur les progrès réalisés en matière de traitement de la maladie plutôt que sur la prévention qui demeure le seul et unique moyen de lutter contre le sida. Ce n’est pas parce qu’on commence à être en mesure de retarder l’apparition de la maladie ou qu'on est sur la piste d'un vaccin qu’il faut arrêter de s’en protéger. D’autant que le port du préservatif protège aussi d’autres maladies dont l’une, l’hépatite, est tout aussi mortelle que le sida et plus facilement transmissible.

Ø   Arrêtons de faire croire aux gens que l'on guérit du Sida. Il y a une différence entre soigner les personnes atteintes du Sida et les guérir du Sida. Aujourd'hui on maintient en vie les personnes atteintes du Sida, on ne les libère pas du virus.

Ø     Cessons de jouer les mères la pudeur. Si on montrait sans détours aux jeunes (garçons et filles) comment enfiler un préservatif, le sida ferait moins de ravages. Parce que tirer son premier coup, c'est déjà pas évident. Quand, en plus, on ne sait pas comment préparer le canon, ça devient un cauchemar. Alors on oublie le préservatif, on tire en aveugle et on décroche le hérisson. Résultat: deux vies perdues parce que des gens bien pensants ont voulu sauver une fausse pudeur.

Société. Groupe d’individus dont la survie dépend du respect de tous et de chacun. Autrefois, c’était simple, la société se composait de trois parties: la noblesse, le clergé et le Tiers‑Etat. Avec le temps sont venus s’ajouter les affairistes, les politiques, les syndicats, les lobbies, le showbiz, les communautés... Mais à bien y regarder et quel que soit le domaine où l’on se positionne, en haut de l’affiche il y a toujours des aristos, les ténors de la politique, des affaires et des syndicats. Et en bas, beaucoup plus bas, on trouve les pouilleux, les fourmis qui, par leur travail acharné, nourrissent et engraissent les aristos. Selon les cas, on les appelle militants (de base), employés, intermittents, bénévoles, artisans, commerçants, ouvriers... Et contrairement aux Etats généraux d’antan, le Tiers-Etat n’est plus représenté au Parlement.

Ø     Cessons de nous perdre dans les méandres du corporatisme et du communautarisme. Car ces divisions affaiblissent la société et permettent aux politiques de louvoyer entre les revendications de chacun pour se lover dans l'immobilisme et se contenter de réformes de perlimpinpin.

Solidarité. Le truc qui réunit les Français lors des grandes campagnes médiatiques de charité (Téléthon, Ensembles contre le sida, Sol en si, etc...). Mais la solidarité au quotidien, cet acte gratuit qui ne valorise pas l’individu aux yeux de ses contemporains, les Français sont de moins en moins nombreux à la pratiquer. Et pourtant, on l’a vu lors de la disparition de l'abbé Pierre ou l'assassinat de Ilan Halimi, les Français sont capables de faire preuve d’un esprit de solidarité aussi extraordinaire que spontané. Cela ne coûte rien de tendre la main vers une personne en difficulté (ami, voisin, inconnu), de rendre visite aux vieux ou aux enfants malades. En plus, ça procure à son auteur un subtil mais authentique sentiment de bonheur. Alors qu’attendons nous pour redécouvrir cette parcelle de bonheur qui consiste à donner sans arrière-pensée?

Sport. Source de plaisir, de bien‑être et de santé pour la majorité d’entre nous. Source de profits pharaoniques pour les autres. Parmi ceux‑ci, citons les sponsors, les organisateurs d’événements sportifs, les médias, les agents, certains présidents de fédérations, l’Etat, et bien sûr quelques footballeurs.

Aujourd'hui, on voit bien qu’un grand nombre de footballeurs professionnels ne sont plus motivés par le plaisir de jouer ou de gagner mais par les salaires énormes qu’ils perçoivent ou les contrats publicitaires juteux.

Autre exemple: le nombre croissant de footballeurs qui partent jouer à l’étranger. Ceux‑là ne sont pas motivés par l’envie d’apprendre une langue étrangère ou de voir une autre façon de jouer au football, mais plus simplement par l’appât du gain. En effet les clubs étrangers offrent à leurs joueurs des salaires encore plus mirobolants que ceux qui se pratiquent en France. C’est d’ailleurs dans le but de participer à cette surenchère financière que les clubs français ont fait pression sur les pouvoirs publics pour qu’une partie du salaire d’un footballeur soit transformée en droits d’image (un équivalent des droits d’auteur) et soit donc exonérée de charges sociales. Autrement dit, les entreprises continueront à crouler sous les charges sociales au point de ne pouvoir créer des emplois, les travailleurs continueront de trimer pour gagner trois sous et payer des impôts. Mais les footballeurs professionnels auront des salaires encore plus faramineux, exonérés des impôts et prélèvements sociaux. Comme ça ne suffit pas, on leur offre la Légion d'Honneur. Est-ce cela qu’on appelle l’impartialité de l’Etat? Qu'on transforme les clubs de foot en sociétés privées, mais qu'on ne change pas le statut fiscal des footballeurs en les faisant passer pour des artistes. S'ils veulent partir à l'étranger, qu'ils partent. Il y a suffisamment de bons joueurs en France pour animer le championnat sans devoir faire appel à ces divas capricieuses. Les gens qui gagnent peu d'argent paient peu d'impôts. Ceux qui gagnent beaucoup d'argent paient beaucoup d'impôts, cela s'appelle l'égalité.

Ø     Cessons de stariser à outrance le football pour braquer les projecteurs sur des sportifs qui font passer la passion du sport avant celle de l'argent. Tous ceux qui rapportent médailles et titres à la France tout en conservant une certaine fraîcheur morale, et dont la pratique est plus proche de l’esprit de Pierre de Coubertin que de celui du monde des affaires. Bien sûr, on va me rétorquer que le football est un sport ultra populaire. A mon tour de répondre qu’il ne tient qu’aux médias de rendre les autres sports aussi populaires.

Star système. Mayonnaise que l’on monte autour d’une personne dès qu’elle déclenche un certain engouement du public, grâce à un réel talent ou à un habile matraquage publicitaire. Quelquefois, la mayonnaise prend, quelquefois elle retombe dans les abîmes de l’oubli. Sous l’appellation de "star", on a tendance à confondre les étoiles qui brillent à jamais au firmament de l’art et les météorites et autres squatteurs du PAF. Est-ce qu'on peut aduler une Loana comme une Adjani? Est-ce que le talent d'un Mikaël Youn vaut la moitié d'un Bourvil? Le talent n’a pas besoin de superlatifs pour être reconnu à sa juste mesure. Admirons tous les artistes simplement pour ce qu’ils font, même et surtout lorsque leur performance est éphémère.

Station d’épuration verte. Usine de retraitement écologique. Où quand la nature se charge de la dépollution. Le principe d’une station d’épuration verte est simple: en gros les eaux usées sont filtrées par des éléments naturels et les matières polluantes ou organiques sont digérées par des bactéries et transformées en éléments naturels. Il faut noter au passage qu’il ne se dégage aucune odeur désagréable des bassins de filtrage. C’est donc grâce à des procédés 100% biologiques que l’on obtient une eau claire comme de l’eau de roche. Ces stations ont été installées dans des villages d’Alsace à l’initiative d’un maire passionné de biologie et d’écologie.  En plus de leurs multiples avantages écologiques, ces stations vertes sont de véritables espaces verts au point qu’elles pourraient faire office de jardins publics si elles étaient installées au cœur des villes.

Ø     Généralisons à toutes les communes d’Europe les stations d’épuration vertes et instituons dès aujourd’hui le remplacement des stations d’épuration actuelles par ce genre d’installations biologiques.

Stérilisation. Eugénisme bien pensant. Méthode destinée à empêcher certaines personnes (handicapés mentaux, handicapés physiques, asociaux) de se reproduire. A une époque où l’on découvre (soi‑disant) les atrocités commises dans la plupart des pays européens sous prétexte d’eugénisme, il faut tout mettre en œuvre pour que cela ne se reproduise pas. Sauf peut‑être dans le cas des hommes et des femmes politiques, la connerie politique pouvant être considérée comme une maladie sexuellement transmissible.

STIC. Système de Traitement des Infractions Constatées. Big Brother, le retour! Ce système permet à la police de retrouver instantanément les infractions commises par un individu, est une grande avancée dans la lutte contre le banditisme. Le problème est qu'il constituera un superbe moyen de pression de l'Etat sur les citoyens. Quand on voit l'usage personnel que font certains ministres de leurs prérogatives, on imagine que les futures campagnes électorales ressembleront plus à du chantage qu'à de la séduction.

Subventions. Manne financière destinée à promouvoir des idées, des actions, des entreprises. Ou encore, tour de passe‑passe qui maintient une illusion d’économie. La multiplication des subventions dans tous les domaines a transformé les particuliers, les chefs d’entreprise et les collectivités locales en véritables chasseurs de primes. Plus aucune activité n’est viable si elle n’est pas subventionnée. Les nuées de subventions créées par chaque gouvernement aggravent le cycle infernal qui nous mène aux fins fonds des abîmes de l’économie. Il n’y a pas de secret: chaque subvention créée devant être financée, c’est l’impôt (direct ou indirect) qui est automatiquement augmenté. Mais chaque augmentation d’impôt crée une situation de détresse dans une catégorie sociale ou économique. Et on redresse la situation en créant une nouvelle subvention qui, à son tour, va demander à être financée. Et ainsi de suite jusqu’à l’effondrement total de l’économie, et par le fait, de la société. Si nous continuons sur cette voie des subventions à tout va, nous nous dirigerons droit vers les systèmes communistes qui voulaient que l’Etat finance toutes les entreprises et que toutes les entreprises ne travaillent que pour l’Etat. Quand on se souvient de la rigidité étatique et de l’absence totale d’initiative personnelle qui caractérisaient les pays communistes, quand on voit l’état de délabrement actuel des anciens pays communistes, on se dit qu’il est grand temps de mettre un terme aux subventions tous azimuts. Nous n’avons plus le loisir de prendre de la main gauche ce que nous donnons de la main droite. Et nous n’avons plus les moyens de subventionner des entreprises publiques en perdition, que ce soit à cause de l’irresponsabilité de leurs patrons, des privilèges extravagants dont bénéficient leurs salariés, de leur archaïsme, de leur manque de compétitivité, ou de leur immobilisme. Eliminons les subventions inutiles, mais baissons les charges des entreprises et baissons les impôts, directs et indirects. Nous mettrons fin à une économie artificielle qui nous mène droit au chaos.

Ø     L’Etat doit remplacer les subventions par la promotion des idées et le soutien des initiatives créatrices d’emploi par la simplification administrative, la multiplication des conseils techniques et humains, la diffusion des informations, le renforcement de la promotion des produits et du savoir‑faire français à l’étranger comme en France. Mais surtout pas en augmentant la pression fiscale.

Ø     Mettons un terme à ce système idiot qui octroie les subventions aux collectivités territoriales en fonction du montant des subventions utilisées les années précédentes.

Syndicats. Organisations indispensables au bon fonctionnement de la société, lorsqu'elles travaillent main dans la main avec le patronat et l’Etat. Chacun sait que l’écoute et le dialogue font avancer hommes et entreprises tandis qu’une guerre de tranchée immobilise tout le monde dans la boue et la misère. La France est le pays qui compte le plus bas taux de personnes syndiquées et pourtant nous sommes aussi le pays qui connaît le plus de grèves et qui est le plus soumis aux sautes d'humeur des syndicats.

Ø     Arrêtons de confondre syndicalisme avec lutte systématique contre le patronat et le gouvernement. Les uns et les autres ont de bonnes idées. Les uns et les autres ont aussi des idées utopistes. Mais tous ont un même intérêt, assurer la pérennité des entreprises et des emplois qui en dépendent. Quand les uns et les autres auront compris cela, les uns cesseront d’exiger des choses qui mettent en péril les finances des entreprises. Les autres prendront toutes les mesures pour assurer le bien‑être et la motivation des employés.

Ø     Occupons nous un peu moins des privilégiés du secteur public français et un peu plus des travailleurs exploités dans les pays des continents émergents comme l'Asie, l'Afrique et l'Amérique Latine.


Tabac. Marché juteux pour l’Etat. Si juteux qu'une fois de plus une mesure destinée à améliorer la santé des Français est prise du bout des lèvres. Une fois de plus à la ramasse par rapport aux autres pays européens, on finit par se décider à interdire de fumer dans tous les lieux publics. Sauf dans les bars-tabac. Parce qu'une fois de plus on n'a pas le courage de prendre une vraie mesure et qu'on ne veut pas passer pour le méchant, même si la santé des Français et de la Sécurité Sociale en dépendent. Et puis faut quand même pas oublier la TVA et les taxes que le business de cette drogue légale rapporte à l'Etat.

Ø     Généralisons immédiatement l'interdiction de fumer dans tous les lieux publics sans exception.

Ø     Puisque aujourd'hui tout fumeur sait parfaitement que la consommation de tabac détruit la santé, limitons aux victimes du tabagisme passif la prise en charge par la Sécurité Sociale des maladies dues au tabac. Ou ajustons la taxe de sécurité sociale appliquée sur les ventes de tabac de façon à ce qu’elle finance entièrement les dépenses de santé liées à la consommation de tabac.

Ø     Et puis appliquons aux fumeurs cette loi qui veut que les pollueurs soient les payeurs. Savez‑vous qu’un mégot de cigarette jeté dans la rue ou dans la nature met cinq longues années à se détruire? Alors imitons nos voisins d’outre-Manche et distribuons de jolis papillons à tous ceux qui sont pris en flagrant délit de jet de mégot. Quelque chose comme 40 euros d’amende à la première infraction et 4 000 euros en cas de récidive devrait inciter les accrocs de la clope à ne plus prendre la nature pour un cendrier géant.

Tatouage et puçage des animaux. Carte d’identité animale. Le tatouage est en principe obligatoire pour tous les chiens et les chats faisant l'objet d'une transaction. Cette mesure n’est pas respectée. Et pourtant elle permettrait de lutter efficacement contre les 130 000 abandons qui jalonnent chaque année la route des vacances. En effet, sachant que le propriétaire d’un chien ou d’un chat peut être retrouvé grâce au tatouage de l’animal, les candidats à l’abandon réfléchiront à deux reprises avant de passer à l’acte. Et si toutefois ils persistaient à abandonner leur animal plutôt que de l’amener à la SPA, il serait alors aisé de les poursuivre en justice et de leur infliger une amende (2 000 euros minimum) qui leur fera passer l’envie de réitérer un acte aussi lâche. Le montant des amendes récoltées pourrait être utilisé à l’entretien des refuges. Par ailleurs l’obligation de tatouer les chiens et les chats permettrait de résoudre plus aisément les problèmes des animaux errants, volés ou égarés. En fait, il s’agit simplement de responsabiliser les propriétaires d’animaux de compagnie.

Télévision. Source de plaisir, de divertissement, de connaissances, d’ennui ou d’abrutissement selon les chaînes que l’on regarde. Il est triste de constater que la télévision publique, financée par nos deniers grâce à la redevance audiovisuelle, s'engorge de série américaine dès que survient le week-end. En produisant plus de séries, de téléfilms, de feuilletons, d'émissions de divertissements ou d’informations, des jeux et des documentaires de qualité, France Télévision remplirait son rôle de télévision publique. Nous ne payons pas pour avaler une bouillie télévisuelle fadasse, mélange insipide de séries américaines débiles, de chanteurs en toc, de séries françaises aussi profondes que le trou de la sécu, de dessins animés japonais ultra violents, de jeux aussi bêtes que débordants de cadeaux, de reportages racoleurs, et d’émissions de divertissement où les artistes sont remplacés par les personnalités maison, d'émissions de variété qui ne sont plus que des prétextes à promouvoir artistes et maisons de disques. Bien sûr la programmation de la télévision publique est loin d'être aussi lamentable que celle des chaînes privées. Mais de grâce, France Télévision coûte suffisamment cher aux Français pour rayer de ses programmes cette production américaine aussi racoleuse que pitoyable et qui met l'accent sur l'individualisme forcené soit tout le contraire de l'esprit français. Et qu'on arrête de nous assommer de publicités aux slogans anglais. La France de la culture, des écrivains et des bons mots serait-elle incapable d'inventer ou de lire slogans en français?

Tiers‑Monde. Nom donné aux pays plongés puis maintenus dans un état de pauvreté insupportable par les pays industrialisés, à cause d'une exploitation outrancière des richesses locales (minerais, pierres précieuses, café, thé, épices, savoir‑faire, travail, enfants, femmes, hommes). L’Histoire du Monde nous apprend que ce sont les pays du tiers‑monde qui ont permis aux pays industrialisés de devenir ce qu’ils sont aujourd’hui. L’Histoire de France nous dit que le Tiers‑Etat, ce petit peuple qui fut exploité et méprisé par la noblesse, s’est un jour révolté contre ceux qui les maintenaient dans la misère. Si nous continuons à exploiter et traiter avec mépris le Tiers‑Monde, un jour viendra où ces peuples se révolteront contre la misère et ceux qui les exploitent. Il serait dommage que notre si jolie planète s’enflamme à nouveau, à cause de l’égoïsme et de l’avidité des pays industrialisés.

Ø     Mettons fin aux belles paroles qui cachent un je‑m’en‑foutisme général, et agissons enfin pour aider le Tiers‑Monde à sortir de la misère. Tout le monde y gagnera, à commencer par notre économie.

Titre. Président, Docteur, Colonel, Maître, Monsieur le député, etc... Mot ronflant derrière lequel se réfugie tout salaud qui veut se donner bonne conscience. L’honneur n’est pas affaire de titre, mais de générosité et de droiture. Je connais des tas de petites gens qui ont l’âme bien plus blanche que les chemises de ces messieurs‑dames.

Tolérance. La base d’une société saine, une société dont les membres vivent en harmonie. De la tolérance naît le respect. Et du respect viennent la paix et la prospérité.

Ø     La tolérance devrait être inculquée aux enfants dès la maternelle. Mais cela serait inutile si l’exemple ne venait d’en haut. Pour ce faire, il suffit que chacun d’entre nous, adultes, familles, groupes, personnages politiques et chefs d’Etat pratique un peu plus cette philosophie.

Topinambour. Mauvais souvenir pour de nombreux enfants de la seconde guerre mondiale. Mais aussi une des solutions d’avenir pour l’économie européenne et la lutte contre la pollution. Rassurez‑vous, il ne s’agit pas de promouvoir le retour du topinambour dans les assiettes françaises (encore que ce légume y mérite une bonne place). Il s’agirait plutôt de promouvoir l’utilisation de l’alcool de topinambour comme carburant. A l’instar du diester, la production et l’utilisation en tant que carburant de l’alcool de topinambour offrent de multiples avantages économiques et écologiques. Et toujours à l’instar du diester, c’est aux compagnies pétrolières et à la mollesse des gouvernements qui se succèdent à la tête de l’Etat que nous devons le gel du développement de ce carburant écologique.

Transparence.  Arlésienne politique. Plus on nous rebat les oreilles à grands coups de transparence, plus la politique et ses serviteurs deviennent opaques. Que sait-on du financement exact des partis politiques ? Que sait-on des emplois de courtoisie occupés par les hommes politiques ? Que sait-on du financement des campagnes électorales ? Que sait-on des comptes des entreprises publiques ? Que sait-on de la gestion des administrations ? De quel droit, au sein d’une république, un premier ministre dispose-t-il d’une caisse noire ?

Ø     Autant de questions, autant de zone d’ombres auxquelles les politiques doivent mettre un terme s’ils ne veulent plus voir leur nez s’allonger lorsqu’ils en appellent à la sacro-sainte "transparence".

Travail. Arlésienne. Pour trouver du travail en France il faut avoir moins de 26 ans ou plus de 50, être handicapé ou sortir de prison, ou encore être un ancien toxicomane. Si vous avez 36 ans, êtes en pleine santé et avez perdu votre boulot hier, inscrivez‑vous à l’ANPE. Et mettez‑vous au canevas pour passer le temps. Par contre, si vous avez 24 ans, êtes manchot, avez purgé 3 années de taule pour trafic de drogue, vous devrez tirer au sort entre les 25 employeurs qui se presseront à votre porte. Car la première chose qu’un employeur potentiel cherche à connaître de vous, ce ne sont ni vos compétences ni vos motivations, mais le montant des primes ou des abattements que vous pouvez lui apporter. Moralité: pour trouver du boulot, faîtes un casse.

Il ne s’agit pas ici de dénigrer les diverses subventions destinées à favoriser l’emploi des personnes en difficulté. Mais il est clair que ce genre d’incitation a amené les patrons à se transformer en chasseur de personnes défavorisées, puisque c’est la seule façon pour eux de diminuer les charges qui écrasent leur budget. La situation est telle que les personnes supposées "normales" ont de plus en plus de mal à trouver du boulot.

Ø     La solution reviendrait sans doute à briser le cercle vicieux qui consiste à augmenter les charges supportées par les entreprises pour pouvoir verser des subventions à ces mêmes entreprises. Au lieu de quitter la caisse d’une entreprise pour passer par divers organes de l’administration et pour enfin retourner dans la même entreprise (sans le pourcentage prélevé au passage par l’Etat), l’argent doit rester dans l’entreprise. Cela arrangerait bigrement son fond de roulement, sa capacité d’investissement et lui permettrait au final d’embaucher ‑ ou du moins de ne pas licencier. Cette manie de prendre d’une main pour donner de l’autre coûte cher à l’Etat et par le fait, aux contribuables. En supprimant quelques subventions et donc quelques charges, on économiserait quelques milliards dépensés en paperasseries et autres heures de travail inutiles. Et le travail pointerait à nouveau le bout du nez.

Travail à temps partiel. Une des solutions aux problèmes du chômage et du désengagement des familles. Le temps partiel permet l’emploi de deux personnes là où il n’y en avait qu’une, avec l’avantage d’une plus grande souplesse au niveau des heures de travail (il suffit d’adopter un planning de travail au sein de l’entreprise et d’accepter enfin l’annualisation du temps de travail). Parce qu’une maman, ou un papa, n’aura plus à choisir entre abandonner son boulot pour s’occuper de ses gosses, ou abandonner ses gosses pour trouver du boulot. Parce qu’un minot ou un ado a plus de chance de s’adapter à la vie en société quand il passe de l’école à ses parents plutôt qu’à sa nounou ou à la rue. Parce qu’on peut mettre du beurre dans les épinards tout en préférant les acheter au marché et les cuisiner, plutôt que d’ingurgiter des produits surgelés. Parce que dans un ménage, deux temps partiels rapportent plus d’argent qu’un seul temps complet.

Le tout est de ne pas confondre temps partiel et esclavage, comme c’est le cas dans la majorité des grandes surfaces où les caissières sont appelées à leurs postes aux heures de grandes affluences. Et où les heures passées à poireauter sur place entre deux prises de caisse, parce qu’elles n’ont ni les moyens ni le temps de rentrer à la maison, ne sont pas payées.

Ø     Pour lutter contre ce genre d’excès, il suffit d’interdire tout horaire de travail inférieur à quatre heures. Cela redonnera au temps partiel ses lettres de noblesse, et obligera bon nombre de sociétés à adopter une politique sociale décente.

Travail au noir. Indicateur de la bonne santé économique d’une société. L’économie française doit être sacrément malade au vu de la quantité de gens qui font du black. Le travail au noir est impossible à éliminer d'une façon totale et définitive. Mais on peut y mettre un sérieux coup de frein, non pas en augmentant le nombre de contrôleurs, mais en relâchant la pression fiscale qui étreint les entreprises et en diminuant la taxation sur les revenus du travail.

Ø     Baissons les charges des entreprises, baissons l’impôt sur le revenu du travail, augmentons le montant des amendes en cas d’infraction, appliquons réellement les mesures de répression du travail au noir. Alors seulement la France comptera moins de travailleurs au noir et moins de chômeurs.

Trop perçu. Un truc qui plonge dans la panade les nombreuses personnes à qui cela arrive. Comme par exemple lorsque la CAF vous verse trop d’allocations familiales et vient vous les réclamer six mois plus tard. Et si par malheur vous avez utilisé ce "trop perçu", vous avez droit à maints reproches et à la visite des huissiers. Moralité: quand un fonctionnaire se trompe, c’est vous qui trinquez. C’est ce qu’on appelle une mesure arbitraire.

Ø     Prélevons sur les salaires des personnes à l'origine des trop perçu 50% du montant de ce trop perçu. Vous verrez, d'un coup d'un seul, le nombre d'erreur de versements va diminuer.

Trou de la sécu. Triste mine. Sous prétexte de combler la chose, nos chers dirigeants se plaisent à restreindre le remboursement de nos soins tout en augmentant nos cotisations. Non contents de leur performance, nos petits amis nous ont, en plus, balancés la CSG et la CRDS. Et, cerise sur le gâteau (amer), ils se sont même arrangés pour que nous les payions deux fois:

- en les ajoutant aux cotisations sociales que nous versons,

- en les retranchant de certaines prestations sociales que nous touchons.

Et n’oublions pas le non remboursement forfaitaire des actes médicaux qui est une augmentation déguisée des cotisations sociales.

Pour combler le trou de la sécu, il va de soi qu’il fallait d’une part réduire les dépenses sociales, et d’autre part demander un effort supplémentaire aux Français. Tout cela, on peut aisément le comprendre et s’y plier. Seulement voilà, il y a deux ou trois petites choses qui nous font racler la gorge au moment de sortir un peu plus d’argent de notre déjà trop maigre portefeuille. Les ministres qui se sont succédé au bord du gouffre de la sécu ont tous oublié de nous dire que les dettes de l’Etat envers la Sécurité sociale dépassent largement le trou de la sécu. Donc si l’Etat payait son dû, il comblerait le trou de la sécu. Mais en haut lieu on préfère augmenter des fonctionnaires déjà surpayés et nous ponctionner encore plus plutôt que d’honorer les dettes de l’Etat. En outre, la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) fut déclarée lors de sa création "prélèvement provisoire". Elle était censée boucher les trous dus aux impayés de l'Etat. Mais voici qu'aujourd'hui la CRDS s'est définitivement installée dans la liste des prélèvements obligatoires.

Ø     Unifions les caisses de sécurité sociale pour n'en faire qu'une, au sein de laquelle toutes les cotisations et prestations seront traitées de la même façon et aux mêmes taux.

Ø     Réduisons de façon drastique les dépenses de fonctionnement des organismes de sécurité sociale. Allez donc expliquer à un agriculteur, le genre de mec qui bosse de 10 à 16 heures par jour que les lourdes cotisations dont il doit s’acquitter chaque année servent à verser un salaire de plus de 30 500 euros au directeur de la MSA, à payer (fort bien) un personnel dont la durée hebdomadaire de travail effectif est largement inférieure à 35 heures, et à payer à ces mêmes gens des frais de déplacement dépassant toute concurrence.

Ø     Cessons de rembourser à l'aveugle les transports en VSL (véhicules sanitaires légers) à des personnes dont l’état physique permet de prendre leur propre voiture, de voyager en taxi ou d’emprunter les transports publics. Vu le nombre de transports en VSL qui ne concerne des personnes suffisamment valides pour partir en vacances en voiture, il y a de grosses économies à réaliser de ce côté là. Economies qui permettraient de moderniser enfin l'équipement des hôpitaux et de ne plus voir, par exemple, un service d'échographie d'un centre hospitalier universitaire tourner avec un seul échographe par manque de moyens.

Ø       Mettons un terme à cette stupidité qui consiste à obliger tous les médecins à reverser les excédents de prestations encaissés par certains d'entre eux. C'est faire payer au troupeau les méfaits des brebis galeuses. Pas vraiment l'idéal pour sensibiliser les médecins aux problèmes de la sécurité sociale.

Ø       Généralisons les actions de préventions puisqu'elles coûtent moins cher que les soins. Commençons par la surveillance des dents et la promotion de l'hygiène dentaire chez les enfants. Poursuivons en imposant un bilan médical complet (bilan sanguin, analyse d'urines, auscultation) tous les 5 ans à tous les Français et pas seulement à ceux qui travaillent puisqu'ils sont de moins en moins nombreux. Imposons mammographie, frottis vaginal, coloscopie, radiographie des poumons et échographie cardiaque à certains âges de la vie. Nul besoin de grandes campagnes de pub pour le faire savoir, les médecins généralistes sont assez grands pour transmettre l’information à leurs patients.

Turquie. L'exemple même que l'Europe possède des limites géographiques qu'elle ne peut élargir. Au même titre que la Géorgie, la Russie, le Cameroun ou le Brésil, la Turquie ne fait pas partie de l'Europe. A moins de vouloir copier bêtement les Américains dans leur délire d'hégémonisme, l'Europe doit se contenter d'unir en son sein les pays qui sont géographiquement et historiquement ses composantes. Par contre, nous devons indéniablement créer des liens privilégiés en l'Europe et tous les pays qui souhaitent comme nous participer à une stabilisation politique et économique du monde, dans le respect des cultures et des choix de chacun. 


Union. Farce habilement jouée par partis politiques de gauche comme de droite dès qu’approchent des élections. C’est ainsi qu’après s’être bouffés entre eux comme des chiens enragés durant de longs mois, les partis de gauche et de droite se font des tas de papouilles devant les électeurs… Pour recommencer à se bastonner au soir même des élections. Chassez le naturel, la bêtise revient au galop. Une vraie farce, vous dis-je. Même que les dindons de la farce, c’est nous !

Université. Dernière étape initiatique des jeunes avant leur entrée définitive au sein de la société. Le problème pour ces jeunes est que les universités ne délivrent bien souvent que des formations théoriques, et donc incomplètes aux yeux des entreprises.

Ø     Il faut donc faire une plus grande place à la pratique au sein de l’enseignement universitaire, en instituant par exemple des stages en entreprises dès la première année de fac. Par ailleurs il serait bon pour les universités de leur adjoindre les établissements d’enseignement technique, comme l’avait envisagé Monsieur Bayrou. Car le fait de créer une trop grande séparation entre l’enseignement "intellectuel" et l’enseignement technique est néfaste à l’un comme à l’autre.

Ø     Limitons les places dans les différentes facultés en fonction des débouchés réels offerts par chaque branche d’enseignement et au contraire, incitons les jeunes à s'orienter vers les cursus où on manque d'effectifs, comme la médecine. Cela évitera à bon nombre d’étudiants de se retrouver sur des voies de garages, et cela nous évitera de devoir aller chercher à l'étranger ceux que nous n'avons pas été capables de former.

Ø     Donnons aux universités les moyens d'assurer cette recherche nécessaire à notre indépendance et à une évolution indispensable au maintien de la France dans le groupe des pays les plus avancés technologiquement, médicalement et socialement.


Valse des mandats. Virevolte qui consiste, pour un homme politique, à se démettre d’un mandat dès lors qu’il a été élu à une fonction supérieure. C’est ainsi qu’un candidat au poste de maire vous fait croire que votre ville est son unique vocation. Confiant dans ces belles paroles, vous l’installez à la mairie. Et voilà que deux ans plus tard ce brave homme laisse tomber cette ville qui lui était si chère au cœur, histoire d’aller poser ses fesses sur les bancs de l’Assemblée Nationale (normal, ça paie mieux et la retraite est assurée).

Ø     Mettons un terme à cette valse des mandats en allant plus loin dans la loi sur le cumul des mandats. Interdisons à toute personne en possession du maximum de mandats autorisés de se présenter à une élection quelle qu’elle soit. Les femmes et les hommes politiques feront alors preuve d’une ambition personnelle moins démesurée. Et les administrés que nous sommes pourront enfin commencer à croire en eux.

Vélo-cœur. Entreprise d’insertion qui permet aux touristes de visiter Strasbourg en vélo-taxi. Et surtout à quelques personnes d’occuper un emploi stable. Une expérience à étendre à toutes les villes d’Europe. De toute urgence.

Vérité. Un adage veut qu’elle sorte de la bouche des enfants. Mais la vérité peut aussi sortir de la bouche d’un premier ministre. Ainsi, à un homme qui lui reprochait de ne jamais tenir ses promesses, Alain Juppé a répondu: "vous savez, nous les tenons, parfois." Parfois, ça veut bien dire "pas toujours"? Mortalité: nous avions raison de penser que ces mecs nous prennent pour des cons, parfois.

Verts. Courants de pensées auxquels nous devons toutes les grandes avancées réalisées en matière de protection de l'environnement. Elle était chouette l'époque où les Verts défendaient notre avenir. Leur indépendance d'esprit et d'opinion leurs permettait de faire pression sur tous les gouvernements, qu'ils soient de droite ou de gauche. On aimait leur fraîcheur, leur volonté, leur sincérité, leur courage. Depuis que ce très utile lobby s'est transformé en parti politique avec son lot d'ambitions personnelles, de bataille de pouvoir et de coups bas, on n'y croit plus.    

Violence. Mode d'expression des abrutis. La violence est un recours trop souvent et trop vite adopté, du différent familial au conflit entre états. Au lieu de vouloir à tous prix balancer des bombes sur la tronche d’un état qui fait la nique à l’ordre mondial, les grandes puissances de ce monde devraient d’abord penser à la discussion.

Quand on voit le comportement de tous les états et de tous les chefs d'état du monde, on comprend que de plus en plus d'individus ou de groupes d'individus aient recours à la violence pour exprimer leurs revendications ou leur malaise. Malheureusement, si on continue d'ignorer cette violence qui s'installe dans notre société, nous construisons notre propre perte. Pire, quand nous excusons le geste de Zidane lors de la coupe de monde de foot et que nous faisons gorges chaudes de son palmarès de cartons rouges, nous indiquons clairement à tous les ados qu'on peut se faire justice soi-même plutôt que de respecter les lois et surtout de respecter les autres. Et quand on banalise la violence au point d'annoncer au journal télévisé du 1er janvier que 300 véhicules ont été brûlés mais qu'il n'y a pas eu d'événement majeur, on franchit une marche de plus vers le chaos.

Ø     Tous acte de violence doit être sévèrement réprimé, sans accepter aucun passe-droit ni justification. Et cela dès la première fois. Une voiture brûlée est une violence grave et c'est inacceptable. Un caillou lancé sur un véhicule de pompier c'est inacceptable. Un coup de tête, un coup de poing est un acte inacceptable. Comment expliquer à un type qu'il est condamné pour avoir battu sa femme quand on honore un sportif qui fout un coup de boule ou que l'on socialise les incendies de voiture. L'exemple des mineurs délinquants est édifiant: parce qu'on a délivré une impunité totale aux mineurs de moins de 16 ans, parce qu'on a attendu qu'un jeune délinquant soit multirécidiviste pour lui taper gentiment sur les doigts, on arrive aujourd'hui à ce que 20% des crimes et délits sont commis par des mineurs. En 1996, j'écrivais "Imaginez un peu ce que seront ces jeunes hyper violents dans moins de 10 ans : des terroristes ou des bandits parfaitement organisés et totalement incontrôlables qui recruteront et formeront d'autres mineurs. C'est un scénario catastrophe digne des grandes productions hollywoodiennes qui se présente à nous. Le problème est que cela risque d'être notre réalité dans quelques années si l'on ne prend aucune mesure pour lutter contre la violence. Il n'est qu'à regarder ces zones de non droit que sont devenues certaines banlieues française." Les émeutes de 2005, la multiplication des zones de non droit m'ont donné raison. Pourtant depuis 2005 rien de plus n'a été fait pour endiguer cette violence. Au contraire, les vols avec violences ont augmenté, les incivilités et les agressions de même. Les mesures à prendre ne consistent pas seulement à multiplier le nombre d'éducateurs dans les banlieues. Car ce n'est pas en se contentant d'apprendre aux jeunes à jouer au ping-pong ou à surfer sur le web qu'on va les empêcher de piller des magasins, cramer des bagnoles et envoyer des gens à l'hosto.

Ø     Prenons et appliquons des mesures sévères de répression sans attendre la récidive. Cela passe par des amendes et pour les mineurs, par un envoi immédiat en maison de redressement et par une répression financière sur les parents (suspension d'allocations, amendes). Appliquons ces mesures à tous, y compris aux gosses de députés ou de ministres.

V.I.P. En matière de justice, Véritable Individu Pourri, ou Voleur Impuni grâce à la Politique. Nul besoin de vous citer des noms, ils sortent tous un bouquin pour nous expliquer combien c'est dur la prison de riche.   

Vote des étrangers. La mondialisation permet à des milliers de Français de travailler et vivre à l'étranger. De même elle permet à des milliers d'étrangers de travailler et vivre en France. Ces échanges participent activement à une évolution de la société, pour le plus grand bien de tous. Quand une personne vit et travaille dans un pays, qu'elle participe donc comme tous les autres au bon fonctionnement de ce pays, il est normal qu'elle puisse également exprimer son avis et ses désirs quant à la façon de diriger ce pays.

Ø     Instituons le droit de vote pour les étrangers, y compris les personnes issues d'un pays hors UE, mais à la condition qu'il soit établi que le votant vit, travaille et paie des impôts en France depuis 5 ans au moins, et qu'il y ait réciprocité de ce droit de vote pour les Français résidant et travaillant dans le pays d'origine du votant.

Voyance. Arnaque d'un siècle qui se voudrait spirituel. La voyance, telle qu’elle est pratiquée en France, est tout simplement une entreprise d'escroquerie dans laquelle l'Etat est très impliqué. La voyance et les pratiques qui s’y rattachent sont l’activité commerciale où l’on recense le plus grand nombre d’escrocs au kilomètre carré. On estime que les astrologues, voyants, guérisseurs et autres marabouts seraient de 60 000 à 100 000 en France (déclarés et non déclarés), et que 40 à 60 % d’entre eux sont des charlatans. Que fait l’Etat? Il encaisse... Sur 3,2 milliards d’euros que représente le chiffre d’affaires de la voyance, 1,37 milliards d’euros vont dans les caisses de l’Etat. De quoi détourner les yeux des pratiques délictueuses (extorsion de fonds, escroquerie) mises en œuvre chaque jour par des pseudo voyants, des astrologues‑ordinateurs et autres professeurs‑guérisseurs. Par ailleurs on sait que les présidents et ministres qui se sont succédé à la tête de l’Etat ont souvent pris les décisions importantes pour la France en fonction des conseils de pseudo‑voyants et autres mégalos‑astrologues. Il était donc normal que ces grands hommes offrent à ces docteurs es‑charlatanisme quelques petites compensations en regard des services rendus. C’est ainsi que depuis mars 1994, le code pénal a abrogé l’article R34‑7 qui prévoyait une amende à l’encontre des "gens qui font métier de deviner et pronostiquer, ou d’expliquer les songes". Par contre, le registre du commerce ne prévoit toujours pas de classification pour les métiers de la voyance. Bref, quand on regarde dans une boule de cristal, on voit des millions de Français qui se font avoir par des salauds, et un Etat qui regarde ce vilain manège avec des yeux de maquereau. C'est comme pour la prostitution. On prend l'argent mais on fait comme si ça n'existait pas.

Ø     Officialisons les métiers de la voyance et créons une obligation de résultat pour les voyants comme c'est le cas pour les garagistes afin de pouvoir réglementer la profession et d'offrir aux victimes d'escrocs la possibilité de réclamer justice.


WC. L’endroit où je me rends chaque jour pour adresser mes pensées les plus profondes aux extrêmes de droite et de gauche.

Zones d’éducation prioritaire. Régions de France où le gouvernement estime que les enfants éprouvent des difficultés à accéder à l’éducation. D’où l’excellente idée qui consiste, entre autres choses, à séparer, au sein des écoles implantées dans ces zones, la fonction de directeur d’école et celle d’instituteur. D'où l'excellente idée de limiter le nombre d'élèves par classe afin de permettre aux professeurs de consacrer suffisamment de temps à tous les élèves.

Ø       Considérons la France entière comme une zone d'éducation prioritaire et appliquons-en les mesures à toutes les écoles, collèges et lycées. Cela permettra d'arrêter le nivellement par le bas de la culture et de l'enseignement français.

Zone franche. Portion du territoire français où le chômage affiche ses pires résultats. L’Etat a décidé d’attirer un maximum d’entreprises dans ces zones afin d’y résorber une partie du chômage. L’offre de l’Etat est alléchante: toute entreprise qui s’installe en zone franche bénéficie durant 5 ans d'exonérations de charges fiscales et sociales. La condition principale est que 20 % (seulement!) des emplois créés reviennent aux habitants de la zone. Le résultat semble positif puisque des centaines d'entreprises se sont implantées en zones franches créant ainsi des milliers d'emplois.

Le malheur est qu’en voulant "faire du social" à tout prix, on tend de plus à plus à créer une inégalité des Français devant l’emploi. Outre l’âge, la santé et la durée du chômage, on privilégie les demandeurs d’emplois qui résident en zones franches par rapport à ceux qui habitent sur le reste du territoire français. Pour reprendre l’exemple traité plus haut, si vous avez 24 ans, êtes manchot, sortez de taule, et qu’en plus vous habitez en zone franche, vous avez décroché le jackpot de la recherche d’emploi. Par contre si vous ne remplissez aucune de ces conditions, laissez tomber le canevas et mettez‑vous à la tapisserie: vous avez de plus en plus de temps devant vous...

Il n’est pas question de supprimer les incitations à la création d’emplois au sein de zones difficiles, ou au bénéfice des personnes défavorisées. Mais le fait est qu’une fois encore on crée une inégalité entre les citoyens français dans le but de cacher une autre inégalité. Imaginez un funambule se tenant sur un fil avec un poids de cinq kilos dans la main gauche et un poids de trois kilos dans la main droite. On sait qu’il est déséquilibré, alors pour l’empêcher de tomber on lui retire quatre kilos de la main gauche. L’a‑t‑on aidé à rétablir sa situation? Non, on l’aide juste à tomber de l’autre côté. Pour l’aider à retrouver son équilibre et pour lui permettre d’être plus agile, plus rapide, il faut lui retirer tous les poids.

Ø     Déclarons la France zone franche et appliquons ces mesures à toute PME de moins de 50 salariés. Les entreprises y gagneront en oxygène et Marianne se remettra au travail.

Zungu et Gertrude. Deux petites Rwandaises âgées respectivement de 12 et 13 ans. Malgré la faim, malgré la peur, malgré leur détresse d’orphelines, malgré les distances à parcourir pour fuir les combats, Zungu et Gertrude ont adopté un bébé chacune. Plutôt que de se préoccuper de leur propre sort, elles ont sauvé deux petits bouts de choux dont personne n’aurait remarqué la mort. Et voici que ces deux gamines, bien insignifiantes aux yeux des grandes puissances économiques, ont, par leur acte, donné à l’humanité tout entière et à l'impassible ONU la plus belle leçon d’humanisme. Voici deux saintes femmes. Aucune médaille n’est assez belle pour les récompenser de cet acte d’amour. Et pourtant Zungu et Gertrude ne feront jamais la couverture des magazines: l’événement n’est pas assez vendeur.

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Commentaires
K
Ce texte est un bonheur à lire! Non pas que je suis d'accord avec tous les articles mais il a le mérite de faire réfléchir (pour une fois que des idées sont exprimées clairement, et agréablement ), voire de lancer le débat! Une fois publié, je l'achète de suite et le fais lire autour de moi... Histoire de réfléchir avec mes semblables et de changer la société ;-)
V
Je suis ok avec "Didine", cet écrit devrait être publié... Je ne suis pas d'accord avec toutes les idées qui le compose, mais force est de constater que ce document est le fruit d'une réflexion appronfondie. Il a le mérite de proposer un regard réel, des solutions plausibles, et ce avec un langage clair, et sur des sujets parfois peu abordables (a priori) ... Exercice délicat mais réussi ! Le concept du "dictionnaire d'idées" est sympa, ludique. Alors à bientôt dans les librairies !
D
trop bien il faut vraiment que tu sois publié moi j'achete desuite
433 idées citoyennes
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